19/09/2008
Un patient et les médecins
- Vous avez mal dans la poitrine, pérore un cardiologue, je vais vous faire une coronarographie !
- Mais non, mais non, c’est un reflux, s’exclame un gastro-entérologue, en avalant de travers, il faut commencer par une fibroscopie gastrique, et pendant qu’on y est, une coloscopie.
- « Une fibroscopie, oui, mais bronchique ! », souffle un pneumologue.
- Vous n’y êtes pas, dit en s’approchant, la main sur son dos vouté, le rhumatologue. «On va mettre des corticoïdes, et on verra ce que c’est, après».
- « Surtout pas de corticoïdes, ça va tout faire flamber », hurle la dermatologue qui venait juste de sortir de son bain d’argile. C’est un cas typique de zona thoracique ! on va quand même faire une biopsie, au cas ou…
- « Pouvez-vous me parler de votre mère… » Intervient alors le psychiatre, arrivé en dernier.
Le ton monte, des revers de blouses sont agrippés. Chacun, certain de son diagnostic, voulant passer avant les autres au nom de la confraternité.
Or, c’est juste à ce moment qu’un généraliste fatigué par sa longue route, car il venait de parcourir plusieurs villages semblables à celui-ci, fit son entrée.
Après avoir soupesé la situation, il soupira et leur dit :
« Tu lui a rempli son formulaire de demande de 100% ? Et pendant que tu y es, fais-lui son arrêt de travail ! »
19:12 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (5)
Un éléphant et les aveugles (2).
Aujourd’hui, sur Wikipedia, j’ai trouvé cette superbe interprétation de ce vieux conte indien tellement plein de sagesse (article de Wikipedia).
08:41 Publié dans Divers et variés | Lien permanent | Commentaires (2)
18/09/2008
Objets, avez-vous donc…
Une âme ?
Imaginez la scène.
Je suis à mon bureau et je tape tranquillement ma note sur les « post-it ».
D’un seul coup, j’entends une voix grave qui vient du devant de mon jean noir : « Lawrence, Lawrence ! ».
Je fais un bond. Mais comment connaît-il mon prénom ?
Après un petit moment d’inquiétude, je me rends compte que c’est mon portable, qui de la poche avant, et malgré le verrouillage, avait décidé d’appeler de son propre chef un copain.
Il faut que je diminue le café...
06:47 Publié dans ma vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (3)