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19/08/2007

Miso Soup.

Je viens de terminer ce roman de Ryu Murakami.

En fait, j’ai acheté ce roman croyant que l’auteur était Haruki Murakami.

Bon, l’erreur est humaine, et en plus elle ne m’a pas conduit à faire un mauvais choix.

 

Ryu n’a aucun lien de parenté génétique ou même littéraire avec Haruki.

Certes, tous les deux décrivent la société japonaise actuelle, ses contradictions, ses failles, et une certaine humanité broyée par le modernisme et l’hyper technologie, mais leur façon d’écrire est radicalement différente.

Les histoires de Haruki sont poétiques, légères voire oniriques, tout en laissant transparaître une certaine sensation de malaise chez ses protagonistes.

Celle de Ryu (pour l’instant, j’ai seulement lu Miso Soup) est réaliste, inquiétante, anxiogène, et donne volontiers dans l'ultraviolence.

Le récit s’enfonce dans les rues glauques des nuits tokyoïtes ou l’individu ne compte que par les faveurs sexuelles qu’il est susceptible de vendre aux promeneurs.

Nous y accompagnions  Kenji, 20 ans, qui gagne sa vie en faisant visiter le Tokyo du sexe à des « Gaijin », notamment américains. Mais Franck, le client qui lui a réservé les trois dernières nuits de l’année n’est pas un gaijin comme les autres.

Ces trois nuits vont vite devenir cauchemardesques pour ce pauvre Kenji.

 

C’est bien écrit, l’angoisse monte d’un cran à chacune des pages que l’on craint délicieusement de tourner.

11:10 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (4)

18/08/2007

Pour ne pas oublier.

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Cet article de Wikipedia éclaire une facette assez peu connue de la barbarie nazie, l'"Aktion T4".

Comme dans certains rouages de la solution finale, des médecins ont participé à cette abomination.

Certains autres s’y sont opposés.

Mais comme le disait Bertolt Brecht, "Le ventre est encore fécond d'ou a surgi la bête immonde." (Merci encore à urgence matin pour la citation).

Souvenons nous, donc.

 

19:30 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (2)

Des patients…

J’ai eu des patients ou des situations peu ordinaires cette semaine.

 

 

Ce matin, je fais une épreuve d’effort à un patient qui a bénéficié de l’implantation de deux endoprothèses conventionnelles sur la coronaire droite début août. Comme c’est l’épreuve d’effort initiale avant une réadaptation cardio-vasculaire, je ne le pousse pas et arrête l’effort à 60W. L'examen est bie nentendu négatif. Il est à peine essoufflé et fait une petite séance de rééducation dans la foulée.

 

Trente minutes plus tard, il est très vagal, et présente une douleur thoracique intense.

Je lui fais l’ECG suivant et appelle le SAMU.

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Ce matin aussi, je vais chercher une patiente pour contrôler son échographie cardiaque. Quand je rentre dans la chambre, elle est en train de faire sa prière (elle est musulmane). Je me retire sur la pointe des pieds. Elle vient me chercher peu après. Je lui demande comment elle fait pour repérer la direction de La Mecque. « Je regarde vers le soleil couchant ! ». Uhmm, en fait elle prie plutôt vers Washington…

C’est peut-être pour cela que sa cicatrice reste toujours un peu inflammatoire. Je lui indique donc une direction un peu plus juste.sans se démonter, elle me dit « La direction, ce n'est pas grave,  je suis malade! »

 

 

Une autre femme d’origine maghrébine, mais berbère cette fois çi, et un autre jour.

Elle a bien 70-75 ans, est assise dans son lit avec un turban sur la tête et un châle multicolore assorti. Je me penche vers elle, fais un grand sourire et lui dit un peu fort, et en séparant bien les syllabes : « Vous parlez un peu français ? ».Elle me regarde, souris et me répond : « Mon fils, je suis arrivée en France avant toi ! ».

J’éclate de rire.

En effet, elle est arrivée dans les années 50, parle et comprend parfaitement le français, l’arabe et le berbère.

Elle m’a remis à ma place en beauté et avec le sourire.

Toujours se méfier des vieilles femmes berbères.

 

 

J’ai rencontré vendredi matin à la visite un patient exceptionnel. Comme le dirait un agrégé de chirurgie vasculaire de ma connaissance, « c’est un con chimiquement pur ».

Il n’est pas méchant, mais il fait partie des gens qui ne savent strictement rien, posent des questions, et repoussent les réponses en arguant qu’ils ont, eux aussi « travaillé à l’hôpital ».

Je serais curieux de savoir où et à quelle fonction.

C’est dommage, je n’ai pas noté notre conversation, mais quand je suis sorti de la chambre, je sais que j’ai failli arrêter la visite, bien que sa chambre soit une des premières de l’étage.

Je ne me souviens que d’une seule de ses questions « Docteur, mes ressorts sont médicalisés ? Ca ne va donc pas se reboucher ? ». La question aurait été (assez) pertinente, si je n’y avais pas répondu quelques minutes auparavant.

 

 

Enfin, un fou rire incoercible de 10 minutes avec une infirmière, avec les larmes de rire, les fausses routes, et tout et tout.

Nous avons eu deux patients de 65-70 ans qui se sont succédés sur quelques jours. Tous deux sont grands et décharnés à cause d’une pathologie cardiaque grave.Ca leur donne un peu le genre ascète repentant. Fort heureusement, après avoir été opérés, ils s’améliorent rapidement. Le premier est prêtre et se promène toujours appuyé sur un solide bâton qui pourrait être qualifié sans problème de « bâton de pèlerin ». Je ne connais pas l’ancien métier de l’autre.

Ils sont tous les deux doux, gentils, et pondérés ce qui détonne un tout petit peu. Le prêtre est par ailleurs professeur de philosophie à la fac

Nous parlons du second patient au cours d’une après-midi assez chargée, avec pas mal d’entrées.

L’infirmière, qui a la cinquantaine, une grande expérience de vie, un solide bagage culturel, et un humour ravageur me dit le plus sérieusement du monde que le second est un ancien séminariste et qu’il lui rappelait le père que nous avions eu quelques jours auparavant.

Je lui réponds alors qu’ils se sont reconnus car ils se sont allongés tous les deux, dans le gymnase, les bras en croix avant la rééducation, dans une attitude propitiatoire.

« Ah bon, vous aussi vous avez fait le petit séminaire ? ».

Nous sommes alors partis dans un délire ou nous les imaginions faire des concours de pénitence, avec sur la fin une très forte connotation sado-maso.

« Je fais mieux la croix que toi ! Frappe moi avec ton gros bâton ! Penitentiagite !... ».

Bien sûr, nous faisions des grimaces affreuses, la langue sortie, l’air d’être écrasés sur le bureau de l'infirmerie, les bras en croix.

« Frappe moi, frappe moi, marche moi dessus, tu te repens, dis, mon salaud ?

… ».

15/08/2007

Borobudur (4).

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Dernière partie, ou nous allons nous mettre à la place d’un pèlerin bouddhiste de l’an 800 qui arrive au pied du monument.

 

Le pèlerin qui arrive sur la terrasse en terre battue se retrouve devant cette masse énorme hérissée de Bouddhas et de stupas. Il ne voit pas les dernières terrasses, qui font partie, comme on va le voir, du monde sans forme, le monde du divin.

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Voit-il la base cachée ?

Mystère, car personne ne sait si elle lui a été accessible et si le soubassement a été édifié en même temps que la construction ou un peu plus tard.

 

C’est bien dommage en tout cas si il n’a pas pu l’admirer, car les 160 panneaux de cette base représentent le monde dans lequel l’immense majorité des êtres vivants évoluent, excepté quelques « boddhis » himalayens, c'est-à-dire le « Kāmādhātu », le monde des désirs.

Ce monde des désirs est rythmé par le samsāra (le cycle infini des renaissances) et le karma, dont nous avons déjà parlé.

Chacune de nos actions négatives nous fait descendre d’un cran alors que nos actions positives nous font espérer renaître dans une vie meilleure.

Petit exemple pratique.

Les deux images dessous sont la partie droite (première image) puis la partie gauche (image inférieure) d’un même panneau (panneau O21 selon la classification de Krom et Van Erp).

Les panneaux se lisent de droite à gauche.

 

 

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Qu’illustre ce panneau O21 : la médisance conduit à la laideur (c’est vrai que le groupe de gauche est particulièrement laid. Merde, je vais me réincarner encore plus laid….).

Autre exemple, même principe, le panneau O18 : les soins prodigués aux malades donnent vigueur et santé (exemple pas vraiment pris au hasard).

 

 

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Certains pensent que cette base cachée l’a été sciemment, car justement, ceux qui font ce pèlerinage ont déjà dépassé ce stade.

Débat complexe et filandreux dans lequel je ne rentrerais pas.

 

Le pèlerin monte l’escalier et prend la première à droite afin de suivre la première galerie. L’ascension initiatique ne se fait qu’en gardant constamment le monument à sa main droite.

Il rentre alors dans le Rûpadhātu ou "monde des formes", qui comporte donc 4 galeries.

Je n’ai pas vraiment compris la subtilité de la progression de la première galerie à la quatrième. On y apprend que la réalité n’est pas celle que l’on croit, qu’elle est en fait multiple. En gros, « la vérité est ailleurs ». La quatrième galerie est celle ou le pèlerin arrive au niveau supérieur de compréhension de ce monde des formes.

Avant d’aller plus loin, attardons-nous un instant sur la première galerie.

 

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Comme vous pouvez donc le remarquer sur cette image, cette femme n’a rien compris aux explications. Tant pis pour elle, elle n’ira pas au Nirvana. Par contre vous pouvez vous rendre compte que le pèlerin est totalement coupé du reste du monde par de hautes balustrades, elles aussi décorées. Il ne peut que s’abîmer dans la contemplation des fresques.

 

Arrivé à la fin de sa circonvolution autour de la quatrième galerie, le pèlerin va traverser une porte gardée par un « Kāla ».

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Traverser n’est pas le terme, c’est plutôt être avalé, puisque la porte n’est rien d’autre que la bouche immense d’un Kāla, monstre mythique dont on aperçoit le maxillaire supérieur sur le linteau. Le maxillaire inférieur est donc sous les pieds du pèlerin intimidé.

Par ailleurs, les pieddroits de ces portes sont décorés par un autre monstre, le makara, mi crocodile, mi tapir (le mélange est curieux) qui recrache des richesses, invitant les pèlerins à faire de même.

 

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Après avoir été avalé par le Kāla, le pèlerin va renaître et pénétrer dans le dernier des mondes, celui du « sans forme » ou Arûpadhātu.

 

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Ici, les formes se dissolvent, les murs tombent et le pèlerin découvre à ses pieds un magnifique panorama.

 
 

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Mais l’ascension vers la vacuité totale n’est pas terminée.

Il reste encore 3 terrasses comportant 72 stupas. On n’y voit plus aucune fresque.

La forme des terrasses n’est pas parfaitement circulaire, elle se situe entre le carré et le cercle parfait.

Le carré représente le monde terrestre, dédié aux humains (c’est le vêtement du Bouddha plié en carré, souvenez vous), et le cercle parfait le monde divin (le bol d’offandes renversé)

Chaque stupa et ajouré et renferme un Bouddha Vairochana. Certains sont éventrés et permettent de voir le Bouddha dans sa totalité.

 

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Mais ce n’est pas là que réside la spiritualité.

Les stupas sont donc ajourés, mais les ouvertures losangiques et nombreuses au niveau des deux premières terrasses deviennent carrées et moins nombreuses à la troisième.

Plus le pèlerin progresse dans sans monde sans forme, moins il voit le Bouddha qui le guidait jusqu’à présent. Cela pour faire comprendre au pèlerin ce qu’est la vacuité ou Śūnyatā. Le stupa central, parfaitement circulaire, but du pèlerinage ne montre aucune ouverture, et par ailleurs, il est vide. L'axe qui passe par ce stupa (le bâton de pèlerin de Bouddha) est l'axe autour duquel tourne le monde bouddhique.

Arrivé là, proche de l'axe du monde, le pèlerin a atteint la Śūnyatā.

 

Et nous aussi, car cette série de notes est achevée.

Borobudur (3).

La construction et la redécouverte (ou pour parler « bouddhique », la naissance et la renaissance).

 

Le Borobudur a été édifié à Java avec une pierre volcanique nommée andésite.

 

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C’est tout ce que l’on sait de certain, tout le reste n’est que conjecture.

On n’a en effet retrouvé que très peu de documents qui relatent son existence, et encore moins sa construction.

Il aurait été édifié par une dynastie royale locale, les Shailendra entre 760 et 850 de notre ère.

Sa structure et son usage ne sont pas clairs : parcours initiatique, gigantesque stupa, lieu de pèlerinage, satisfecit de la dynastie régnante, monument à la gloire du bouddhisme dans une région ou le brahmanisme était encore vivace... Le mystère reste entier, là aussi.

 

 

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 Plan du Borobudur en "Mandala" avec de l'extérieur vers l'intérieur: le soubassement et 4 galleries en vert, les 3 terrasses des stupas en jaune et enfin le stupa central en rose.

 

 

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Coupe du monument avec notamment le soubassement ("encasement base") et la base cachée("hidden foot")

 

Son nom même, « Borobudur » est d’origine incertaine, et source de dizaines de conjectures.

Sa taille l’est aussi, car sa structure a été profondément remaniée par les tremblements de terre et les glissements de terrains.

Dans l’état actuel des choses, il mesure 123 m dans sa direction N/S, 117 dans sa direction E/O si l’on excepte la terrasse de terre battue qui l’entoure. Sa hauteur totale est environ de 30 m.

Entre son édification et 1814, date de sa redécouverte par Sir Stamford Raffles, nous ne savons rien.

Java passe à la fin du XIXème sous domination hollandaise, et ce sont ces derniers qui vont publier les travaux princeps sur le monument.

Malheureusement pour nous, eux aussi, comme les mots sanskrits, ont des noms imprononçables et non mémorisables (est-ce vraiment un hasard ?).

Cette fin du XIX coïncide avec le développement de la photographie, et l’étude du Borobudur sera un des premières à bénéficier de cette nouvelle technique.

Ainsi, ce beau cliché pris par Isidore van Kinsbergen en 1873.

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Entre 1926 et 1931, N.J. Krom et Th. Van Erp vont répertorier et photographier les 2500 mètres de sculptures et de bas reliefs. Ils seront à l’origine de la nomenclature « Krom et Van Erp » qui permettra de classer chaque panneau sculpté avec précision dans ce dédale de pierre.

De 1975 à octobre1982, des travaux pharaoniques de conservation vont être menés par le gouvernement indonésien et l’UNESCO. En effet, le monument, fragilisé par les infiltrations et le passage du temps menaçait de s’effondrer sous son propre poids.

 

Depuis 1814, les différents sondages et travaux de conservation vont permettre de faire quelques découvertes assez troublantes, mais nous n’allons en considérer que deux.

 

 

La première, la fameuse « base cachée » a été faite en 1885 par Ijzerman.

Alors qu’il faisait déplacer des pierres du soubassement du monument, il mit à jour 160 panneaux sculptés, dont certains encore inachevés. Il les photographia et reconstruisit le soubassement à l’identique. Au cours de la campagne 1975-1982, ces panneaux furent à nouveau dégagés. On se demanda alors si il fallait les laisser au jour. Des considérations financières, architecturales (le soubassement entoure le monument proprement dit et lutte contre son affaissement), et aussi religieuses (on le verra plus tard) ont fait que les archéologues ont préféré  le recouvrir de nouveau, à l’exception de 5 panneaux.

 

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  Cliché pris en 1885 montrant l'excavation faite par Ijzerman dans le soubassement et surtout la base cachée avec ses panneaux sculptés.

 

 

La seconde, faite dans les années 1950 par un architecte japonais, Chihara Daigoro est le socle d’un gigantesque stupa qui aurait dû occuper la place des trois derniers niveaux circulaires du monument actuel. Ce stupa aurait eu une hauteur et un diamètre de 50 m. On pense que les concepteurs ont été obligé de modifier leur projet initial à cause du risque présumé d’affaissement, ou à la suite de défauts structurels apparus en cours de construction.

 

Le problème de l’interprétation du Borobudur est que nous ne pouvons nous reposer que sur des conjectures et qu’en plus, personne ne sait si il faut prendre en compte ces deux derniers éléments architecturaux : la base qui est cachée, et le stupa qui n’a pas été réalisé.

 

Prochaine note : une tentative d’interprétation avec, contrairement à celle-ci, plein de mots sanskrits bien longs et compliqués.

 

 

 

 

 

Vous voulez dès à présent jeter un coup d'oeil au monument, sans attendre la fin ? Pas besoin de prophylaxie anti paludéenne, ni de sauter dans un avion, ça se passe ici.

14/08/2007

Cas clinique difficile (la réponse).

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Voici donc la photo des responsables des petits ennuis présentés par nos deux jeunes gens (qui sont des proches).

 

Pour en savoir plus sur ces sympathiques légumes, et notamment sur la bétacyanine, c’est ici.

09:10 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (4)

13/08/2007

Gilgames.

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Ou Gilgamesh, mais l’homme qui porte ce nom, et son histoire m’ont toujours fasciné.

Adolescent, j’avais récupéré un livre de légendes assyriennes que ma mère avait eu en prix à l’école, et c’était déjà mon histoire favorite.

Gilgamesh m’a toujours suivi en filigrane.

J’ai acheté il y a quelques années le bouquin de Jean Bottéro, et je l’ai dévoré.

J’ai donc dévoré cet article du Monde qui est tout à fait remarquable, notamment la phrase suivante:

"Jusqu'au XIXe siècle, la tentation est forte de voir dans la Bible un savoir d'autant plus total qu'il est présumé inspiré par Dieu lui-même. On pensait que l'histoire était inscrite dans la Bible ; il fallait désormais inscrire la Bible dans l'histoire."

 

 

Gilgamesh l'immortel
LE MONDE | 13.08.07
© Le Monde.fr

21:25 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)

Une excellente question.

Les hommes sont plus volages que les femmes, tout le monde le sait.

Cette vérité est aussi intangible que de dire que le soleil se lève à l’est.

D’ailleurs toutes les études le disent.

Par exemple celle-ci: dans une population hétérosexuelle, les hommes ont en moyenne 12.7 partenaires, contre 6.5 pour les femmes au cours de leur vie.

Soient près de 95.38% de partenaires en plus par rapport aux femmes [100*((12.7-6.5)/6.5)].

 

On vous le disait bien, que les hommes sont volages…

 

Mais est-ce possible ?

Une non réponse dans cet article du NYT.

 

  

Pour ma part, je privilégierais une origine extraterrestre.

Cela expliquerait beaucoup de choses.

 

Cas clinique difficile.

Aspect de méléna chez une infirmière de 20-25 ans, sous pilule, sans antécédent.

Elle se plaint d’une petite douleur péri ombilicale.

Mêmes symptômes chez son compagnon quelques heures plus tard, même âge, sans traitement et sans antécédent.

 

Alors ?

16:59 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (9)