01/04/2007
Les lieux de culte dans SL.
Ce matin, petite ballade thématique dans SL.
J’ai exploré les lieux de culte des trois grandes religions monothéistes.
J’ai donc fait « classique » ; amateurs de cultes nouveaux et exotiques, vous allez donc être déçus.
J’ai retrouvé la liste de ces lieux à l’étage d’une jolie maisonnette, située à un jet de pierre virtuelle de la mosquée de Chebi.
Première religion, l’Islam.
Mosquée de Chebi
Il n’y a actuellement que trois mosquées, dont aucune n’est utilisée pour le culte. La mosquée de Chebi, dont j’ai déjà parlé ici gagne haut la main en terme de beauté et d’ambiance. Pas de culte, pas de centre culturel, SL ne s’intéresse qu’à l’architecture musulmane.


Mosquée Hassan II.
Deuxième religion, le judaïsme.
Plusieurs synagogues (une demi douzaine, environ), un centre culturel et un musée de l’holocauste.

Pas d’offices religieux programmés, je ne sais pas si un rabbin officie en ces lieux. Chaque bâtiment a une mezouza à sa porte. J’ai essayé de porter la kippa qui était proposée à l’entrée du centre culturel. Comme vous le pouvez le constater, soit j’ai fait une erreur de manipulation, soit j’ai pris une taille trop grande.


Je n’ai pas osé essayer les phylactères !
On trouve aussi une reproduction d’un fragment du Mur. Mais à ma connaissance, pas de possibilité d'y glisser un papier!
Troisième religion, le christianisme.
C’est la religion largement la plus représentée dans SL.
Deux types de lieux.
Le premier est là uniquement pour l’architecture. Pêle-mêle, on y retrouve une (mauvaise) reproduction de Notre Dame, des cathédrales plus ou moins néo-gothiques ou néo-romanes. En général, leur qualité est assez pauvre.
Il y a quand même quelques belles choses, notamment « l’église du dragon rouge », petite, mais pleine de charme, une reproduction très colorée de Saint Paul à Londres et de l’Eglise de Saint Guilhem le désert.
Saint Guilhem le désertSaint Paul à Londres
L’église du dragon rouge
On retrouve aussi le monastère « Felix Meritis » au beau milieu de champs d’oliviers.


J’ai un peu discuté avec Man Monnett, son créateur hollandais. Il s’est inspiré de monastères italiens, français et espagnols pour créer le sien.
Enfin, une toute petite église dédiée à la communauté homosexuelle : l’église de Saint Sébastien.

Deuxième type, les lieux de culte à proprement parler.
A l’entrée, on trouve un panneau avec l’heure des offices.
Ce sont surtout des églises évangélistes, pas étonnant quand on sait le dynamisme de ces dernières dans la vie réelle.

L'architecte est un adepte du LSD, de toute évidence!
Saint Star-Trek, priez pour nous!

Uhmmm...
Une "megachurch" virtuelle
Comme vous pouvez le voir sur les clichés, on y retrouve vraiment de tout, du plus kitch au plus inattendu.
J’y ai même récupéré une bible qui est consultable.
Bon, c'est vrai, je ne sens pas ma force...
Je n’ai quand même pas poussé le vice jusqu’à assister à un office.
La prochaine fois, je vais tester pour vous les autres religions, notamment celles n’existant que sur SL.
Ca promet d’être grandiose !
Ceux qui ne croient pas et qui sont inquiets pour leur santé, j'ai trouvé ce magnifique scanner à vendre pas cher (200 L$, soit moins de 1 euro) et à installer chez soi.

13:45 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (2)
31/03/2007
La garde.
Nuit bien agitée ce vendredi, après une nuit déjà blanche lundi. Et ce matin, astreinte à la clinique.
Cette nuit c’est un jeune homme de 28 ans qui a été réopéré pour une endocardite aortique récidivante.
Entrée au bloc à 8h00, sortie à 00h30.
Le chirurgien m’a tiré du lit pour faire une ETO (échographie trans oesophagienne)au bloc, parce que le patient qui s'y trouvait encore, se dégradait. En fait, sa réparation n’a pas tenu et une nouvelle fuite mitrale est apparue.
Vous allez me dire : fuite mitrale pour une endocardite aortique ?
Et oui, les appareils valvulaires, notamment leur squelette fibreux sont confluents. Les grosses endocardites bactériennes transforment les tissus de cette zone en carton humide sur lequel le chirurgien ne peut pas faire de points solides.
J’ai remis une voie centrale en réa et un cathéter veino-veineux pour une probable dialyse.
Cette nuit, j’étais plutôt content de faire ces gestes techniques sans anicroche. La suite a été un peu plus houleuse, et j’ai du augmenter toutes les amines pour lui maintenir une tension artérielle acceptable.
Ce n’est que ce matin, en discutant avec l’anesthésiste qui m’a relevé, que je me suis rendu compte que ce pauvre type n’avait que 28 ans.
Encore une fois, L'Étrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde.
En réa, je déshumanise complètement, car c’est la nuit, et mon contact humain se limite au personnel et à des patients intubés ou non, mais qui ont rarement envie de faire la conversation. Dans ce cas, le côté technique m’attire. Pas forcément monter (ou descendre) des tuyaux, mais optimiser un respirateur, un pacemaker externe ou changer les vitesses des pousses-seringues (en prévenant les infirmières, sinon ça les énerve).
Le jour, c’est l’inverse : assez peu de technique hormis les explorations complémentaires (échographies, döpplers, épreuves d’effort) pendant lesquelles on parle toujours. La plus grande part du métier reste relationnelle et clinique. J’aime beaucoup ce côté, même si il m’est probablement moins naturel que le premier.
Ce matin, je suis fatigué et j’ai envie de ne voir personne. Par contre, j’aurais volontiers curarisé certains patients pénibles (quelle belle invention, ce curare…).
Les deux côtés ne se portent pas ombrage, hormis qu’il m’est parfois difficile de compatir à ce que je considère être des petits bobos après avoir vu sortir dans les nuits précédentes des chirurgies cardiaque houleuses.
Et ce d’autant plus, qu’en cardiologie aussi, il existe de grandes tragédies.
°O°O°O°O°O°O°
Aucun lien avec ce qui précède, mais j’ai découvert depuis peu ce site.
Plein de livres en texte intégral : de Sun Tzu à Alain-Fournier.
Edition 19h02 à la suite du commentaire de Hellcat
11:30 Publié dans ma vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (8)
29/03/2007
J’ai envie de me faire Lala.
Pendant que Guillaume est à l’école, et pour être un peu tranquille avec Sally, nous mettons Thomas devant un DVD des Teletubbies.
Donc depuis des années, on a les babillements de Lala, Po, Dipsy et Tinky winky en musique de fond.
Impossible de baisser le son, sinon Thomas vient nous chercher.
Comment voulez-vous ne pas devenir pervers avec le temps ?

11:05 Publié dans ma vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (3)