« lun. 02 juil. - dim. 08 juil. | Page d'accueil
| lun. 16 juil. - dim. 22 juil. »
15/07/2007
C’est l’été !
Tous les ingrédients y sont :
- Il fait chaud.
- Les premiers hectares de forêts sont offerts en autodafé aux deux déesses tutélaires de l’espèce humaine : la Bêtise ou l’Avidité.
- Le mot canicule commence à faire peur.
- Les gens sont dorés et le plus souvent souriants.
- Les places ou se garer abondent en ville.
- Les petits vieux commencent à y marcher la bouche ouverte.
- Les blogeurs se plaignentde ne plus être lus (moi, si ;-)))
- La maison est vide (femmes et enfants en vadrouille).
Il ne manque qu’une chose : un SMS de P. (Bon, la dernière fois, c’était cet hiver, mais il faisait chaud. C’était presque l’été).
Avant elle me contactait sitôt ma femme partie, mue par un instinct jamais pris en défaut jusqu’à présent.
- Prend-elle de l’âge ? (Comme moi)
- Est-ce que je pense trop à elle ? (Pas tant que ça, pourtant)
- Ou bien file-t-elle le parfait amour ? (Un des deux cas ou l’amour tue l’amitié)
J’ose à peine m’avouer que cette dernière éventualité m’attristerait (Mais bien moins que si elle était ma Miss Kenton).
21:40 Publié dans ma vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (5)
L’effet placebo.
Désolé pour ceux qui croyaient à une nième explication statistiquo-philosophique !
Néanmoins, ma contribution pour l’aide à l’observance :
Meds.
Placebo.
Album "Meds" 2006.
I was alone, Falling free,
Trying my best not to forget
What happened to us,
What happened to me,
What happened as I let it slip.
I was confused by the powers that be,
Forgetting names and faces.
Passersby were looking at me
As if they could erase it
Baby did you forget to take your meds?
Baby did you forget to take your meds?
I was alone,
Staring over the ledge,
Trying my best not to forget
All manner of joy
All manner of glee
And our one heroic pledge
How it mattered to us,
How it mattered to me,
And the consequences
I was confused,
By the birds and the bees
Forgetting if I meant it
Baby did you forget to take your meds?
Baby did you forget to take your meds?
Baby did you forget to take your meds?
Baby did you forget to take your meds?
And the Sex and the drugs and the complications
And the Sex and the drugs and the complications
And the Sex and the drugs and the complications
And the Sex and the drugs and the complications
Baby did you forget to take your meds?
Baby did you forget to take your meds?
Baby did you forget to take your meds?
Baby did you forget to take your meds?
Baby did you forget to take your meds?
Baby did you forget to take your meds?
I was alone,
Falling free,
Trying my best not to forget
11:15 Publié dans Divers et variés | Lien permanent | Commentaires (3)
13/07/2007
No sports!
Du danger de faire de l’athlétisme :
envoyé par Nabukodinozor
Aux dernières nouvelles, la blessure est sans gravité.
23:30 Publié dans Divers et variés | Lien permanent | Commentaires (2)
NNPT
Le NNPT ou NPT c’est le Nombre (Nécessaire) de Patients à Traiter.
Pour vous mettre en appétit (il en faut pour les statistiques), je vous propose un petit test :
Voici 5 façons de présenter les résultats d'une étude concernant l'effet d'une molécule sur la mortalité globale.
Quel est la meilleure, à votre avis ?
- La réduction absolue de la mortalité globale est de 0.9%
- La réduction relative de la mortalité globale est de 22%
- Le nombre de patients à traiter durant 5 ans pour éviter un décès toutes causes confondues est de 111.
- Le nombre de jours de vie gagnés en moyenne par personne est de 16.
- Le nombre de décès évités en traitant 1000 patients est de 9.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Statistiquement parlant, il n'y en a pas vraiment de "meilleure", car ces 5 propositions décrivent la même chose:l’effet de la pravastatine sur la mortalité globale dans l’étude WOSCOPS, dont parlait justement Doudou.
Pourtant, subjectivement, elles vous semblent très différentes.
La proposition la plus flatteuse pour la pravastatine est bien entendu la seconde. Les 4 autres donnent moins envie de prescrire.
Si on parle d’argent, c’est encore bien pire.
Le coût pour 5 ans, par patient d'un traitement quotidien par pravastatine 40 mg dans WOSCOPS (en 1995 et en Grande Bretagne) était de 3444.27 euros.
Donc pour éviter un décès toute cause confondue, il fallait prescrire pour 3444.27*111=382313.97 euros de pravastatine (sur 5 ans).
Aujourd’hui, en France, en utilisant le générique le moins cher (26.93 euros les 28 comprimés), le coût médicamenteux « d’une vie » (quelle horrible expression) est encore de : 111*5*365*(26.93/28)=194833.74 euros (sur 5 ans).
Petite remarque en passant, si vous tenez absolument à prendre votre ELISOR 40 mg, et non un générique, ce coût se montera à 292069.74 euros.
Bien évidemment, je ne prends pas en compte les autres bénéfices des statines (syndromes coronariens et accidents vasculaires évités...), ni l'économie de santé globale faite en évitant ces accidents. Mon but n'est de pas dire qu'il ne faut pas mettre des statines (il faut suivre les recommandations à la lettre), mais d'illustrer ce que représente le NNPT.
5 sources :
- WOSCOPS Study group. Prevention of Coronary Heart Disease with Pravastatin in Men with Hypercholesterolemia. NEJM 1995;333:1301-1308.
- J Caro et coll. The West of Scotland coronary prevention study: economic benefit analysis of primary prevention with pravastatin. BMJ 1997;315:1577-1582.
- Le Vidal 2007
22:55 Publié dans Prescrire en conscience | Lien permanent | Commentaires (1)
Les défibrillateurs implantables sauvent des vies.
08:55 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (3)
12/07/2007
Démographie médicale.
Lemonde.fr fait la « une » aujourd’hui sur le rapport du CNOM (le Conseil de l’Ordre) sur la démographie médicale.
Pour ceux qui veulent se compter, c’est ici (attention,le rapport fait tout de même 38Mo)
Je me suis bien sûr intéressé à la cardiologie et maladies vasculaires.
Nous étions au premier janvier 2007, 4758 en France métropolitaine.
Spécialité encore très masculine, malgré une percée féminine de ma génération, justement (82% d’hommes).
Un homme sur deux a 50 ans et plus, comme une femme sur trois.
A chaque réunion locale, mes congénères et moi nous nous mettions au dernier rang et nous amusions à compter, en nous délectant, les crânes dégarnis, ou blancs, ou teintés, ou replantés.
Au fil des années, je me rends compte que d’autres, plus nombreux à chaque fois, s’assoient derrière nous. Et nous commençons à entendre des ricanements.
Dans 10-15 ans, nous allons nous sentir bien seuls.
Si vous regardez la carte de répartition, vous pouvez remarquer que certains d’entre nous peuvent se voir nettement, et même se faire signe.
Pas rassurant pour une spécialité qui peut être agitée parfois.
Mais dans d'autres endroits, comme pour l'ensemble de la profession,vous constaterez qu'il y a presque plus de cardiologues que de cardiaques. La densité variant de 6.4 à 14.2 pour 100.000 habitants, soit un rapport assez hallucinant de 2.22 entre les extrêmes.
22:25 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (1)
Contre sens.
Hier, en faisant un döppler des troncs supra aortiques, je devisais avec un patient.
Nous contrebalancions les progrès médicaux exponentiels faits en peu de temps et la détérioration croissante de l’hygiène de vie dans nos pays industrialisés qui a exactement l’effet inverse, celui de raccourcir et d’altérer la vie.
Nous avions la même phrase en tête : nous creusons notre tombe avec notre fourchette.
Et depuis quelques jours, je me délecte de cette note de ma psychiatre dyslipidémique préférée, qui, elle, contrairement à moi a eu le courage de se faire doser son cholestérol.
« Adieu, beurre, crème et chocolat... » conclut tristement Shayalone.
Il va falloir faire des efforts, en effet. Ca vaut pour tous, moi compris, donc (chocolat, chocolat…).
Si nous n’y prenons garde, dans chaque chaufferie de nos maisons abandonnées, nous allons trouver sur un mur, marquée en lettres tremblantes de mayonnaise l’accusation terrible :
« Homard m’a tuer ».
09:50 Publié dans ma vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (5)
La curée.
Je conseille la lecture de cet article du Washington Post à ceux qui s’intéressent (comme moi) à la situation en Irak.
A propos du gouvernement irakien :
"The government is unable to govern, we have spent a lot of energy and treasure creating a government that is balanced, and it cannot function."
Ce n’est pas un dangereux défaitiste activiste de gauche qui parle, mais le directeur de la CIA, un général 4 étoiles.
Le réquisitoire qui suit s’oppose point par point à la vision « churchillienne » de la victoire qu’a fait entrevoir Bush le matin même au cours d’une table ronde à la Maison Blanche.
L'article n'est pas de n'importe qui: Bob Woodward lui même.
09:05 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0)
Une information honnête et équilibrée.
Un article du NYT de ce matin m’a fait découvrir cette campagne publicitaire « virale » orchestrée par Bayer pour promouvoir un antalgique, l’Aleve chez les 25-49 ans.
C’est du naproxène, un AINS.
Vous savez comme moi que les molécules de cette famille ne sont pas anodines.
Nous sommes bien loin de ce que les firmes pharmaceutiques ont promis à nos autorités de régulation la main sur le coeur, c'est à dire délivrer une information de qualité, "honnête et équilibrée". Nous sommes toutefois déjà un peu moins loin de ce qui se passe en réalité sur le terrain. L'exemple est caricatural, voire burlesque mais il sous-tend une volonté froide et réfléchie : dédramatiser et démédicaliser l’absorption de médicaments pour mieux les vendre.
C’est aux EU, et bientôt chez nous (5-10 ans ?) si nous n’y prenons pas garde.
¡No pasarán!
(c'est le côté rouge de ma carte UMP qui prend le dessus!!)
08:45 Publié dans Prescrire en conscience | Lien permanent | Commentaires (1)
11/07/2007
Spartacus.
22:30 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (2)