Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/03/2006

Web et médecine.

Deux histoires intéressantes, lue ce matin dans theheart.org.

 

La semaine dernière se tenait à Atlanta la « grand-messe » annuelle des cardiologues du monde entier.

Au cours de ce congrès sont présentés les résultats de grands essais cliniques, pouvant potentiellement changer notre pratique quotidienne.

 

Sans rentrer dans le détail, un essai (« CHARISMA ») a montré qu’une molécule, d’emploi courant en cardiologie pouvait être délétère en association avec l’aspirine chez certains patients.

Ce résultat a surpris tout le monde, cardiologues investigateurs, et simples auditeurs.

Tout le monde sauf…

Le monde de la bourse, qui connaissait déjà les résultats de cet essai le 28/02, bien avant le 12/03, jour officiel de publication dans le NEJM et de présentation à Atlanta.

En théorie, personne, à part un petit groupe, doit connaître les résultats d’un essai avant leur date de parution. Vous imaginez bien pourquoi : risque de manipulation des cours de la bourse, risque d’être tenté de modifier les résultats, et aussi révélation de résultats avant que toutes les analyses de qualité soient achevées.

A priori, la fuite provient du laboratoire pharmaceutique (français).

Il y a donc quelque chose de pourri dans le royaume de l’industrie pharmaceutique (« Something is rotten in the state of Denmark »). Les sociétés savantes et les journaux scientifiques ont bien haussé le ton, mais comme toujours, c’est celui qui a l’argent qui a raison.

 

Deuxième histoire, sur le même essai thérapeutique.

Les grandes sociétés savantes de cardiologie (Une européenne : ESC, et deux américaines : AHA et ACC) ont publié un « statement », c’est à dire une déclaration/un avertissement devant le risque que des patients arrêtent d’eux même cette fameuse molécule.

 

Il semble en effet qu’un grand nombre de patients (en tout cas bien plus que ceux qui lisent le NEJM) ait envisagé d’arrêter le traitement après avoir cherché et trouvé des informations sur le web.

 

A ma connaissance, c’est la première fois que des sociétés savantes prennent en compte le risque que les patients court-circuitent leurs médecins, pour s’abreuver directement à une source scientifique rendue facilement accessible par le web.

Problème intéressant, car destiné à prendre de plus en plus d’importance à l’avenir.

Ce n’est pas tellement préoccupant à cause d’une éventuelle perte de pouvoir du médecin, mais surtout du fait d’un risque majeur de mauvaise compréhension par le patient.

 

Enfin, on risque de se retrouver dans une situation similaire aux US, ou les grandes compagnies pharmaceutiques font directement la publicité de leur produit dans les médias. Bien évidemment, elles occultent tous les biais/effets secondaires/indications exactes de leurs produits. Après, le patient/consommateur désinformé va faire le siège de son médecin, pour que ce dernier lui prescrive la molécule miracle.

    

Il y a donc aussi quelque chose de pourri dans le royaume de la médecine...

19/03/2006

Ma Toyota est fantastique.

Vue la publicité que je vais leur faire, j’espère qu’ils vont me faire sauter une mensualité !

 

Sous l’impulsion de Sally, je me suis décidé à changer la polo datant de 1999, qui faisait office de deuxième voiture.

Que choisir ?

Finalement, notre choix s’est porté sur une Toyota Yaris, nouvelle génération.

Sa face avant toute ronde donne presque l’impression qu’elle va faire une roulade si l’on freine un peu fort !

Côté équipement, rien à reprocher. Passer de la polo, et même de la Partner à la Yaris me fait l’impression de changer de siècle.

Les deux détails qui tuent, bien que parfaitement inutiles : l’ouverture « intelligente », et le bouton de démarrage.

Plus besoin de clé, ou même de télécommande. Un simple boitier dans la poche, ou le cartable, et un simple effleurement (sensuel) de la poignée permettent de déverrouiller la voiture.

Pour la démarrer, une simple pression sur un bouton orné d’un flatteur « Engine Start Stop » suffit pour démarrer la bête.

Bien sûr, le moteur est très loin d’être celui d’un avion, c’est un bon gros diesel bien souple, comme je les aime (une collègue de travail a qualifié ma conduite de « papy »). Donc pas de regret là dessus, c'est principalement une voiture pour la ville.

Je suis tout de même allé faire ce matin un tour à Arles, ou j’en ai profité pour revoir le cloître St Trophyme.

Ahhh, le cloître St Trophyme, ou au début de notre vie commune, Sally et moi…

Euh, je m’égare.

Donc trajet bien agréable, avec Alanis Morissette « MTV unplugged » à fond.

Vous allez me dire qu’ Alanis Morissette n’est pas vraiment le genre d’artiste que l’on écoute à fond. Vous n'avez pas tord, mais le moteur diesel fait pas mal de bruit au-delà de 120 Km/h. Les concepteurs ont clairement sacrifié l’isolation phonique sur l’autel de la longueur (3.75 m).

Bon, je vous laisse.

COMMENT ? (« Ironic » à fond  + diesel>120Km/h=séquelles auditives).

OU JE VAIS ?

Je vais ouvrir et démarrer la Yaris pour la vingtième fois depuis ce matin !

13/03/2006

Le petit monstre.

C’est le dernier petit sablé, celui un peu bancal, un peu biscornu.

C’est lui que l’on façonne avec le fond de pâte.

  

Ce petit rien fait toute la différence entre l’enfance et l’âge adulte.

  

Pour nous, il n’est rien justement, une façon de ne pas « gâcher » de la pâte.

Pour un enfant, il est le plus important, sa différence fait qu’il est unique, même de goût.

  

Encore une chose que nous ne comprenons plus.

  

Sally a mangé le petit monstre hier au soir, après avoir couché les enfants.

Si ce n'avait pas été elle, je l'aurais probablement fait. Aucune illusion là-dessus.

  

Ce matin, j’ai consolé Guillaume qui ne l'a plus trouvé dans la boite.

  

J’ai voulu lui dire que je lui ferai plein de petits monstres la prochaine fois, mais je n’aurais encore rien compris.

Je lui ai donc dit qu’il aurait chaque petit monstre de chaque future fournée que nous ferons ensemble.

  

Il m’a ensuite serré très fort dans ses bras.