22/02/2007
Pourquoi Audrey ? (1)
Je vis et travaille depuis quelques jours en compagnie d’Audrey, de son vrai nom « Icons 16 ».
Depuis son arrivée, je la regarde bien plus que ne le mériterait le petit coin de mur ou elle est accrochée.
J’imagine qu’en peinture, comme en littérature, on peut appréhender une œuvre selon plusieurs angles et surtout avec différentes profondeurs de champ. Vous verrez que l’analogie avec la photographie n’est pas anodine.
C’est l’affectif qui vient au premier plan quand on découvre une œuvre, on aime ou on n’aime pas.
C’est comme ça, et probablement multifactoriel : hormonal, saisonnier, dépendant de son vécu…
Puis lorsque l’on commence à s’intéresser à la peinture (par exemple), viennent toute une série de plans d’autant plus profonds que l’on connaît cet art et l’artiste.
Le problème, c’est que pour aller au-delà de l’affectif, il faut se faire une culture picturale. C’est long, rapidement décourageant du fait de l’immensité du sujet et vite incompréhensible lorsque l’on commence à lire le moindre texte de spécialistes qui se sentiraient déshonorés si ils étaient moins hermétiques. « C'est comme l'annuaire : on tourne trois pages et on décroche.", comme disait Desproges.
Quand j’étais plus jeune, j’adorais l’émission « Palettes » d’Alain Jaubert. Elle passe parfois sur Arte, mais je n’ai plus le temps de la regarder.
Cette émission expliquait simplement, à l’aide d’une palette graphique comment regarder une œuvre, et aussi apprendre à rechercher à quoi elle fait référence.
J’ai donc essayé de faire un simili « Palette » spécial « Audrey ».
Mais comme c’est un peu long, il y aura sûrement plusieurs épisodes.
22:40 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (2)
15/02/2007
Un nouveau tableau.
19:20 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (13)
12/03/2006
L’exposition.
Je suis allé faire un petit tour à l’exposition d’art contemporain, millésime 2006 (ici, la 2005).
Pas de Giraudi, cette année, il travaille en Allemagne en ce moment.
J’ai retrouvé certains exposants que j’avais déjà remarqués lors de l’édition précédente, ou ailleurs : Montanaro (bonjour à son attachée de presse, si elle passe par là !), Bocaj, Guy Tempier, et Bruno Catalano.
L’œuvre qui m’a le plus touchée est celle de Daniel Timmers. Il peint des femmes à la façon des fauvistes, souvent dans un petit format (20*25cm). Mais la présence que dégagent ces toiles est étonnante. J’ai vu des œuvres bien plus grandes, réussies techniquement, flatteuses à l’œil mais dégageant bien moins d’émotion que ces petites toiles. C’est la grande différence entre la beauté et le charme (un peu comme les femmes…).
Dommage que je doive financer le mariage, et une nouvelle voiture cette année !
13:26 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (4)