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21/09/2008

Je crois entendre encore...

Les Pêcheurs de perles de Georges Bizet.

 

19:03 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (4)

20/09/2008

A l’international.

Cette après midi, après la redécouverte de cousins québécois, je me suis demandé quelles nationalités venaient me rendre visite sur Grange Blanche.

J’ai donc jeté un coup d’œil aux statistiques de Woopra.

 

Photobucket

 

 

Pas de grosse surprise, à part peut-être 3 pays peu francophones (Allemagne, EU et Norvège) dans les 10 premiers, mais où il doit y avoir des expatriés (aux EU, j’en connais un depuis ce matin !).

Sinon, bien sûr, une écrasante majorité de connexions issues de France métropolitaine (RE, c'est La Réunion).

 

J’ai réinstallé Woopra depuis le 12 septembre, après l’avoir désinstallé.

Je ne le regrette pas.

La possibilité de pouvoir engager une conversation avec un lecteur est réellement étonnante.

Aujourd’hui, j’ai donc discuté avec un expatrié français au Kansas, et il y a peu avec un des auteurs de « Sous le sarrau ».

 

Bon, seul défaut, mais majeur, Woopra n’incite pas à décoller de l’écran !

 

18:44 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (12)

Ave Maria

Schubert n’aime pas que la truite :

 

08:43 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (4)

Blogs médicaux venus d’ailleurs.

En remontant un lien, je suis tombé sur trois blogs médicaux québécois.

Je ne suis pas très objectif, car depuis 1997 j’ai une immense tendresse pour le Québec et ses habitants, mais je les trouve très bien dans leur diversité.

 

 

Par ordre de remontage de lien :

Journal d’un (vilain) médecin québécois

Sous le sarrau

Marie, wannabe md


Dans mes liens, j’ai récupéré récemment le blog d’un médecin genevois, et depuis bien plus longtemps, l’excellent blog de Izo, l’infirmier bruxellois (c’est bien cela, Izo ?), et le blog d'un dentiste de Casablanca.

Si vous connaissez d’autres bons blogs francophones non hexagonaux, n’hésitez pas à me les signaler !

06:51 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (6)

19/09/2008

Un patient et les médecins

Il est un coquet petit village ou vivent des médecins spécialistes.
Un patient, tourmenté par de nombreux maux vient à le traverser.
Les spécialistes s’empressent autour de lui.

 

  • Vous avez mal dans la poitrine, pérore un cardiologue, je vais vous faire une coronarographie !

 

  • Mais non, mais non, c’est un reflux, s’exclame un gastro-entérologue, en avalant de travers, il faut commencer par une fibroscopie gastrique, et pendant qu’on y est, une coloscopie.

 

  • « Une fibroscopie, oui, mais bronchique ! », souffle un pneumologue.

 

  • Vous n’y êtes pas, dit en s’approchant, la main sur son dos vouté, le rhumatologue. «On va mettre des corticoïdes, et on verra ce que c’est, après».

 

  • « Surtout pas de corticoïdes, ça va tout faire flamber », hurle la dermatologue qui venait juste de sortir de son bain d’argile. C’est un cas typique de zona thoracique ! on va quand même faire une biopsie, au cas ou…

 

  • « Pouvez-vous me parler de votre mère… » Intervient alors le psychiatre, arrivé en dernier.

 

Mais il ne peut poursuivre sa phrase du fait du tumulte.
Le ton monte, des revers de blouses sont agrippés. Chacun, certain de son diagnostic, voulant passer avant les autres au nom de la confraternité.

Or, c’est juste à ce moment qu’un généraliste fatigué par sa longue route, car il venait de parcourir plusieurs villages semblables à celui-ci, fit son entrée.
Après avoir soupesé la situation, il soupira et leur dit :

 

« Chers confrères, chers amis, ceci est un patient, non un assemblage d’organes à explorer. Vous avez tous raison et tort à la fois. Souvenons-vous de notre maître Hippocrate qui pensait qu'il fallait tout aussi bien s'occuper de l’homme malade, que de la maladie

 

« Oh, heureusement que tu es là ! » dirent alors en coeur les spécialistes soulagés.
« Tu lui a rempli son formulaire de demande de 100% ? Et pendant que tu y es, fais-lui son arrêt de travail ! »

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19:12 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (5)

Un éléphant et les aveugles (2).

Aujourd’hui, sur Wikipedia, j’ai trouvé cette superbe interprétation de ce vieux conte indien tellement plein de sagesse (article de Wikipedia).

 

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Hanabusa Itchō

18/09/2008

Objets, avez-vous donc…

Une âme ?

 

 

Imaginez la scène.

Je suis à mon bureau et je tape tranquillement ma note sur les « post-it ».

D’un seul coup, j’entends une voix grave qui vient du devant de mon jean noir : « Lawrence, Lawrence ! ».

Je fais un bond. Mais comment connaît-il mon prénom ?

Après un petit moment d’inquiétude, je me rends compte que c’est mon portable, qui de la poche avant, et malgré le verrouillage, avait décidé d’appeler de son propre chef un copain.

 

Il faut que je diminue le café...

 

17/09/2008

Je veux me réincarner en…

Néphrologue !

 

A 14h00, en allant à ma vacation, je tombe sur deux néphrologues, dont un agrégé en train de se manger un petit dessert au soleil sur une terrasse de café.

Et regardez ce qu’un autre néphrologue distingué propose de faire faire à ceux qui s’ennuient :

 

 

J’aurais du être néphro !

(D’un autre côté, j’ai eu largement le temps de papoter à 14h00, j’ai le temps de lire le blog d’un néphro, et de rédiger cette note ; c’est que je ne suis pas non plus submergé par le travail ;-)).

 

La joyeuse équipe de Eepybird est aussi à l’origine de cela :

 

 

L'ensemble de leurs oeuvres est ici.

Recherche de facteurs de risque cardiovasculaire.

 

FRCV en abréviation non usuelle.

 

J’ai eu récemment une demande d’examen assez irritante, mais tellement révélatrice.

Nous sommes au CHU, temple de la médecine en France, où de purs esprits médicaux se battent contre les formulaires bleus et roses à petits pois et des brancardiers pour tenter de soigner du mieux qu’ils peuvent leurs patients.

 

La demande d’examen disait :

 

« Doppler des membres inférieurs.

Patiente parkinsonienne, découverte de lacunes cérébrales.

Recherche de FRCV. »

 

Or, les infirmières du service des explorations vasculaires avaient marqué « echodoppler veineux des membres inférieurs » comme examen à pratiquer à cette pauvre dame.

 

J’appelle l’interne du service, déjà résigné avant de prendre le combiné gras du téléphone sans fil du service.

Je n’ai pas été déçu.

Je tombe sur un interne visiblement étranger, et pas uniquement aux affaires, comme le disait ce bon Clemenceau.

 

Il m'a expliqué ce que voulait dire "FRCV". En fait, donc, il voulait un doppler artériel des membres inférieurs pour avoir une idée du statut cardiovasculaire de la patiente.

Curieux.

L’examen était normal. Ce qui n’est pas très étonnant chez une patiente d’une cinquantaine d’années, sans antécédent, non diabétique et qui ne fume pas.

Qui donc, par définition, ne possède pas de « FRCV »

 

Et un doppler pour rien, un ! (EDQM001, 75.60 euros).

 

Dans le privé, c’est l’appât du gain qui nous fait creuser la tombe de la sécu. Dans le public, l’absence de formation et d’encadrement d’un personnel qui pourtant prescrit des médicaments (j’en frémis) et des examens au quotidien.

Il y a quelques années, avec des collègues, nous rigolions en imaginant nos infirmières obligées d’acheter un « Cardiology for Dummies » pour les nouveaux internes étrangers aux affaires, et un guide Berlitz différent à chaque début de choix.

Ce n’est plus une plaisanterie de mauvais goût, mais parfois une réalité.

Les médecins étrangers sont admirables car malgré de nombreuses avanies parfois frontales, parfois non, ils continuent à palier l’impéritie de notre système de santé public.

Le drame est que personne ne les forme ou les encadre correctement au sein même de leurs services.

Le médecins étrangers sont parfois, ce qu’étaient parfois aussi, les résidents, rebaptisés internes de médecine générale dans les services de CHU/CHG, il y a quelques années : taillables et corvéables à volonté, ils n’obtiennent que des miettes d’une formation clinique pourtant parfaitement légitime. Ce phénomène est très hétérogène. En général, il touche principalement les services spécialisés des CHU/CHG menant à une pratique rude et/ou peu rémunératrice, donc désertés par les internes issus de nos facultés. Allez savoir pourquoi?

Et pendant tout ce temps, que font nos purs esprits au lieu de former correctement leurs internes en médecine générale (ou spécialisée) étrangère/internes étrangers en médecine générale (ou spécialisée)/internes étrangers à la médecine générale (ou spécialisée)... ?

13:24 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (5)

Jeux paralympiques, Beijing 2008.

La France, combien de médailles ?

Le handicap, combien vont au-delà des déclarations d’intention, valorisantes et qui ne coûtent rien ?