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12/07/2007

Contre sens.

Hier, en faisant un döppler des troncs supra aortiques, je devisais avec un patient.

Nous contrebalancions les progrès médicaux exponentiels faits en peu de temps et la détérioration croissante de l’hygiène de vie dans nos pays industrialisés qui a exactement l’effet inverse, celui de raccourcir et d’altérer la vie.

 

Nous avions la même phrase en tête : nous creusons notre tombe avec notre fourchette.

Et depuis quelques jours, je me délecte de cette note de ma psychiatre dyslipidémique préférée, qui, elle, contrairement à moi a eu le courage de se faire doser son cholestérol.

 

« Adieu, beurre, crème et chocolat... » conclut tristement Shayalone.

Il va falloir faire des efforts, en effet. Ca vaut pour tous, moi compris, donc (chocolat, chocolat…).

 

Si nous n’y prenons garde, dans chaque chaufferie de nos maisons abandonnées, nous allons trouver sur un mur, marquée en lettres tremblantes de mayonnaise l’accusation terrible :

« Homard m’a tuer ».

La curée.

Je conseille la lecture de cet article du Washington Post à ceux qui s’intéressent (comme moi) à la situation en Irak.

A propos du gouvernement irakien :

"The government is unable to govern, we have spent a lot of energy and treasure creating a government that is balanced, and it cannot function."

 

Ce n’est pas un dangereux défaitiste activiste de gauche  qui parle, mais le directeur de la CIA, un général 4 étoiles.

Le réquisitoire qui suit s’oppose point par point à la vision « churchillienne » de la victoire qu’a fait entrevoir Bush le matin même au cours d’une table ronde à la Maison Blanche.

 

L'article n'est pas de n'importe qui: Bob Woodward  lui même.

Une information honnête et équilibrée.

Un article du NYT de ce matin m’a fait découvrir cette campagne publicitaire « virale » orchestrée par Bayer pour promouvoir un antalgique, l’Aleve chez les  25-49 ans.

C’est du naproxène, un AINS.

Vous savez comme moi que les molécules de cette famille ne sont pas anodines.

Nous sommes bien loin de ce que les firmes pharmaceutiques ont promis à nos autorités de régulation la main sur le coeur, c'est à dire délivrer une information de qualité, "honnête et équilibrée". Nous sommes toutefois déjà un peu moins loin de ce qui se passe en réalité sur le terrain. L'exemple est caricatural, voire burlesque mais il sous-tend une volonté froide et réfléchie : dédramatiser et démédicaliser l’absorption de médicaments pour mieux les vendre.


C’est aux EU, et bientôt chez nous (5-10 ans ?) si nous n’y prenons pas garde.

 

¡No pasarán!


(c'est le côté rouge de ma carte UMP qui  prend  le  dessus!!)