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01/01/2007

Une petite sucrerie…

pour faire passer le Réveillon.

 

J’ai trouvé aujourd’hui deux vidéos du passage de KT Tunstall à Taratata (en juillet 2005, mieux vaut tard que jamais...).

Quel talent et quel naturel!

Mon opinion n'a donc pas beaucoup changé depuis la première fois ou j'ai entendu parler d'elle, ici.

 

NB: Au début de la première vidéo il y a parfois un petit bug. Pour avoir du son, il faut cliquer sur le petit indicateur de volume à gauche de "Daily Motion".

 

 

Merci à Surveilleur 
 
 

30/12/2006

Comment fabriquer une maladie ?

medium_Knock.jpgLe numéro de janvier de « Prescrire » est arrivé hier. Un article très intéressant traite du « Disease Mongering », ou comment forger une maladie pour pouvoir vendre des médicaments.

Oh, bien sûr, pas dans le sens de créer des agents pathogènes pour pouvoir vendre des pilules pour les éradiquer. Ce n’est pas une nouvelle preuve de la « théorie du complot », quoique…

Il s’agit plutôt d’une « knockisation » à grande échelle de la population. Le bon Dr. Knock, héros de Jules Romain (Le Docteur Knock, ou le triomphe de la médecine, 1923) va persuader les habitants du bourg ou il a acheté fort cher une clientèle rachitique (au sens figuré !), qu’ils sont tous atteints de quelque chose. Knock va ainsi garnir sa clientèle et multiplier son investissement initial.

La devise de Knock est le fameux : « Les gens bien portants sont des malades qui s'ignorent ».

Jules Romain avait déjà tout compris bien longtemps avant que cette stratégie marketing soit énoncée (par Lynn Payer dans les années 90).

L’article donne quelques exemples (maladie des jambes sans repos, « impuissance féminine »…) et surtout un lien vers une revue médicale qui y consacre un numéro complet.

Cette revue, « PLoS Medicine » se veut être un nouveau modèle gratuit pour l’édition médicale. Le Monde en a parlé il y a quelques semaines. Cette revue est anglophone (pas étonnant), gratuite, en ligne et surtout dotée d’un comité de sélection (de « reviewers » en bon français). Je viens juste de la découvrir, et je n’ai pas eu le temps de me faire une opinion bien définie sur la qualité des articles. Mais je pense consacrer une note à cette revue.

Pour les scientifiques sceptiques et attachés à une presse médicale plus « établie », un article du très respectable BMJ y fait aussi allusion (ici et surtout ici).

Revenons au sujet de cette note.

Un article de « PLoS Medicine » cite un auteur (Lynn Payer en l’occurrence) qui identifie les 10 stratégies princeps du « Disease Mongering ». Je vous les cite, car « Tout y est ».

En anglais et dans une mauvaise traduction maison :

  • “Taking a normal function and implying that there's something wrong with it and it should be treated”.

Prenez une fonction physiologique normale et faites croire que quelque chose ne va pas et qu’il faut le traiter.

  • “Imputing suffering that isn't necessarily there”.

Mettez en avant une souffrance qui ne va pas forcément de soi.

  • “Defining as large a proportion of the population as possible as suffering from the ‘disease’”.

Faites passer le message qu’une large proportion de la population souffre de cette maladie.

  • “Defining a [condition] as a deficiency disease or disease of hormonal imbalance”.

Définissez un état comme étant une maladie déficitaire, ou un déséquilibre hormonal.

  • “Getting the right spin doctors”.

Réunissez les meilleurs experts en communication.

  • “Framing the issues in a particular way”.

Orientez les résultats des études dans votre intérêt .

  • “Selective use of statistics to exaggerate the benefits of treatment”.

Utilisez certaines de vos données statistiques pour exagérer les bénéfices du traitement, cachez les autres.

  • “Using the wrong end point”.

Choisissez un mauvais objectif de traitement.

  • “Promoting technology as risk-free magic”.

Faites croire que votre technologie magique est sans aucun risque.

  • “Taking a common symptom that could mean anything and making it sound as if it is a sign of a serious disease”.

Prenez un symptôme banal et équivoque et faites le percevoir comme étant le signe d’une maladie grave.

  

 

Ca ne vous rappelle pas quelque chose ?

  

Sur ce, comme il s'agit probablement de ma dernière note avant 2007, je vous souhaite à tous un excellent réveillon et mes meilleurs voeux pour la nouvelle année !

 

 

 

 

Edition 01/01/07: "amélioration" de la traduction. 

28/12/2006

Exercice de style.

medium_thumb_WWWlogo.pngExpliquer pourquoi je blogue en 1000 caractères, espaces compris. J’ai proposé ce texte pour publication dans un supplément « spécial blogs » du « Dauphiné Libéré ». Ce supplément sortira en même temps que se tiendra le Festival de Romans.

 

Pourquoi je blogue en 1000 caractères ?

Pour presque autant de raisons !

Mais commençons : pour créer des liens, partager son/ses expérience(s), se remettre à écrire correctement des années après la fin du Lycée, connaître des vies et rencontrer des gens que je n’aurais jamais croisés, et m’en enrichir, pour mettre à plat par l’écrit certaines expériences agréables ou non, en tout cas confuses, voir grossir le nombre de visites quotidiennes, comme quand on regarde pousser un petit jardin bien à soit, échapper à son train-train et à son statut social pour évoluer dans un monde ou vous êtes ce que vous voulez bien faire lire et voir aux autres, explorer Internet (et pas seulement la blogsphère) grâce aux autres blogueurs, lire ou ne pas lire, aller voir ou ne pas aller voir un livre, un spectacle, un film en suivant (ou pas) des avis non intéressés, parce que c’est toujours agréable d’être cité dans la presse écrite (ici et ailleurs), parce que, parce que... Les 1000 caractères sont échus.

08:39 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)