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19/12/2006
Histoires de chasse.
Pourquoi ne pas mettre en commun nos « histoires de chasse », et ainsi recréer sur cet espace une sorte de salle de garde virtuelle (après le café, bien entendu !) ?
Médecins ou paramédicaux, blogueurs ou non, envoyez moi (à l’adresse en haut et à gauche) vos « histoires de chasse ».
Je les publierai ici.
N’hésitez pas à préciser votre CV (non obligatoire), la date (même approximative) et les circonstances. Pour les blogueurs, l’adresse de votre blog.
En fonction du nombre d’envois, je ferai une semaine (« à la Ron » TM), une journée, ou une demi-journée spéciale « Histoire de chasse ».
A vos claviers !
10:01 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (1)
18/12/2006
Souvenirs, souvenirs.
Mon premier choix d’interne, première semaine.
Je suis aux soins intensifs cardiologiques d’un CHU. « J’hérite » d’un patient connu comme le loup blanc dans le service. C’est un SDF, avec une cardiopathie ischémique sévère. Il a déjà fait X décompensations cardiaques. Il est connu car il déambule nonchalamment dans les couloirs du service en traînant derrière lui sa sonde urinaire et une odeur acre de tabac froid et de crasse. Là, c’est un peu différent, il s’est présenté avec un emphysème sous cutané gigantesque, diffusé sur l’ensemble du tronc. Pour donner une idée, il ressemble à Bibendum. Un peu livré à moi-même, je vais demander un avis au Chef de service de pneumologie, deux étages en dessous. Très intimidé, je rentre dans son bureau et je lui raconte l’histoire. Il me regarde, silencieux puis me dit : « Tu devrais prendre une aiguille à sous-cutanées (les oranges) et lui crever toutes ses bulles ».Fin de l’entretien.
De retour dans mon service, un chef qui passait par là s’est moqué de moi. Il semble, que sans le savoir, j’étais allé demander conseil au pire pneumologue du CHU. Le patient est mort peu après. Avec le temps, je pense qu'il était largement au delà de toute ressource thérapeutique, mais la réponse est restée gravée dans mon esprit.
23:25 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (5)
Moi aussi, je peux être romantique.
Sally : Elles sont magnifiques, tu n’aurais pas dû !
Moi, faussement gêné : Elles te vont très bien et ça m’a fait plaisir !
Sally : Tu m’aimes ?
Moi : Oui, 2570 fois plus qu’une pièce de 1 euro.
[Tout est fictif dans ce dialogue, mais la base est réelle : c’est aujourd’hui que je lui ai offert son cadeau]
21:23 Publié dans ma vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (0)