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16/01/2007

Message pour Kropotkine.

Excellent ton Voicemail !

 

Très belle interprétation.

Le « bravo » final m’a vrillé les tympans car j’avais mis le son à fond.

Mais quels sacrifices ne feraient-on pas sur l’autel de l’Art !

09:24 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1)

15/01/2007

La mort vue par…

Michel Déon.

 

«Depuis quelque temps, il m’arrive de me demander ce que serait la mort en Grèce et de ne plus lui trouver le même néant désespéré. Je regarde les cimetières clos de murs chaulés, piquetés de cyprès, gardés par une chapelle immaculée. Tous sont beaux. Tous dorment sous un ciel divin. Tous regardent la mer. La mort y paraît moins aride, moins brutale. Ce n’est pas possible qu’elle soit ici la chute atroce dans le vide que j’imaginais ailleurs. Quelque chose de cette terre doit retenir prisonnières les âmes. Il ne peut pas être dit que l’on quitte ces rives pour toujours. J’aime à tout le moins croire qu’on les quitte lentement, que les corps pourrissants conservent jusqu’à la dernière poussière un peu d’une âme qui regrette infiniment le sel de la vie…»

 

Michel Déon

« Le balcon de Spetsai » dans les « Pages grecques ».

Editions Gallimard.

21:10 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (1)

La main noire.

Pas celle qui a eu (indirectement) la peau de François-Ferdinand, mais celle d’un patient que j’ai vu cet après-midi. La clinique était calme, et je glandouillais doucement en attendant le patient.

Le standard appelle : « Viens voir, il y a un patient électrocuté à la porte !».

Bon, la standardiste n’est pas réputée pour son intelligence vive, j’ai donc demandé confirmation. L’histoire me semble passablement embrouillée.

Je descends en me rappelant ce patient qui m’avait demandé une consultation 15 jours après avoir « pris le jus », car il avait lu qu’une électrisation peut « arrrêter » le cœur.

J’arrive à proximité du patient.

Je vois la main carbonisée en même temps que je sens l’odeur du poil grillé. Ce n’est pas une simple « prise de jus ». Il a déclenché un arc électrique en bidouillant des fils électriques avec une perceuse hors d’âge.

Avec une collègue, on allonge cet homme de 39 ans dans un lit, scope, ECG et on le perfuse.

On recherche les portes d’entrée et de sortie sans succès. Les pompiers arrivent en un temps record. Il n’a quasiment pas mal, ce qui n’est pas de très bon pronostic selon le médecin des Pompiers.

Puis direction le service des grands brûlés.

Une question à Zeclarr (ou à qui le sait).

J’ai eu 2 versions par le régulateur et le médecin du VRM

Faut-il refroidir cette brûlure oui ou non ?

Et si oui, comment (eau du robinet, sérum physio…) ?

 

 

20:40 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (1)