31/07/2007
Au prochain !
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28/07/2007
La course au mouton sauvage.
Fini tout à l’heure.
Je ne vais pas paraphraser les commentaires de l’article de Wikipedia, et des usagers d’Amazon que je trouve pertinents.
Mais, j’ai beaucoup aimé les moments ou une discrète pointe d’irréel vient pimenter le triste réel de ce cadre tokyoïte, notamment l’enchevêtrement d’un Japon industrialisé, urbain, déshumanisé, d’une paire d’oreilles magiques et bien sûr du véritable héros du roman, le fameux mouton, magique lui aussi.
Les descriptions de Murakami m’ont en tout rappelé l’ambiance douce amère du blog de Remka, ses dessins et ses écrits.
J’attaque « Au sud de la frontère, à l’ouest du soleil ».
19:28 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (3)
24/07/2007
L’inconnu de l’Elysée.
J’ai terminé hier au soir ce bouquin qui se lit très bien.
Je l’avais acheté à sa parution, puis l’avais un peu prendre la poussière sur ma table de nuit.
J’avais même en effet un peu regretté de l’avoir acheté.
Une époque déjà révolue, l’impression de le connaître via le miroir de la presse, mon faible intérêt pour la politique contemporaine, tout concourait à me faire reporter sa lecture.
Et bien, je l’ai littéralement dévoré.
Péan, homme de gauche, comme il aime à le rappeler a été conquis par cet homme, et ça se voit.
Il décrit Chirac comme un homme immensément cultivé, même si sa culture est essentiellement extra-occidentale, profondément humain et humaniste. Au cours de sa vie politique, il n’a jamais répliqué contre les attaques, laissant le champ libre à ses détracteurs. Il a beaucoup donné de coups (notamment à Giscard) mais une fois à la tête de l’Etat, il n’en a plus rendus.
Chirac met au premier plan des thèmes qui me semblent ausi fondamentaux que le dialogue interculturel, la lutte contre l’exclusion, le racisme, l’antisémitisme, et plus récemment la lutte pour la sauvegarde de l’environnement.
Quand on termine le livre, on se pose tout de même une question : qu’en a t’il fait durant 10 ans ?
Péan effleure un bilan contrasté, qui de toute façon ne pourra être soupesé loyalement que dans quelques années.
Se posent alors d’autres questions : un sage est-il le plus à même de gouverner un pays ? Peut-on encore faire confiance à la presse, notamment celle qui se présente comme la meilleure dans notre pays ? La dictature de l’image est-elle si totale qu’elle en vient à effacer l’homme qu’il y a derrière ?
Je ne regrette pas qu’il soit parti. Sa fin de règne a été difficile. Plus que tout, sa place n’était ni chez nous, ni à notre époque.
Ce que je regrette, c’est que les français ne le découvriront qu’au lendemain de sa mort en lisant avidement des notices, elles aussi convenues.
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