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10/03/2007

NLTAVR…STENT !

Une histoire étonnante aux Etats-Unis.

Un coronarographiste de 55 ans aurait implanté 25 stents non nécessaires chez ses patients.

Il démissionne de son poste et met en cause un défaut de vision.

 

Voir une sténose là où il n’y en a pas, parce que l’on y voit moins bien…

Curieux.

 

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Mais cette histoire m’ouvre les yeux (si j’ose dire).

Ce défaut visuel spécifique et méconnu jusqu’à présent est à mon avis transmissible, et qui plus est, extrêmement contagieux.

 

L’histoire sur theheart.org, (ici) et (ici).

Des gris aux rouges.

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De garde cette nuit (pas la peine d'agrandir la photo sur le badge, ce n'est pas le mien!).

Un pauvre monsieur qui se remet bien mal de sa chirurgie cardiaque.

Encombré et surinfecté, on lui fait de la C-PAP (en fait, de la C-PAP du pauvre avec une valve de Boussignac).

En début de garde, alors que le médecin qui me fait la relève semble optimiste, je subodore une intubation de nuit.

Celle-ci survient à 1h00.

Au décours de l’intubation, l’infirmier de nuit qui fixait le « lac » à mes côtés me dit « Attention !».

J’ai juste le temps de repousser l’extrémité de la sonde qui pointait vers mon nez avant que ne survienne une éruption de liquide gris et épais.

Je le regarde : son visage est gris pâle et ses genoux marbrés violacés.

Evidemment il fait un superbe collapsus de reventilation que je mets bien 45 minutes à juguler.

 

Ce matin, pour me changer les idées, je suis allé faire un tour à un salon d’art contemporain qui a lieu toutes les années.

J’ai retrouvé avec plaisir les œuvres du peintre Daniel Timmers que je surveillais du coin de l’œil depuis la dernière édition (ici). Ses femmes ont pris de l’ampleur (il a un peu délaissé le format 20*20cm pour 50*40 et au delà) mais ont gardé tout leur charme.

J’ai discuté longuement avec lui et sa femme (j’espère ne pas faire d’impair). Pour ne rien gâcher, ils sont charmants, gentils et abordables.

Ici, on est bien loin de l'auto contemplation et du jargon artistique qui tend volontiers vers l’inintelligible.

Rien n’est le fruit du hasard, il empaquetait déjà trois toiles vendues alors que le salon n’entame que son deuxième jour.

Il m’a aussi proposé de m’envoyer des photos de ses nouvelles toiles afin de les afficher sur ce blog. J’ai accepté avec empressement.

J’ai acquis ce portrait plein de mélancolie d’une femme qui pleure.

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Il a remplacé au dessus de mon bureau « Audrey » qui est passée dans notre chambre.

 

J’y ai aussi croisé, comme l’an dernier, les œuvres de Bocaj, et de Tempier.

 

Enfin, une œuvre beaucoup plus sombre ressort de cette édition : celle de Zura, artiste danois (site web).

Si j’avais eu le budget, je me serais laissé tenté.

Les deux images ci-dessous ne représentent pas les toiles que j’ai aimées, mais donnent une bonne image d’ensemble. Les tonalités dominantes  sont sombres, grises et blafardes.

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Il peint sur du tissu imprimé (ou du papier peint ?) ce qui lui permet de représenter des robes avec des voiles diaphanes et inquiétants. La plupart de ses femmes en robes de soirée et avec une rose cousue sur l'épaule pointent des revolvers de gros calibre vers une cible (un homme ?) situé hors du tableau. Le genre de toiles pas très faciles à accrocher dans une chambre ou un salon, mais le travail est intéressant.

Dommage, il n’était pas présent sur son stand.

J’espère qu’il reviendra l’an prochain.

14:25 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (2)

09/03/2007

La vie d’après.

Un jeune patient, artisan indépendant, passé très près de la mort. Il se souvient distinctement avoir entendu le réanimateur dire à sa femme qu’il ne passerait pas la nuit :

 

- Vous savez, Docteur, depuis l’accident, je n’envisage plus la vie comme avant.

- Cela ne m’étonne pas.

- J’ai de l’argent liquide à la maison. Dès que je sors, on va aller au « Center Parcs » pour tout claquer !

- Vertigineux...