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13/07/2008

Expo Hokusaï

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 Le coin du Hérisson

 Le site du musée Guimet

13:44 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)

Figues au miel.

Le chef de cuisine de la clinique nous a préparé des figues au miel qui étaient délicieuses.

J’ai voulu faire pareil.

Prenez des figues fraîches bien mûres. Fendez les en 4 jusqu’à mi hauteur, et mettez les dans un plat à bords un peu élevés (genre petit plat à gratin).

Rajoutez une cuillérée à soupe de miel dans leur cœur (j’ai pris du miel de thym).

Enfournez le tout à mi-hauteur dans un four chaud, à 160° pendant 10 minutes.

Ensuite présentez vos figues dans un ramequin, en les nappant avec le jus (assez abondant) obtenu à la cuisson.

La touche finale, mais qui me semble importante : saupoudrez vos figues au miel avec des amandes effilées. Je n’en avais pas, et les figues au miel sans amandes ont un goût sucré peut-être un peu trop prononcé.

Les amandes (ou pistaches) servent donc idéalement à « casser » ce goût. J'ai récupéré la recette ici.

 

 

 

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Un cliché de cet essai (c’est là que je me rends compte de tout le talent que possède Louline pour faire des macros !)

Acuité.

« La profession de médecin m’aurait plu ; son esprit ne diffère pas essentiellement de celui dans lequel j’ai essayé de prendre mon métier d’empereur. Je me passionnai pour cette science trop proche de nous pour n’être pas incertaine, sujette à l’engouement et à l’erreur, mais rectifiée sans cesse par le contact de l’immédiat et du nu. »

 

« La technique que j’ai dû élaborer dans ces postes médiocres m’a servi plus tard pour mes audiences impériales. Être tout à chacun pendant la brève durée de l’audience, faire du monde une table rase où n’existaient pour le moment que ce banquier, ce vétéran, cette veuve ; accorder à ces personnes si variées, bien qu’enfermées naturellement dans les étroites limites de quelque espèce, toute l’attention polie qu’aux meilleurs moments on s’accorde à soi-même, et les voir presque immanquablement profiter de cette facilité pour s’enfler comme la grenouille de la fable ; enfin consacrer sérieusement quelques instants à penser à leur problème ou à leur affaire. C’était encore le cabinet du médecin. »

 

« A l’âge où j’étais alors, ce courage ivre persistait sans cesse. Un être grisé de vie ne prévoit pas la mort ; elle n’est pas ; il la nie par chacun de ses gestes. S’il la reçoit, c’est probablement sans le savoir ; elle n’est pour lui qu’un choc ou qu’un spasme. Je souris amèrement à me dire qu’aujourd’hui, sur deux pensées, j’en consacre une à ma propre fin, comme s’il fallait tant de façons pour décider ce corps usé à l’inévitable. A cette époque, au contraire, un jeune homme qui aurait beaucoup perdu à ne pas vivre quelques années de plus risquait chaque jour allégrement son avenir ».

 

 

Mémoires d’Hadrien.

Marguerite Yourcenar

11:23 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0)

Nécrologie.

J’ai lu aujourd’hui que l’immense Mickael DeBaKey était décédé ce vendredi soir.

Il a bien vécu (99 ans) et a révolutionné la chirurgie cardiaque tout au long de son exeptionnelle carrière.

A l'âge de 97 ans, il a été opéré d’une dissection aortique de type A. C’était « son » intervention à tous points de vue puisqu’il en a jeté les bases et décrit le principe.

Le NYT lui consacre un long et bel article.

J’avais parlé de lui ici et ici.

 

Goodbye and Farewell, Monsieur DeBakey.

07:48 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (3)

11/07/2008

Et c'est parti...

Mon cher Marc,

 

Je suis descendu ce matin chez mon médecin Hermogène, qui vient de rentrer à la Villa après un assez long voyage en Asie. L’examen devait se faire à jeun : nous avions pris rendez-vous pour les premières heures de la matinée. Je me suis couché sur un lit après m’être dépouillé de mon manteau et de ma tunique. Je t’épargne des détails qui te seraient aussi désagréables qu’à moi-même, et la description du corps d’un homme qui avance en âge et s’apprête à mourir d’une hydropisie du cœur. Disons seulement que j’ai toussé, respiré, et retenu mon souffle selon les indications d’Hermogène, alarmé malgré lui par les progrès si rapides du mal, et prêt à en rejeter le blâme sur le jeune Iollas qui m’a soigné en son absence. Il est difficile de rester empereur en présence d’un médecin, et difficile aussi de garder sa qualité d’homme. L’œil du praticien ne voyait en moi qu’un monceau d’humeurs, triste amalgame de lymphe et de sang. Ce matin, l’idée m’est venue pour la première fois que mon corps, ce fidèle compagnon, cet ami plus sûr, mieux connu de moi que mon âme, n’est qu’un monstre sournois qui finira par dévorer son maître.

 

 

Mémoires d’Hadrien. (1951)

Marguerite Yourcenar

 

18:26 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (7)

Vader joue au golf.

 

C’est très très bon, et je l’ai découvert grâce à Guillaume (qui l'a découvert grâce à quelqu'un d'autre. Mais au delà du premier degré de citation, on s'en fiche complètement...)

09/07/2008

The Twilight Zone

J’en avais déjà parlé ici.

Cette librairie me parait de plus en plus étrange, peut être une zone de frictions entre notre continuum et un autre.

Des tas de bouquins dans des tas de rayons, et je n’arrive toujours pas à mettre le doigt sur les livres que je recherche.

Avant-hier, le catalogue de l’exposition de Hokusaï, une oeuvre quelconque d’Adonis,  hier, les « Mémoires d’Hadrien » de Yourcenar, et le Raul Hilberg dont a parlé Stéphane.

Aucun de ceux là.

J’en viens à croire que dans cette librairie, les livres n’ont d’existence que si je ne les recherche pas.

Pourtant, c’est une librairie généraliste, pas un sex-shop. Pourtant les bouquins que je cherche ne sont pas particulièrement difficiles à trouver.

Sont-ils inexistants préalablement à ma pensée ? Y trouvait-on le Yourcenar avant que j’envisage de l’acheter ?

Ou bien est-ce ma pensée qui les dématérialise ?

Hypothèse invérifiable scientifiquement.

Par contre, il y avait un livre sur Christophe Willem.

Là, dans le cadre de la seconde hypothèse, aucune chance que je le dématérialise.

 

A propos de zone de friction, j’ai trouvé un truc énorme.

Rien de sexuel, vous pouvez continuer à lire.

(Sex-shop et sexuel dans la même note, vivement que mon épouse revienne des Pyrénées).

Un truc vraiment énorme, inattendu, qui concilie l’inconciliable.

Depuis jeudi dernier, donc, je dois me faire à manger. J’ai donc tendance à balancer des pâtes à l’eau et à faire un steak haché. Sauf qu’au bout d’une semaine, ça lasse un peu, et j’ai des envies de légumes.

Et hop, le miracle est arrivé : de pâtes aux légumes !

Ce sont des pâtes avec toutes leurs qualités, et des légumes avec quelques unes des leurs (la couleur verte, principalement).

C’est très bon, et ça déculpabilise.

Quand madame téléphone et s’enquiert de mon repas, je réponds tout fier « J’ai encore mangé des légumes, comme à chaque repas ! ».

Elle en est presque inquiète.

 

Prochaine étape, rajouter les 5 fruits quotidiens dans les pâtes aux légumes. J’ai envoyé un mail à Lustucru, et j’attends toujours la réponse.

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La cardio, c’est du chinois.

Je vois un patient en pré-opératoire d’une chirurgie de cancer ORL.

La lettre de l’externe est succincte, non informative, pour tout dire.

Le patient, qui vient de sortir du bloc après une laryngoscopie est lui aussi peu informatif.

J’arrive à glaner les informations suivantes : 60 ans, gros tabagique, pontage aorto-bifémoral, et il aurait passé une scintigraphie myocardique récente.

Plein d’espoir, j’appelle le service pour avoir un médecin qui connaisse le patient.

Je suis exaucé au-delà de mes désirs les plus fous, on me passe carrément le chef du pôle d’ORL, dont c’est justement le patient.

 

« Bonjour Monsieur, je suis cardiologue et je vois en consultation M. X. Je voudrais avoir quelques informations complémentaires, notamment sur une scintigraphie myocardique qu’il aurait passé récemment.

- Bonjour, je ne peux pas vous répondre comme ça. Vous savez, je suis ORL, et la cardio, c’est du chinois. Un peu comme une épistaxis pour vous.

- Exact, tout ce qui ne concerne pas le cœur…

- Vous savez ce que vous devriez faire, appeler la surveillante de mon service.

- En effet. Vous pensez qu’elle trouvera l’information dans le dossier médical ?

- Mais le dossier est vide ! Il n’y a que de l’ORL !

- D’accord, merci beaucoup, je vais voir ce que je peux faire »

 

Très gentil, mais aussi informatif que son externe !

Je ne le critique même pas, nous nous réfléchissons l'un dans l'autre. Nous sommes des spécialistes.

Je suis content de ne pas fumer, de ne pas avoir de cancer ORL et d'être du bon coté du bureau.

 

L’hyperspécialisation au CHU où parfois personne n’est là pour faire la synthèse, en dehors des anesthésistes dans les services de chirurgie, et de quelques esclaves dont les chefs de service détiennent les passeports est exactement la caricature de ce qui menace la pratique de ville.

 

Trop de spécialistes, trop de spécialisation tuent la médecine (et le patient).

Je vous suggère la lecture de quelques notes récentes du toubib qui revient souvent sur ce problème délicat, et que personne ne semble enclin à résoudre.

 

Par exemple :

Aucun rapport

Du rêve et de  la réalité (avec un soupçon d’autopromotion en plus)

Un rapport à pleurer

Démographie médicale, nième

Et bien d’autres, encore...

(Toubib, si tu as d'autres notes pertinentes, n'hésite pas à les mettre en commentaire)

 

19:13 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (5)

Le Canard au firmament.

Aujourd’hui, c’est mercredi, jour du Canard Enchaîné.

Ce numéro est absolument excellent, à l'image de sa une : « Sarko carbure à l’héroïne colombienne ».

Il y en a un pour tous les goûts : le journal de Carla B., Delanoë qui se paye la tête de Rachida Dati dans « minimares », une sombre histoire de droits d’auteur chez un bijoutier de la place Vendôme, une mairie communiste qui utilise toutes les ficelles judiciaires pour ne pas régulariser une vacataire, le martyre pour rire de PPDA…

Le Canard se paye même le luxe d’être fier d’avoir été cité par Radio Vatican sur une histoire de suspicion de détournement de fonds à Lourdes. Pas mal pour un journal très largement anticlérical.

 

Un article parle aussi de la chute vertigineuse du nombre des adhérents UMP et PS. Quelques soient ses opinions politiques, ce n’est pas de bon augure pour la démocratie. 2012 devrait être encore une fois l’année de la tentation des extrêmes.

Mais il faut bien le dire, bien que loin d’être passionné par la politique, , je ne discerne absolument personne à droite comme à gauche ou au centre, qui a, ne serait-ce que l’ombre de la carrure d’un chef d’Etat qui se respecte, et qui voit au-delà de ses ambitions personnelles.

Quand la médiocrité est élevée en norme dans la chose publique, il faut toujours craindre l’irruption d’un courant extrémiste qui peut faire son beurre sur sa différence.

08/07/2008

Kate Nash (2).

Je sais, je sais, en février, j’avais déjà mis en ligne une vidéo de Kate Nash interprétant « Foundations » sur le plateau de Taratata.

La vidéo a  été supprimée de Dailymotion, depuis.

Mais j’aime toujours autant cette chanson, et je trouve la version suivante fabuleuse.

 

 

 

 

En tout cas bien meilleure que la version studio qui gomme toutes les intonations de cette voix si particulière. Le type à l'air patibulaire et vaguement ringard qui présente Kate Nash au début est Jools Holland, une légende en Grande Bretagne. Le batteur, euhh, je ne sais pas où elle l'a dégoté, mais il est parfait pour ce qu'il fait 

Pour me faire pardonner cette répétition, je vous donne aussi les paroles.

L’histoire d’une pauvre fille dont le copain a tout du sale con, et qui tente de sauver ce qui reste de son couple.

 

 

"Thursday night, everything's fine, except you've got that look in your eye
when i'm tellin' a story and you find it boring,
you're thinking of something to say.
You'll go along with it then drop it and humiliate me in front of our friends.

Then i'll use that voice that you find annoyin' and say something like
"yeah, intelligent input, darlin', why don't you just have another beer then?"

Then you'll call me a bitch
and everyone we're with will be embarrased,
and i wont give a shit.

My finger tips are holding on to the cracks in our foundation,
and i know that i should let go,
but i can't.
And everytime we fight i know it's not right,
everytime that you're upset and i smile.
i know i should forget, but i can't.

You said I must eat so many lemons
'cause i am so bitter.
I said
"i'd rather be with your friends mate 'cause they are much fitter."

Yes, it was childish and you got agressive,
and i must admit that i was a bit scared,
but it gives me thrills to wind you up.

My finger tips are holding on to the cracks in our foundation,
and i know that i should let go,
but i can't.
And everytime we fight i know it's not right,
everytime that you're upset and i smile.
i know i should forget, but i can't.

Your face is pasty 'cause you've gone and got so wasted, what a suprise.
Don't want to look at your face 'cause it's makin' me sick.
You've gone and got sick on my trainers,
I only got these yesterday.
Oh, my gosh, i cannot be bothered with this.

Well, i'll leave you there 'til the mornin',
and i purposely wont turn the heating on
and dear God, i hope i'm not stuck with this one.

My finger tips are holding on to the cracks in our foundation,
and i know that i should let go,
but i can't.
And everytime we fight i know it's not right,
everytime that you're upset and i smile.
i know i should forget, but i can't.

x2

And everytime we fight i know it's not right,
everytime that you're upset and i smile.
i know i should forget, but i can't"

20:04 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)