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16/03/2008

A propos, une information en passant…

Uhmm, j’ai un peu modifié le « à propos » pour plusieurs raisons.

 

Primo car les règles du Conseil de l’Ordre qui régissent la « présence » des médecins sur internet devraient bientôt changer (courant juin, a priori). J’ai donc apporté quelques modifications en m’inspirant du « Contrat type entre un médecin et une société exploitant un site internet dans le domaine de la santé ».

Je l’ai fait d’autant plus volontiers que tout cela me semble aller dans le bon sens. Heureusement que les règles du Conseil recoupent partiellement celles du HONcode, sinon  il y aurait de quoi perdre son latin!

 

Secundo, j’ai rajouté la photo pour donner un côté plus personnel à « Grange Blanche ». Ce n’est pas tellement que j’ai attrapé la grosse tête (je l’ai toujours eue, bien avant ce blog), mais j’aime bien voir le visage des gens que je lis depuis longtemps sur le net. Je trouve que cela rapproche un peu.

J’ai donc pensé que ça vous plairait…

Dans le cas contraire, faites le moi savoir, je l’enlève tout de suite !

20:54 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (13)

Le second carnaval des Blogs médicaux (2)

A vos traitements de texte !

 

  • Le thème du second carnaval des blogs médicaux est le suivant :

 

« Le médicament et vous »

 

Nous avons encore une fois essayé de trouver un thème qui intéresse tout le monde, soignants et soignés.

Quoi de plus emblématique que le médicament, prescrit ou donné d’un côté, et pris de l’autre ? Relations avec l’industrie, effet placebo, effets primaires et secondaires, la liste de sujets à aborder est longue.

 

 

  • La publication sur vos blogs respectifs, ou sur le blog du carnaval, pour ceux et celles qui en feront la demande se fera entre le lundi 31/03 et le samedi 05/04 inclus.

 

  • Nous publierons la note regroupant tous vos textes sur le blog du carnaval a priori le lundi 07/04 (sous réserve que Zeclarr ne soit pas juste à ce moment là au bout du monde en train de sauver quelqu’un !).

 

N’hésitez pas à nous poser vos questions ou remarques à l’adresse du blog du carnaval. Enfin, nous invitons ceux qui ne connaissent pas le principe de ce carnaval des blogs médicaux à lire les quelques notes du blog du carnaval.

 

 

Les organisateurs.

 

Zeclarr

Lawrence Passmore

14:15 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (3)

Ouf !

Photobucket

Source: Wikipedia 

 

Une décision de justice prise à Chicago hier a évité ce qui aurait pu être la remise en cause de l’ensemble du processus de publication des résultats de la  recherche biomédicale.

 

Petit résumé de l’histoire.

 

Lorsqu’une équipe remet un travail à une revue scientifique digne de ce nom, en vue d’une publication, la revue transmet l’ensemble des données à des spécialistes du domaine intéressé.

Ces « reviewers » ("membres du comité de lecture" en bon français) qui sont soumis à des clauses strictes de confidentialité rendent alors un avis au journal, qui décide alors de publier le travail, ou non.

Ces avis, de même que l’identité des « reviewers » ne sont connus que de l’équipe éditoriale de la revue.

 

Ce système, le « peer reviewing » permet de filtrer les travaux de mauvaise qualité et oblige les auteurs à toujours plus de rigueur dans la rédaction et la réalisation de protocoles de recherche.

L’anonymat du comité de lecture et la confidentialité à laquelle il est astreint lui permettent en théorie de juger un travail scientifique en l’absence de contraintes extérieures.

Vous pouvez bien imaginer quelles peuvent être ces contraintes à l’aune des exemples que j’ai déjà donnés.

 

Le principe des comités de lecture est bien entendu imparfait.

Par exemple, dans le cadre d’un domaine de recherche très pointu ou « tout le monde se connaît », un « reviewer » peut très bien torpiller anonymement un travail pour bloquer une publication faite par une équipe concurrente. Ou au contraire favoriser les « copains ».

Il parait que ces pratiques sont assez fréquentes dans nos publications hexagonales.

D’un autre côté, comme personne n’y fait attention…

 

A côté de ce petit monde, et à première vue sans aucun rapport avec le processus de publication d’un article, Pfizer se débat dans un procès fleuve dans l’histoire déjà bien mouvementée du celecoxib.

Les avocats de la firme cherchent donc des échappatoires afin d’éviter une capitulation en rase campagne devant les tribunaux américains.

Et la semaine dernière, ils ont eu une idée diabolique.

Et si le NEJM et incidemment son comité de lecture, très impliqué dans cette histoire étant donné ses publications sur le sujet, possédait des informations susceptibles d’être favorables au celecoxib ?

Les avocats de Pfizer ont exigé que le NEJM dévoile les noms et les remarques de ses « reviewers ».

Le NEJM a bien évidemment refusé, et s’est donc fait mettre en demeure de le faire devant un tribunal de Chicago.

Le verdict est tombé hier, et Pfizer a été débouté.

 

Vous devez vous dire que cette histoire est bien embrouillée, bien lointaine et qu’elle ne nous concerne pas du tout, que l’on soit patient ou soignant.

 

C’est une grave erreur.

 

D’abord, je le répète sans cesse, c’est à partir de ces travaux publiés que nous traitons nos patients.

Imaginez ce qu’aurait pu devenir le processus de « peer reviewing » si la décision du juge avait été l’inverse ?

Il ne faut pas se leurrer, une telle décision aurait fait jurisprudence aux EU, mais aurait eu des conséquences à l’échelle du globe, puisque la plupart des revues scientifiques de qualité sont américaines.

Comment juger objectivement d’un travail en ayant au dessus de sa tête l’épée de Damoclès d’avoir son nom et ses conclusions révélées à tous en cas de procès ?

Imaginez la crainte des pressions de la part des pairs, de l’industrie pharmaceutique, la crainte de procès ultérieurs dans le cadre d’une action médico-légale touchant la molécule ou la procédure étudiée.

 

Le boulet n’est pas passé loin, mais bien peu (en tout cas en France: zéro un résultat dans Google pour la recherche NEJM et Pfizer dans les pages francophones pour ces sept derniers jours) en ont senti le souffle.

 


L’ensemble du système aurait été perverti, et cela simplement à cause d’avocats partis « à la pêche » de très hypothétiques contre arguments juridiques.

Et tant pis si au passage on brise un moyen de régulation essentiel dans le processus de publication des résultats de la recherche biomédicale.

 

C’est quoi un scrupule ?

 

 

 

Voir l’erratum ici.

 

 

 

 

°0°0°0°0°0°0°0°0°

 

 

 

Le « peer reviewing » sur Wikipedia.

 

« Pfizer vs. the NEJM: A Legal Showdown » par Derek Lowe.

 

La décision du juge, commentée par Science.

Le miroir déformant.

Hier, j’ai replongé dans mon passé d’étudiant en médecine : mêmes lieux, mêmes personnes, mais 12 ans de plus.

Et bien, cette expérience est un miroir déformant qui m’a profondément déprimé.

La nostalgie n’est jamais quelque chose de positif, en tout cas pour moi. Proust et sa madeleine me semblent bien intellectuelles et coupées de la réalité humaine. Il devait être sous kétamine quand il a écrit ces lignes.

 

Le restaurant où j’ai déjeuné résume l’ensemble de ma journée.

Durant presque toutes mes années de médecine, j’ai voulu manger dans ce resto qui était systématiquement encensé par le « Petit Paumé ».

Pour des tas de raisons obscures, je n’y ai jamais mis les pieds.

Hier, j’ai pris le bœuf par les cornes, et j’ai franchi le pas de la porte voûtée.

La salle était vide et défraîchie, le patron déprimé, le cuistot improbable et les couverts tachés.

Pas de toiles d’araignée, ni de chouettes, mais tout comme.

Pendant tout le repas, je suis resté absolument seul. Je regardais les passants s’arrêter devant la carte puis repartir poussés par le vent froid.

J’ai très bien mangé (le poisson et la purée de potiron au thym et au Comté étaient à se rouler par terre).

A la fin, le patron m’a raccompagné et nous avons un peu discuté.

J’ai cherché à comprendre pourquoi ce restaurant  qui était « à mon époque » une référence était devenu tellement décati.

Depuis le « à mon époque », une vente, deux faillites et trois reprises expliquent sa déchéance.

Le propriétaire actuel tente de remonter la pente, mais depuis 3 mois, le client se fait rare ("la faute au pouvoir d’achat" ). Cet ancien fonctionnaire de police parisien n'a vraiment rien de la jovialité  d'un patron d'un petit restaurant lyonnais typique. Mais au détour d’une phrase, au milieu de la sinistrose, une perle peut émerger. En parlant d’un ancien fait divers : « Quand les pompiers sont arrivés, le feu était déjà circoncis [sic] ».

 

Je suis sorti vaguement oppressé.

Douze ans ont passé, et les restaurants mythiques meurent aussi.

 

Le reste de la journée a été à l’identique.

Evoquer le passé avec P. m’a fait prendre conscience de toutes mes potentialités défuntes. Comme tout vieil ami qui se respecte, tout le monde ayant des problèmes, j’ai fait de la scapulothérapie, mais le cœur n’y était pas.

 

Hier, ces fantômes ont plombé ma journée.

Ce matin, je me sens mieux, de retour dans ma vie actuelle.

13/03/2008

Le second Carnaval des blogs médicaux.

Nous avons un peu avancé avec le bon Dr Zeclarr.

Le carnaval devrait se dérouler les deux ou trois premières semaines d'avril.

Nous avons resserré un peu les délais pour s’inscrire et pour réfléchir au thème qui sera proposé.

Le reste ne change pas : le carnaval est ouvert à tout le monde, blogueur ou non (nous pourrons héberger des notes sur le blog du carnaval).

Nous souhaitons de préférence des textes ou des dessins inédits, mais nous accepterons aussi un travail déjà publié.

 

Pour ceux qui ne connaissent ni les grandes lignes de ce carnaval, ni comment s’est déroulée la première édition, je leur suggère de consulter le blog du carnaval.

 

Et voici la nouvelle bannière: 

 


A bientôt pour de nouvelles informations !

17:34 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (2)

Il faut faire confiance à l’industrie pharmaceutique.

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©The Disney Company

 

L’industrie pharmaceutique nous veut du bien.

Elle travaille dur pour mettre à la disposition du public des médicaments efficaces et sûrs.

Elle finance de façon tout à fait désintéressée, de façon transparente et objective la Formation Médicale Continue des médecins afin de les maintenir à la pointe des progrès médicaux.

Ses campagnes d’information auprès du public et des professionnels jouent un rôle crucial dans la promotion de la santé publique.

L’industrie pharmaceutique est en première ligne dans la protection de la Nature.

L’industrie pharmaceutique prend des engagements fermes pour la défense et la promotion des valeurs qui ont toujours été les siennes : confiance, éthique et humanisme.

Enfin, pour ce dernier point, il reste encore des progrès à faire.

John Mack, l’auteur de l’excellent « Pharma Marketing Blog » a repéré sur la chaîne de sport ESPN que regardait son fils de 18 ans, et à une heure de grande écoute une publicité pour un médicament phare de Pfizer dont l’indication principale sont les dysfonction érectiles.

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 Source: The Pharma Marketing Blog

Je vous rappelle que la publicité directe au consommateur est permise pour les médicaments dans 2 pays au monde : les EU et la Nouvelle-Zélande.

John Mack rappelle l’ambition de ESPN qui est de développer son audience auprès des adolescents :

« Teens are one of the prime markets for these products: the company says it reaches 72% of that elusive group each week through one of its outlets. "Our biggest TV viewers are users of other media," says Artie Bulgrin, ESPN’s senior vice president of research and sales development. "We are able to recycle our audience and navigate our audience back to TV." ».

On peut donc déjà se demander ce que fait une publicité pour un tel médicament à une heure de grande écoute  sur une chaîne de TV largement regardée par des adolescents.

Y a t’il donc déjà tellement de dysfonctions érectiles à cet âge ?

Est-ce pour « rajeunir » l’image de ce traitement ?

Ou bien est-ce pour « élargir » les indications d’un tel médicament, pour le faire prescrire, non plus pour traiter un phénomène « pathologique », mais pour améliorer des performances physiologiques ?

Non, ce n’est sûrement pas ça.

L’industrie pharmaceutique n’est pas capable de faire une telle chose.

D’autant plus, que dans un communiqué du 11 août 2005, Pfizer avait expressément indiqué que :

« In addition to the three areas of change, Pfizer also commits to:

 (…)

    * Review the placement of our current advertising to ensure that it will be targeted to avoid audiences that are not age appropriate. For erectile dysfunction ads, this means that all TV ads will be aired during programs that have more than 90 percent adult viewership.

(…). » (Copyright © 2002-2005 Pfizer Inc. All rights reserved)

Comme l’a remarqué John Mack, la page qui contient ce communiqué n’est plus visible sur le site officiel de la société. Fort heureusement, on peut la retrouver via le site web.archive.org qui est en quelque sorte la mémoire d’internet.

La diffusion de cet écran publicitaire ne peut donc être le fruit que d’une regrettable erreur de la part du service publicitaire de Pfizer, voire même d’ESPN !

Il faut faire confiance à l’industrie pharmaceutique

L’industrie pharmaceutique nous veut du bien.

Il faut faire confiance à l’industrie pharmaceutique

L’industrie pharmaceutique nous veut du bien.

Il faut faire confiance à l’industrie pharmaceutique

L’industrie pharmaceutique nous veut du bien.

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  ©The Disney Company

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Un excellent article de PLoS medicine (que j’avais déjà signalé) sur les stratégies développées par l’industrie afin d’élargir les indications de leurs produits :

Lexchin J (2006) Bigger and Better: How Pfizer Redefined Erectile Dysfunction. PLoS Med 3(4): e132 doi:10.1371/journal.pmed.0030132

 

 

THE MEDIA BUSINESS: ADVERTISING; Pfizer, facing competition from other drug makers, looks for a younger market for Viagra.

By MELODY PETERSEN. The New York Times. Published: February 13, 2002

 

12/03/2008

Adhésion(s).

Demain je poste ma demande d’adhésion et  mon chèque à l’association FORMINDEP, dont la charte me convient parfaitement :

 

« Les signataires de la Charte du Formindep considèrent que les professionnels de santé reçoivent de la société la mission d’exercer leur activité dans l’unique intérêt de la santé des personnes, comprises dans leurs dimensions individuelle et collective. Pour cela, ils doivent viser à travailler en toute indépendance en se préservant des influences susceptibles de nuire à cette mission, en particulier venant d’intérêts industriels, financiers ou commerciaux.

Sous le contrôle de la société et avec l’aide des autorités concernées, les professionnels de santé ont donc la responsabilité d’agir pour reconnaître et dévoiler la présence de ces intérêts, et refuser leurs influences dans tous les secteurs de leur activité : recherche, formation, soins, prévention et information.

En tant que signataire de la présente Charte, j’appelle à faire cesser ces influences dans le domaine de la santé. Je soutiens les citoyens poursuivant cet objectif, tels ceux rassemblés au sein du Formindep pour agir dans les secteurs de la formation et de l’information en matière de santé. »

 

 
Ca faisait assez longtemps que l’idée me trottait dans la tête, puis une conversation récente avec un confrère a finalement donné la dernière impulsion qui manquait.

Finalement, quitte à être d’accord avec ce qu’ils font, pourquoi ne pas les soutenir plus activement qu’un simple lien et quelques références dans des notes de Grange Blanche ?

 

Si je récapitule mes soutiens/engagements/abonnements :

 

  • FORMINDEP (en cours)
  • UMP
  • Association Plan International
  • Kiva
  • Le Canard Enchaîné
  • Le magazine Prescrire
  • The New England Journal of Medicine (pour le coup, c’est vraiment un soutien car bien qu’ayant toujours eu un accès gratuit, je suis abonné depuis des années…)

 

Je sais que certains d’entre vous ne vont pas résister à l’envie de jouer à chercher l’intrus !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(PS :la fin de la note me fait penser à la phrase de Desproges :

« Parmi cette liste de mots, cherchez l'intrus : métastase, Schwartzenberg, chimiothérapie, avenir. Et ça : parmi ces quatre prénoms, un seul n’est pas ridicule : Bernard-Henri, Rika, Pierre, Jean-Edern...»)

 

Une étude brumeuse…

MIST est une étude qui vient d’être publiée dans Circulation.

Elle avait pour but d’établir l’efficacité de la fermeture percutanée d’un foramen ovale perméable (FOP) chez des patients migraineux.

Bon, cette étude est négative.

L’équipe est britannique, et le sponsor (NMT) est le fabricant du dispositif utilisé pour la fermeture du FOP.

 

Les  résultats préliminaires de cette étude présentés en 2006 étaient positifs. D’autres études avaient alors été conduites sur la base de ces résultats.

Cela peut arriver, d’où la saine précaution de toujours attendre les résultats définitifs pour pouvoir en tirer une conclusion.

 

Mais cela devient vite très croustillant car le co-investigateur principal s’est désolidarisé de l’équipe et a refusé de signer la version finale de l’article avant publication. Il avait conduit une étude échographique « peut-être » à la demande du sponsor (le « peut-être » fait l’objet d’une procédure judiciaire en cours) qui montre un nombre très élevé de shunts résiduels après la procédure. Cette étude ancillaire peu favorable au sponsor n’a pas été retenue par ce dernier et les autres investigateurs dans la publication finale.

Le même co-investigateur accuse aussi le sponsor de ne pas lui avoir permis l’accès à certaines données brutes.

 

Fait assez rare, l’article est donc sorti dans Circulation, sans qu’il soit mentionné dans la liste des auteurs.

D’ailleurs, en passant, un des autres auteurs est un consultant rémunéré de NMT, et il en possède des actions, et un autre en est lui aussi un des consultants.

 

L’éditorial qui accompagne la publication ne mentionne pas toute cette sombre histoire  de bisbilles entre investigateurs et sponsor mais pilonne néanmoins consciencieusement l’article sur la qualité d’évaluation du FOP (un nombre non négligeable de patients migraineux qui étaient censés en avoir un, n’en avaient plus en début de procédure !), le nombre « élevé » d’effets secondaires « graves » et bien sûr l’épineuse question du shunt résiduel qui a donc conduit au départ d’un des co-investigateurs principaux.

 

Encore un dernier petit soubresaut (comme dans toute bonne série TV) : l’auteur de cet éditorial déclare travailler pour une société (St Jude Medical) qui produit des dispositifs de fermeture de FOP, donc directement concurrente du sponsor de l’étude. Par ailleurs, il est investigateur une autre étude en cours qui étudie justement la fermeture de FOP chez les migraineux, mais cette fois avec du matériel St Jude.

N’est-ce pas un potentiel conflit d’intérêts de trop pour cette seule étude ?

 

Je crois qu’il faudrait enfin se résoudre à nettoyer les écuries d’Augias qu’est devenue la recherche biomédicale, si l’on veut que cette dernière garde un peu de crédibilité.

N’oublions pas que nous nous basons sur ces études pour soigner nos patients.

 

 

 

°0°0°0°0°0°0°0°0°0°

 

 

Shelley Wood. MIST published: Editorial highlights discrepancies, implications for other migraine trials. theheart.org. [HeartWire > Interventional cardiology]; March 11, 2008. Accessed at http://www.theheart.org/article/847175.do on Mar 12, 2008.

Dowson A, Mullen MJ, Peatfield R, et al. Migraine Intervention With STARFlex Technology (MIST) trial. A prospective, multicenter, double-blind, sham-controlled trial to evaluate the effectiveness of patent foramen ovale closure with STARFlex septal repair implant to resolve refractory migraine headache. Circulation 2008; 117:1397-1404.

 

Carroll JD. Migraine intervention with STARFlex technology trial. A controversial trial of migraine and patent foramen ovale closure. Circulation 2008; 117:1358-1360.

 

Source de l'image:

Kizer JR, Devereux RB.Patent Foramen Ovale in Young Adults with Unexplained StrokeN Engl J Med 353:2361, December 1, 2005 Clinical Practice

 

 

11/03/2008

Une vasectomie, un bon match, le paradis.

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  Source: Surgical Tutor

 

 

Dans une publicité radio diffusée, une clinique d’urologie de l’Oregon propose  à tout homme s’inscrivant pour bénéficier d’une vasectomie de passer le week-end à la clinique avec un « kit » de convalescence.

Ce kit comporte :

  • Pizzas gratuites
  • Accès gratuit et illimité à la diffusion de rencontres de basketball à la TV
  • Un sac de petits pois glacés (« frozen peas », si quelqu’un pouvait m’expliquer ce point de civilisation : Otir ? Jérôme ? Edouard ?).

 

Ca fait rire tout le monde, les journalistes, les blogueurs anglo-saxons, les médecins de la clinique…

Il n’y a donc personne pour y discerner un problème éthique ?

(Je ne parle pas de l'intervention en elle même, chacun fait ce qu'il veut de ses canaux déférents)

 

Les actes médicaux sont-ils tellement banalisés et « commercialisés », que finalement, une pub un peu marrante avec une petite promotion ne soulève décidément aucun problème ?

 

Pour l’instant c’est là-bas, bientôt chez nous, si l’on n’y prend garde.

 

Via Heathbolt.

18:37 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (9)

On est les champions !

On est les champions !

On est les champions !

On est…

On est…

On est les champions !

 

En toute modestie, je me permets d’être un peu plus enthousiaste que le toubib.

D’un autre côté, les cardiologues ne sont pas non plus réputés pour leur modestie…

 

On est les champions !

On est les champions !

On est…

On est…

On est les champions !

 

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On est les champions !

On est les champions !

On est…

On est…

On est les champions !

 

 

°0°0°0°0°0°0°0°0°

 

Jacqueline Müller-Nordhorn*, Sylvia Binting, Stephanie Roll and Stefan N. Willich.

An update on regional variation in cardiovascular mortality within Europe.

European Heart Journal, doi:10.1093/eurheartj/ehm604

12:16 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (9)