29/11/2007
Gandhi.
Je viens d’attaquer la biographie de Gandhi écrite par J. Attali (« Gândhî ou l’éveil des humiliés ». Editions Fayard).
Comme je m’y attendais, le texte est très bien écrit et plaisant à lire.
Au point où j'en suis, le monde vient de se plonger dans la grande guerre de 1914-1918, mais en feuilletant les documents publiés dans le bouquin, j’ai trouvé cette lettre étonnante qui n’est jamais parvenue à son destinataire :

(Cliché pris par J. Attali).
Ghandi fait référence à la "Sathiâgraha" concept plus complexe qu'il n'y parait à première vue et qu'il éclaire un peu dans les quelques lignes suivantes:
« En appliquant le Satyagraha, j'ai découvert, dans les dernières manifestations, que la poursuite de la vérité n'admettait pas que la violence soit imposée à son opposant, mais qu'il doit être sevré de l'erreur par la patience et la sympathie. Pour ce faire, ce qui apparaît comme vrai pour un doit apparaître faux pour l'autre. Et la patience signifie souffrance personnelle. En bref, la doctrine signifie la revendication de la vérité, pas par infliction de la souffrance sur l'adversaire mais sur soi. »
On peut aussi retrouver le texte du courrier à "Herr Hitler" page 156 de ce document tiré de «gandhiserve.org ».
09:10 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)
28/11/2007
Rent a car.
Scène banale à la sortie de l’hôpital, alors que je m’apprêtais à récupérer ma voiture : un camion de location arrêté en biais au milieu de la rue alors qu’il tournait visiblement à gauche.
Ce qui m’a fait regarder d’un peu plus près la scène est la remarque faite à haute voix par un automobiliste coincé derrière : « Si vous bougez, vous cassez tout ! ».
Et c’est là que je me suis rendu compte de ce qui rendait totalement perplexe trois jeunes gens sur le trottoir, visiblement ceux qui ont loué le camion.
Attention, il faut suivre, c’est un peu visuel et difficile à expliquer. Le conducteur a tourné à gauche en mordant un peu sur le trottoir, juste à la bifurcation de la ruelle un peu étroite.. Le camion s’est donc soulevé en même temps que la roue avant gauche (logique).
Le problème, c’est que quand la roue est redescendue dans le caniveau de la ruelle, la carrosserie s’est « empalée » sur un des gros poteaux en métal qui empêchent normalement de se stationner sur les trottoirs. Le poteau est bigrement solide, il n’a pas plié.
Encore une histoire de déménagement qui tourne mal…
19:40 Publié dans ma vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (3)
27/11/2007
Le poids de la conscience.
Encore un excellent article du NYT (je regrette l’absence d’édition française du NYT tellement Le Monde me semble plonger dans les abysses): l’expérience d’un psychiatre américain en tant qu’auxiliaire de vente de produits pharmaceutiques.
A mettre en relation avec un article de PLoS d’avril 2007 dont j’avais déjà parlé.
08:55 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (4)