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26/08/2008

Copinage et quelques réflexions.

 

Je voulais vous signaler cet article récent, « Décryptez les logos de la Toile ! » de Philippe Eveillard, publié le 03/06/08 dans la « Revue du praticien médecin générale », mis à jour le 23/08/08 et disponible gratuitement sur NePHROHUS.

Cette évolution, du payant-papier au gratuit-en ligne n’est pas sans m’évoquer cette présentation, du même auteur.

 

J’ai lu cet article en ligne arrive exactement au moment où je me suis intéressé à la syndication et au partage, c'est-à-dire ce dimanche.

Certains ont pu le remarquer, j’ai rajouté en haut de la colonne de gauche deux boutons permettant l’utilisation de sites de partage et de syndication tels que Delicious, Netvibes, Digg, Bloglines…

 

La seconde partie de l’article concerne « Creative Commons ».

 

Photobucket

 

 

Vous trouverez aussi ce logo dans ma colonne de gauche. Philippe Eveillard constate que je suis le seul à l’utiliser dans la blogsphère médicale française.

Je n’en tire aucune fierté, d’autant plus que l’adhésion à ce contrat n’en est pas une.

« Creative Commons » ne réaffirme pas une « propriété intellectuelle » qui va de soi, mais précise simplement quelles sont les conditions selon lesquelles j’autorise l’utilisation des textes publiés dans ce blog.

 

Je rappelle ces conditions :

 

« Vous êtes libres de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.

 

Selon les conditions suivantes :

 

Paternité. Vous devez citer le nom de l'auteur original de la manière indiquée par l'auteur de l'oeuvre ou le titulaire des droits qui vous confère cette autorisation (mais pas d'une manière qui suggérerait qu'ils vous soutiennent ou approuvent votre utilisation de l'oeuvre).

 

Pas d'Utilisation Commerciale. Vous n'avez pas le droit d'utiliser cette création à des fins commerciales.

 

Pas de Modification. Vous n'avez pas le droit de modifier, de transformer ou d'adapter cette création. »

 

 

 

 

Je pensais que c’était assez clair, et que « Creative Commons » était assez répandu pour que tout le monde comprenne cette philosophie.

 

Mais l’article de NePHROHUS et une petite histoire qui m’est arrivée ce dimanche, décidemment chargé, m’ont fait comprendre qu’il n’en était rien.

 

J’ai remarqué qu’un lien menant sur une de mes notes provenait de la page d’un catalogue de vente de livres par correspondance.

Les auteurs de cette page ont « agrégé » les notes de plusieurs blogueurs (médicaux,, en l'occurence puisque l'agrégation est contextuelle avec les bouquins mis en vente) dont une des miennes.

 

Photobucket

Copie d'écran du site le 24/08/08.

 

Aucune attribution de paternité, une utilisation commerciale, puisque adossée à un catalogue de vente par correspondance, et cerise sur le gâteau, une modification de la note initiale ("obsessionnels-inquiets" devenus "obsess").

 

J’ai donc écrit à l’administrateur qui a promis de retirer mon blog de ce flux, et m’a précisé que cette page était une page de test.

 

Peut-être que je pinaille beaucoup. En fait, je ne sais pas trop. Mais cette utilisation me gène, contrairement à celle qu'en fait par exemple Opimed et son agrégateur "Sedna" qui utilise aussi une partie de mes notes.

Cette histoire m’a fait toucher du doigt l’importance de préciser, et repréciser en cas de mauvaise compréhension mes conditions d’utilisation de mes notes (je n’utilise pas le terme «d’œuvre » que je trouve très prétentieux).

Malheureusement, il faut bien le dire, les créateurs de contenu sur le net sont une cause majeure de ce manque de considération pour le travail d’autrui.

J’en fais partie, car j’utilise souvent des œuvres sans demander d’autorisation aux auteurs, quoique j’en attribue toujours la paternité. J’essaye tout de même autant que possible de piocher dans les œuvres libres de droits, notamment dans Wikipédia.

Est-ce que le fait que je n’utilise pas ces œuvres dans un but commercial (« Grange Blanche » ne me coûte rien, et ne me rapporte rien) suffit à me dédouaner de toutes les contraintes de l’utilisation de la propriété intellectuelle d’autrui ?

Je ne le pense pas, et cette histoire d’agrégateur m’a fait réfléchir.

 

N'hésitez pas à commenter et préciser.

 

 

°0°0°0°0°0°0°0°0°

 

 

Modification du 26/08/08, 10h30: petite remarque pour Philippe Eveillard, si il passe par ici,  je viens de me rendre compte qu'Opimed est aussi écrit sous licence CC.

 

09:28 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (5)

25/08/2008

Cocorico ?

Encore une publicité directe destinée au consommateur étasunien.

Mais cette fois, le produit, le zolpidem, est commercialisé par Sanofi-Aventis, un laboratoire bien de chez nous.

Un coq pour un labo français, c’est assez drôle.

 

Le site web est grandiose (presque autant que celui de "Lincoln et son castor"), je vous conseille « Play the game » en haut de la page et au centre.

Sanofi-Aventis a aussi utilisé Youtube pour diffuser son message via cette chaîne.

Dans les abonnés à cette chaîne, vous reconnaîtrez John Mack qui est l’administrateur de l’excellent Pharma marketing Blog, d’où je tiens cette histoire.

 

Finesse (2).

J’avais déjà évoqué l’histoire de ce patient.

 

Un des points cruciaux de la consultation était l’estimation en échographie cardiaque de sa pression artérielle pulmonaire moyenne, afin de savoir s’il pouvait bénéficier d’une greffe hépatique. Pas systolique, pas diastolique, moyenne.

En pratique courante, hors consultation HTAP spécialisée, comme la plupart d’entre nous (j’imagine), je ne la calcule pas.

Je me suis donc rué en pleine consultation sur Google pour retrouver la formule, avec le portable coincé entre l’épaule gauche et l’oreille ipsilatérale  pour le fameux « appel à un ami cardiologue».

Finalement, à tous les trois, nous avons retrouvé deux formules.

Ces deux formules me donnaient un même résultat : PAPmoy= 27 mm Hg.

 

J’ai bien entendu conseillé au service de greffe de faire un cathétérisme droit pour confirmer ou non ce chiffre.

 

 

J’ai trouvé ce matin un double de ce cathétérisme : PAPmoy=33 mm hg.

 

Et bien j’étais particulièrement fier de moi.

J’ai fait abstraction du hasard dont j’ai peut-être bénéficié, et j’ai poussé sous le tapis les beaucoup moins flatteurs 18.18 points de cette différence rapportée sur cent pour m’accorder 10 minutes de louanges silencieuses.

Enfin, pas tout à fait silencieuses, car je me suis de nouveau rué sur mon portable pour clamer cette bonne nouvelle à mon ami cardiologue qui a aussi contribué à ce succès. Nous étions fiers de nous.

 

Je suis content de moi, je suis cardiologue. Truisme.

 

 

°0°0°0°0°0°0°0°0°0°

 

 

Pour les abonnés :

 

C.Selton-Suty, B. Popovic, L. Freysz, A. Chodek, F. Chabot, Y. Juillière. Intérêt de l'échocardiographie dans l'hypertension artérielle pulmonaire. Annales de Cardiologie et d'AngéiologieVolume 56, Supplement 3September 2007, Pages S112-S122

17:24 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (4)