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14/01/2007

Bric-à-brac dominical.

Pain d’épice.

 

12 cl de lait

250 g de miel

6 cl d’huile d’olive (j’ai un peu modifié la recette initiale en rajoutant un corps gras pour rendre le pain d’épice plus onctueux)

250 g de farine

½ cuil. à café de bicarbonate de soude

2 cuil. à café d’épices : gingembre, noix de muscade, anis vert ou badiane (anis étoilé), cannelle (j’ai opté pour cannelle+anis vert)

2-3 clous de girofle

Optionnel: zestes d'oranges non traitées

1 pincée de sel 

 

Mélanger et faire doucement chauffer le lait et le miel sur le feu pour bien faire dissoudre le miel.

Mélanger avec tous les autres ingrédients pour obtenir une pâte lisse, homogène et sans grumeau.

Verser dans un moule à cake beurré (j’utilise un moule en silicone).

Faire cuire à mi four thermostat 5-6 (160°C)

La cuisson est finie lorsque la lame d’un couteau plantée dans son cœur revient sèche.

 

Miammmmm…

 

 °0°0°0°0°0°

 

Un conseil pour les parents qui ne supportent plus le bruit émis par les jouets électroniques de Noël:

 

Recouvrir le/les haut-parleur(s) de ruban adhésif incolore. 

 

Au début j’étais sceptique, puis depuis ce matin ma vie a changé !

Avant, soit je coupais  un ou deux fils  avec  une  pince,  soit  je versais  du  Coca-Cola  par  ces  mêmes  haut-parleurs.

 

 °0°0°0°0°0°

 

Lectures.

 

Je me suis remis à lire depuis peu.

J’ai trouvé cette pensée de Cocteau citée dans la préface de « Pages grecques » de Michel Déon :

« La mythologie grecque, si l’on s’y plonge, nous intéresse davantage que les déformations et simplifications de l’Histoire parce que ses mensonges restent sans alliage de réel et de mensonges. Le réel de l’Histoire devient un mensonge. L’irréel de la fable devient vérité. »

 

Si comme moi, vous avez une bonne mémoire, mais que vous ne fréquentez pas de tables intellectuelles (et pour cause !), je vous prédis un brillant succès qui fera date dans les annales des repas familiaux et confraternels.

« Putainnnng, y cause bien! Y devrait pouvoir majorer sa Cs! »

13/01/2007

C'est le cochon qui m'a tué

medium_pointepiz.jpgUn midi, je reviens du travail et je découvre un cinquième commensal.

C’est le meilleur copain de Guillaume, cinq ans et demi.

Sally a fait des pizzas royales (dans tous les sens du terme).

Alors que j’enfourne ma troisième pointe, comme disent les québécois, une crainte m’assaille brutalement.

Les parents du petit sont d’origine berbère et ils sont musulmans.

Et le petit qui mange du cochon comme un lion !

J’imagine déjà la scène devant des parents horrifiés: « Maman, j’ai mangé trois parts de pizza avec de la viande bien salée, c’était délicieux, miamm, miamm ! ».

Assez inquiet, j’interroge Sally.

Ouf, ils ne sont pas pratiquants, sauf le papa mais qui se fiche des interdits alimentaires.

 

J’attends avec anxiété un futur repas avec un petit Eli(e) ou Moïse !

Réflexions blogsphèriques

La blogsphère que j’aime.

 

Une FNAC immense dont il serait vain de chercher les murs.

Des rayonnages de livres, BD, musique sous forme numérique à perte de vue.

Du Bach, les variations Goldberg par Gould ou les suites pour violoncelles par Bylsma en musique de fond. Ou bien une musique adaptée à l’humeur du moment, ce serait presque mieux.

 

Personne dans les rayonnages, pas même de Jean-Paul, le vendeur grognon que l’on trouve dans toutes les FNAC du Monde, ni même de rustre qui braille dans son portable qu’il a bien rendu son rapport à l’heure dite.

J’avance dans le magasin et je laisse traîner mon index gauche sur les couvertures, jusqu'à que l’une d’elles m’inspire, même si je ne sais pas pourquoi.

Le texte commence par la fin, un peu les mangas ; on finit par s’y habituer. A chaque page, des « post-it » jaunes que je peux lire ou non. Ils sont pertinents ou non, ouvrent sur une idée ou non, je peux même y répondre, si je veux.

Si un contenu m’intéresse, je m’assois sur la moquette grise, le dos aux rayonnages et je lis en oubliant l’heure ; ce n’est pas bien grave, il n’y a pas d’heure de fermeture.

Sinon je poursuis ma route, en reposant l’ouvrage bien à sa place.

Ma progression n’est pas tout à fait aléatoire, j’avance de lieux connus en lieux connus, là ou j’aime m’arrêter.

Mais toujours avec l’espérance de découvrir un endroit que je ne connais pas mais que je vais aimer.

Puis j’arrive devant mon « chez moi ». Parce que ce qui fait une grande partie du charme d’un tel lieu, c’est que chaque visiteur peut avoir le sien.

Je lis les « post-it » et j’y réponds, si je le veux.

Je rajoute une page, si je le veux.

Je le regarde croître comme un jardin. En y apportant un peu d’amour et quelques éléments, j’observe avec ravissement qu’il embellit. Toutefois je trouve une différence majeure avec un jardin. En général les visiteurs ont plutôt tendance à dégrader ce dernier. Ici, c’est clairement l’inverse.

La seule chose dont je sois fier est ma liste des lieux que j’aime. Je serais bien malheureux sans leur compagnie. Il me faut aussi avouer que je suis particulièrement faraud de ma liste « médicale et paramédicale ». Sans faire de corporatisme, j’y ai rencontré des gens fabuleux. Ils me touchent d’autant plus qu’ils me ressemblent et vivent des expériences similaires aux miennes.

Je vais faire des jaloux, mais merci Mélie, Shayalone, Ron, et depuis peu Zeclarr. Je ne doute pas, et j’espère que cette liste va croître.

 

 

La blogsphère que je n’aime pas.

 

Ce serait plutôt un Virgin.

Musique à fond et tournant en boucle : Money de Abba ou une version techno de « Everybody wants to rule the World » de Tears For Fears.

Du « bling-bling », du « moi j’ai la plus grosse (statistique) », des publicités pour objets farfelus et inutiles et des photos grand formats des auteurs à chaque coin de rayonnage.

 

Des notes et des « post-it » rouges d’agressivité,  haineux et ne débouchant sur rien.

Pourquoi tant de haine quand le mépris suffit ?

Des textes rédigés au mieux en Nadsat par ignorance, en pire en Novlangue pour faire semblant « d’en » faire partie.

Pour synthétiser : bruit confusion haine et lucre.

 

 

La blogsphère dans l’avenir ?

 

Je ne suis ni optimiste ni pessimiste quand à l’évolution de ce micro-monde virtuel.

Quelque soit sa forme future (j’imagine plutôt un univers de type « Second Life »), il ne sera que le reflet de ce que nous sommes. Ni meilleur, ni pire.

 

Son involution ne m’importe que très peu.

Carpe Diem.

 

 

14:47 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (4)