« lun. 14 août - dim. 20 août | Page d'accueil
| lun. 28 août - dim. 03 sept. »
25/08/2006
Un lien touchant.
En recherchant les liens qui pouvaient aboutir à ce blog, j’ai trouvé celui-çi qui m’a fait particulièrement plaisir.
C’est le bulletin mensuel du «Service national du RÉCIT - Domaine des langues », qui est « est une ressource québécoise visant à soutenir élèves et enseignants dans le développement de compétences par l'intégration des technologies. ».
Merci les québécois !
(j’ai vécu à Montréal durant 8 semaines en 1997, et je vous garde toujours dans mon cœur.)
JE REVIENDRAI À MONTRÉAL
paroles: Daniel Thibon
musique: Robert Charlebois
Je reviendrai à Montréal
Dans un grand Boeing bleu de mer
J'ai besoin de revoir l'hiver
Et ses aurores boréales
J'ai besoin de cette lumière
Descendue droit du Labrador
Et qui fait neiger sur l'hiver
Des roses bleues, des roses d'or
Dans le silence de l'hiver
Je veux revoir ce lac étrange
Entre le cristal et le verre
Où viennent se poser des anges
Je reviendrai à Montréal
Écouter le vent de la mer
Se briser comme un grand cheval
Sur les remparts blancs de l'hiver
Je veux revoir le long désert
Des rues qui n'en finissent pas
Qui vont jusqu'au bout de l'hiver
Sans qu'il y ait trace de pas
J'ai besoin de sentir le froid
Mourir au fond de chaque pierre
Et rejaillir au bord des toits
Comme des glaçons de bonbon clair
Je reviendrai à Montréal
Dans un grand Boeing bleu de mer
Je reviendrai à Montréal
Me marier avec l'hiver (bis)
16:55 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
24/08/2006
Bonne journée.
Finalement, l’impact s’est bien passé après une bonne explication.
J’ai revu mon « patient médecin » qui développe un syndrome dépressif réactionnel assez marqué. Je pense que notre relation va prendre un bon tournant après la consultation de ce jour (Merci pour les conseils, Shayalone).
J’ai aussi discuté avec une patiente afin de tâter le terrain pour que je puisse rentrer dans un club de natation un peu chic. Elle me propose de me faire parrainer par son fils. Comme j’ai potentiellement un autre parrain, il ne devrait pas avoir de soucis (il en faut deux, et un « certificat de moralité »). Comme, en général, tout se passe ici « entre amis », je ne suis pas trop inquiet.
Les installations et l’environnement fabuleux, et ma méforme physique par manque d’exercice me pousseraient bien plus que par l’attirance « d’en être ».
La piscine municipale du quartier n’ouvre en effet que de 12 à 14h tous les jours et à 16-18h deux fois par semaine. Autrement dit, il y a plus de chairs que d’eau dans le bassin.
D’un autre côté, le ticket d’entrée et la cotisation du club sont salées (comme l’eau d’un des trois bassins disponibles).
J’ai encore un peu le temps de réfléchir…
19:55 Publié dans ma vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (3)
23/08/2006
On n’est pas aidé…
Une patiente arrive à la clinique avec un courrier assez imprécis.
Je vais la voir, discute avec elle, et décide d’initier un traitement.
La fille de la patiente, médecin du travail, m’appelle et me demande d’arrêter le traitement, car les cardiologues de l’établissement qui nous l’ont adressée ont dit qu’il ne fallait pas l'instaurer chez sa maman.
Bon, ce n’était pas marqué dans le courrier, car celui qui l’a écrit n’a jamais vu la patiente, mais il l’a écrit quand même car le cardiologue traitant de la patiente la lui avait adressée initialement personnellement (vous suivez ?).
Bon, je donne mes arguments à la fille en expliquant ma décision, et en lui pointant l’équilibre difficile des plateaux entre la balance bénéfices/risques. Je reste très confraternel en n’enfonçant pas l’autre équipe de cardios (par ailleurs, leurs arguments se valent tout à fait). Je ne suis pas omniscient, mais j’ai le sentiment d’avoir raison dans cette histoire.
Cependant, elle ne veut pas de mon traitement.
Je reste calme, mais avec efforts, tout de même, car de toute évidence, elle ne comprend rien et croit savoir (c’est bien pire que de rien savoir du tout).
Je lui dis que je contacterai les cardios de l’autre équipe pour avoir des informations complémentaires. Je prescrits alors l’option conseillée par ces derniers.
Bon, tout le monde est content. La fille est rassurée, la mère n’a aucune idée de ce qui se trame autour d’elle, et j’ai l’esprit tranquille car je n’ai pris aucun risque personnel médico-légal. Vous allez me dire « et la patiente dans tout cela ? ». Dans ce genre de situation un peu tendue et trouble, j’applique la technique de Ponce Pilate : je m’en lave les mains (En latin, c’est bien plus classe : Matthaeus 27:24. videns autem Pilatus quia nihil proficeret sed magis tumultus fieret accepta aqua lavit manus coram populo dicens innocens ego sum a sanguine iusti huius vos videritis).
Si j’impose mes vues et qu’un incident survient, je suis responsable. Si l’option choisie par mes collègues et la famille de la patiente échoue, je n’y suis pour rien. Ce n’est pas humaniste, c’est de la realpolitik ; il faut savoir en faire, parfois.
Or, aujourd'hui, j’apprends qu’un membre de l’équipe (qui est sur une galaxie différente de celle ou se trouve ce dossier) a dit à la famille que d’avoir choisi cette option alternative allait avoir des conséquences désastreuses.
Branle bas de combat, la fille veut voir « le responsable de l’établissement » les poings tout faits : j’étais d’accord avec l’option choisie (c’est faux), et je ne lui aurais pas parlé des risques (faux, aussi). En gros, elle m'accuserait d'avoir approuvé une option thérapeutique que je n'ai en réalité jamais voulue...
J’appelle mes collègues qui me donnent leurs arguments, mais qui ne me convainquent toujours pas (même si je les respecte)...
Ils me confirment que la fille est très pénible.
En gros, un magnifique merdier que j’avais évité assez élégamment, et qui me revient en pleine figure et à toute vitesse.
Impact prévu demain.
19:45 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (3)