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27/04/2008
Yamallà
09:49 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (4)
26/04/2008
Wikireco est mort, vive wikireco !
21:20 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (0)
RIP wiki.
Depuis une semaine, le « wiki des recommandations médicales » ne fonctionne plus.
Malgré plusieurs réinstallations du wiki, je n’arrive plus à le faire fonctionner de nouveau correctement.
Je vais donc le laisser reposer en paix, jusqu’à ce qu’une inspiration survienne (on peut toujours rêver). Si quelqu'un a une idée...
Merci aux contributeurs qui l’avaient pas mal étoffé.
16:56 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (1)
Le microcrédit.
Aujourd’hui dans le journal « Le Monde 2», je vous conseille la lecture de Muhammad Yunus, prix Nobel de la Paix 2006 qui a fait connaître au monde le microcrédit, dont s’inspire Kiva.
LE MONDE 2 | 25.04.08
12:38 Publié dans Kiva | Lien permanent | Commentaires (2)
25/04/2008
Ad augusta per angusta.
La FDA a proposé à la réflexion de tous, une proposition de texte qui permettrait à l’industrie pharmaceutique de diffuser aux médecins, sous certaines conditions, des informations médicales sur des indications thérapeutiques hors AMM.
Un paragraphe (le FDAMA sec. 401) permettait déjà de le faire dans des conditions bien moins définies jusqu’au 30 septembre 2006. Le texte proposé par la FDA est plus restrictif. Il exige notamment que les revues d’ou sont issus les tirés-à-part comportent un comité de relecture, que les conflits d’intérêts entre auteurs, journaux et firmes pharmaceutiques soient scrupuleusement notés, et enfin que la publication des articles suive une procédure spécifique.
Quels sont les arguments en faveur de ce texte ?
D’abord, l’accès plus rapide des médecins à certaines informations scientifiques, qui pourraient être bloquées par l’embargo de la FDA sur les informations concernant les indications thérapeutiques hors AMM. Ensuite, certaines firmes avaient déjà largement écorné le fameux paragraphe 401, sans pour autant en subir la moindre conséquence judiciaire. Un nouveau texte, un peu moins flou et directif permettrait ainsi de recadrer un peu ces pratiques.
Quels sont les arguments contre ce texte ?L’argument principal est que les deux conditions principales exigées par le projet de texte de la FDA, c’est à dire le comité de lecture et la déclaration des conflits d’intérêts sont parées de « pouvoirs spéciaux » qu’elles n’ont pas. Autrement dit, que ces deux conditions sont dérisoires contre la tentation que pourraient avoir les firmes de désinformer les médecins.
Je vous laisse lire les deux textes (un pour et un contre) ainsi que la proposition de la FDA, afin de vous faire votre opinion.
La question centrale que pose ce débat est finalement l’inféodation de notre droit de prescription à la tutelle. Faut-il accepter de prescrire systématiquement « dans les clous », et suivre à la lettre les recommandations de l’HAS dont nous sommes inondés ?D’un point de vue médico-légal, certainement, mais d’un point de vue purement médical ? Vous savez tout aussi bien que moi qu’un patient ne se laisse pas facilement classer, ordonner.
Le débat est vaste et ouvert, mais il me semble que ce serait aller de Charybde en Scylla que de passer de la tutelle étatique, au tutorat « bienveillant et convivial » des firmes pharmaceutiques.
Par ailleurs, derrière cette histoire de tirés-à-part, se profile une bien triste réalité : très peu de médecins lisent des articles scientifiques. Je ne parle pas bien sûr des articles de Cardiologie Pratique supplément TV, mais d’articles publiés dans des revues ayant une indépendance minimum, et un comité de lecture digne de ce nom.Tout est bon pour justifier cet analphabétisme médical : manque de temps, articles le plus souvent en anglais, le coût de l'abonnement, le ras le bol d’apprendre encore après 10-15 ans d’études…
Mais malheureusement, s’abreuver à la source me semble encore le meilleur moyen d’éliminer tout dévoiement, et de pondérer la tutelle par définition aveugle, afin de prescrire le meilleur traitement pour le patient assis en face de soi, à un instant t.
20:13 Publié dans Prescrire en conscience | Lien permanent | Commentaires (3)
Striadyne®
Hier, j’ai aperçu un visiteur médical venu me présenter la Striadyne®.
J’ai poliment refusé de le recevoir, mais j’ai été quand même bien étonné que la visite médicale présente un tel produit d’urgence, assez ancien (première AMM 1995) et aux indications aussi pointues.
En fait, le laboratoire de ce visiteur du soir a acheté ce produit à un géant pharmaceutique et le commercialise maintenant sous son enseigne.
L’argumentaire développé sur le site web me semble un peu curieux, ce labo serait donc une sorte de WWF du médicament ?
Source: site web Genopharm
En règle plus générale, que se passe-t-il lorsqu’un produit ne devient plus rentable, tout en restant nécessaire dans la pharmacopée ? Quel peut-être son devenir ?
Quelqu’un parmi vous connaît le sujet ?
07:20 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (7)
24/04/2008
Trachome.
Aujourd’hui, dans le NEJM, j’ai trouvé deux articles intéressants sur le trachome. Cette kérato-conjonctivite liée à une infection par Chlamydia trachomatis A, B, Ba et C touche 55 millions d’êtres humains dans le monde, dont 3 millions souffrent de cécité ou d’atteinte visuelle.
L’OMS espère bien éradiquer ce fléau en 2020 grâce à la stratégie « CHANCE » :
CH pour la CHirurgie du trichiasis, A pour Antibiothérapie , N pour Nettoyage du visage, et CE pour Changement de l’Environnement (améliorer l'approvisionnement en eau, et assainissement).Le Changement de l’environnement est bien entendu le point le plus délicat, et le plus long à améliorer.
L’antibiothérapie de masse repose sur des campagnes pluri annuelles d’administration d’azithromycine.
On peut d’ailleurs noter que le laboratoire Pfizer, qui fabrique l’azithromycine fournit gratuitement ce médicament à l’OMS.
Dans une lettre aux éditeurs, une équipe anglo-tanzanienne rapporte des résultats spectaculaires dans un village tanzanien. La prévalence du trachome oculaire est en effet passée de 9.5% à 0.1% au bout de 24 mois.
Comme le soulignent les auteurs, ces résultats sont encourageants, mais ne doivent pas faire sous estimer le chemin qui reste à parcourir, notamment quand il faudra traiter des populations entières, à l’échelle d’un pays.
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Documents OMS sur la stratégie « CHANCE » .
Solomon A. W., Harding-Esch E., Alexander N. D.E., Aguirre A., Holland M. J., Bailey R. L., Foster A., Mabey D. C.W., Massae P. A., Courtright P., Shao J. F. Two Doses of Azithromycin to Eliminate Trachoma in a Tanzanian Community. N Engl J Med 2008; 358:1870-1871, Apr 24, 2008. Correspondence.Joseph A. Cook. Eliminating Blinding Trachoma. N Engl J Med 2008; 358:1777-1779, Apr 24, 2008. Perspective.
14:32 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (3)
23/04/2008
Le double maçon.
Enfin, je ne sais plus si il était maçon, mais en tout cas, il travaillait dans le bâtiment.
Mon interne lui faisait un doppler des troncs supra aortiques, quand j’entrai dans la salle d’examen.
Sur son torse nu, je remarque une épaisse chaîne en or autour du cou, avec au bout de sa courbe un tellement gros énorme symbole maçonnique émergeant d’une moquette de poils noirs, qu’il en devenait ostentatoire.
Je me suis dit, tiens, curieux, en général les francs-maçons préfèrent en général la discrétion.
Plusieurs mois après, c'est-à-dire hier cette histoire m’est revenu à l’esprit en lisant un livre titré « Tout Homme est une merveille » de Denis Lafay aux éditions RH (une maison d’édition lyonnaise, cocorico !).
Ce livre est un recueil de textes qui tentent de comprendre la place de l’homme au sein de la société, l’entreprise. Les auteurs sont très divers, il y a des ultralibéralistes, des universitaires, des syndicalistes, des économistes, des gens de droite comme de gauche, des chrétiens et un patron franc-maçon.
Dans son texte, ce dernier explique son engagement au quotidien, et dans son entreprise, et la nécessaire rigueur pour ne pas être tenté par le copinage entre « frangins ».
Il concède que certains soient tentés de devenir francs-maçons pour profiter d’un réseau, et notamment remporter des appels d’offre. Il cite l’exemple des « fraternelles » qui regroupent des membres d’un même secteur d’activité et des BTP ou la concentration de frères semble être particulièrement dense. D'un autre côté, il remarque que la suspicion de copinage peut aussi s'appliquer à toute association humaine, avec un but philosophique, religieux, caritatif ou autre, en citant le cas des rotariens.
J’ai repensé à mon maçon maçon.
Son engagement était il maçonnique ou maçonnant ?
Et d’une certaine façon dire « G eu le marché »…
13:35 Publié dans Des patients... | Lien permanent | Commentaires (1)