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27/08/2008

Le bout du bic.

Coronarien ou pas ?

Quel risque opératoire ?

Epreuve d’effort ou rien ?

Quel âge peut bien avoir la fille? Est-ce sa fille?

 

Plongé dans un abîme de réflexion derrière mon bureau en contreplaqué d’attaché-vacataire du CHU, je suçote négligemment et inconsciemment le bout de mon bic noir.

J’ai pris une grande inspiration avant de reposer une nouvelle fois les mêmes questions, mais tournées différemment.

Je n’aurais pas dû.

J’ai presque inhalé le petit bouchon, me suis redressé brutalement sur ma chaise, et me suis mis à tousser bruyamment.

Le père et la fille supposés se sont regardés.

 

Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression qu’ils étaient beaucoup moins réceptifs à ce que je leur ai raconté ensuite.

Difficile de parler de façon convaincante de risque opératoire cardiovasculaire quand on vient juste de recracher dans sa paume droite un bouchon de bic noir tout baveux avec des bruits hydro-aériques…

 

26/08/2008

Indestructible.

Ou presque.

Cette bactérie l’est : Deinococcus radiodurans.

Je ne sais pas si elle est pathogène pour l’homme.

En tout cas, il faudra peut-être s’alarmer si elle le devient.

Certains pensent même qu’elle a une origine extra terrestre, de Mars, plus précisément.

Ca ne me semble pas si fou que cela. Sur la photo, on constate clairement qu’elle est verte…

 

 

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Source: Wikipedia

Copinage et quelques réflexions.

 

Je voulais vous signaler cet article récent, « Décryptez les logos de la Toile ! » de Philippe Eveillard, publié le 03/06/08 dans la « Revue du praticien médecin générale », mis à jour le 23/08/08 et disponible gratuitement sur NePHROHUS.

Cette évolution, du payant-papier au gratuit-en ligne n’est pas sans m’évoquer cette présentation, du même auteur.

 

J’ai lu cet article en ligne arrive exactement au moment où je me suis intéressé à la syndication et au partage, c'est-à-dire ce dimanche.

Certains ont pu le remarquer, j’ai rajouté en haut de la colonne de gauche deux boutons permettant l’utilisation de sites de partage et de syndication tels que Delicious, Netvibes, Digg, Bloglines…

 

La seconde partie de l’article concerne « Creative Commons ».

 

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Vous trouverez aussi ce logo dans ma colonne de gauche. Philippe Eveillard constate que je suis le seul à l’utiliser dans la blogsphère médicale française.

Je n’en tire aucune fierté, d’autant plus que l’adhésion à ce contrat n’en est pas une.

« Creative Commons » ne réaffirme pas une « propriété intellectuelle » qui va de soi, mais précise simplement quelles sont les conditions selon lesquelles j’autorise l’utilisation des textes publiés dans ce blog.

 

Je rappelle ces conditions :

 

« Vous êtes libres de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.

 

Selon les conditions suivantes :

 

Paternité. Vous devez citer le nom de l'auteur original de la manière indiquée par l'auteur de l'oeuvre ou le titulaire des droits qui vous confère cette autorisation (mais pas d'une manière qui suggérerait qu'ils vous soutiennent ou approuvent votre utilisation de l'oeuvre).

 

Pas d'Utilisation Commerciale. Vous n'avez pas le droit d'utiliser cette création à des fins commerciales.

 

Pas de Modification. Vous n'avez pas le droit de modifier, de transformer ou d'adapter cette création. »

 

 

 

 

Je pensais que c’était assez clair, et que « Creative Commons » était assez répandu pour que tout le monde comprenne cette philosophie.

 

Mais l’article de NePHROHUS et une petite histoire qui m’est arrivée ce dimanche, décidemment chargé, m’ont fait comprendre qu’il n’en était rien.

 

J’ai remarqué qu’un lien menant sur une de mes notes provenait de la page d’un catalogue de vente de livres par correspondance.

Les auteurs de cette page ont « agrégé » les notes de plusieurs blogueurs (médicaux,, en l'occurence puisque l'agrégation est contextuelle avec les bouquins mis en vente) dont une des miennes.

 

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Copie d'écran du site le 24/08/08.

 

Aucune attribution de paternité, une utilisation commerciale, puisque adossée à un catalogue de vente par correspondance, et cerise sur le gâteau, une modification de la note initiale ("obsessionnels-inquiets" devenus "obsess").

 

J’ai donc écrit à l’administrateur qui a promis de retirer mon blog de ce flux, et m’a précisé que cette page était une page de test.

 

Peut-être que je pinaille beaucoup. En fait, je ne sais pas trop. Mais cette utilisation me gène, contrairement à celle qu'en fait par exemple Opimed et son agrégateur "Sedna" qui utilise aussi une partie de mes notes.

Cette histoire m’a fait toucher du doigt l’importance de préciser, et repréciser en cas de mauvaise compréhension mes conditions d’utilisation de mes notes (je n’utilise pas le terme «d’œuvre » que je trouve très prétentieux).

Malheureusement, il faut bien le dire, les créateurs de contenu sur le net sont une cause majeure de ce manque de considération pour le travail d’autrui.

J’en fais partie, car j’utilise souvent des œuvres sans demander d’autorisation aux auteurs, quoique j’en attribue toujours la paternité. J’essaye tout de même autant que possible de piocher dans les œuvres libres de droits, notamment dans Wikipédia.

Est-ce que le fait que je n’utilise pas ces œuvres dans un but commercial (« Grange Blanche » ne me coûte rien, et ne me rapporte rien) suffit à me dédouaner de toutes les contraintes de l’utilisation de la propriété intellectuelle d’autrui ?

Je ne le pense pas, et cette histoire d’agrégateur m’a fait réfléchir.

 

N'hésitez pas à commenter et préciser.

 

 

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Modification du 26/08/08, 10h30: petite remarque pour Philippe Eveillard, si il passe par ici,  je viens de me rendre compte qu'Opimed est aussi écrit sous licence CC.

 

09:28 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (5)