Cuisine interne.

Les plus observateurs ont remarqué que Grange Blanche avait vu son certificat HONCode renouvelé.

La fondation HON a émis principalement une remarque.

Cet organisme genevois accrédite des sites de santé, il s’est donc étonné du relatif faible nombre de billets que je consacre au domaine de la santé.

Sur le coup, j’ai répondu qu’en effet, dernièrement, un peu saturé par le métier, j’avais surtout parlé de tout sauf de médecine.

Puis après, j’ai cherché à savoir combien de billets j’avais consacré au domaine de la santé depuis le début.

Sur 1309 billets, celui-ci compris, 42% parlent de médecine, 58% d’autre chose.

 

 

Les vacances passées, je vais essayer de tendre vers le 50/50, et accentuer un peu la coloration médicale de Grange Blanche, qui fait quand même sa spécificité.

Pour des problèmes de confidentialité, évoqués de façon générale ici, je vais repenser les notes qui concerneront des patients spécifiques. Je n’ai pas encore de conduite à tenir bien claire, peut-être suivre les règles de l’HIPAA, voire ne plus parler de patients en particulier. A voir.

Par ailleurs, j’aimerais faire, mais l’idée est encore vague, est d’écrire des billets en collaboration avec quelqu’un d’autre ou de publier des textes d’autres personnes. J’ai déjà publié des billets d’autres auteurs (notamment celui-ci) et l’expérience m’a paru être très positive.

Si vous avez des idées sur un domaine cohérent avec l’univers de Grange Blanche, et que vous voulez publier un texte sur le blog, ou le co-écrire avec moi, n’hésitez pas à vous manifester.

Enfin, si Zeclarr est d’accord (et si il n’est pas trop pris par son activité trépidante), j’aimerais aussi bien mettre sur rails dans les 2-3 mois qui viennent une troisième édition du carnaval de blogs médicaux.

 

Miroir, miroir

J’ai découvert grâce à Mamzelle Allo que l’étude à laquelle pas mal d’acteurs de la blogsphère de la santé ont participé l’an dernier a été publiée.

C’est ici.

 

Publicité directe pour le consommateur.

Vous connaissez ce terme, « DTC » (Direct To Consumer en anglais).

Il s’agit d’une publicité pour un produit de santé, voire un médicament ou un dispositif médical qui s’adresse directement aux consommateurs.

Ce type de publicité est (assez) rigoureusement contrôlée en France, malgré une énorme pression de l’industrie pharmaceutique.

J’ai déjà insisté sur les conséquences désastreuses que pourrait avoir une légalisation de ces pratiques au niveau européen, donc français.

Voir/revoir notamment:

De l’intoxication

Lincoln et son castor

C’est byzantin ou Byzance ?

On nous aurait trompés ?

Il faut faire confiance à l’industrie pharmaceutique

Havidol

 

 

Maintenant, vous voulez profiter des bénéfices apportés par la DTC, mais sans avoir à en supporter les coûts de fabrication.

 

Ce site, et ce site sont faits pour vous.

 

Pour zéro euros, et en quelques minutes, ils vont vous permettre de créer une campagne publicitaire complète.

 

 

 

 

Il ne vous reste plus qu’à mettre votre produit sur le marché !

Ne vous inquiétez pas pour les coûts de recherche et développement, un simple placebo suffira ! Comme pour un certain nombre de médicaments, la publicité est mère de l'efficacité.

Presque aucun rapport avec la phrase précédente, mais toujours drôle et instructif pour peu que l'on se donne la peine de lire le document, je vous conseille de lire les comptes-rendus de la "Commission chargée du contrôle de la publicité et de la diffusion de recommandations sur le bon usage des médicaments". Le dernier en date est ici (pour les gourmands courageux, les derniers sont là, pour les non courageux, le rapport d'activité 2007 est pas mal non plus). 

 

 

Découvert via le toujours excellent davidrothman.net.

 

(Les deux sites sont des sites commerciaux que je ne cautionne pas et avec lesquels je n’ai aucune affiliation financière ou autre. Ils profiteront de mes liens hypertextes, mais j’ai jugé qu’il aurait été dommage de vous priver de ces petites merveilles d’ironie.)