Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/01/2006

Miam, miam, miam...

J'ai terminé le gâteau de Guillaume ce midi (j'ai préparé la gênoise et la crème patissière hier au soir). La gênoise est en fait le très célèbre "gâteau Alexandra", que j'ai coupé horizontalement, pour le le fourrer de crème. J'ai ai étalé une fine couche au sommet pour faire tenir les petites billes de sucre coloré (Guillaume y tenait beaucoup).

   

Crème Pâtissière au chocolat

Ingrédients :
½ litre de lait
120 g de sucre
1 gousse de vanille
4 œufs
30 g de farine
30 g de maïzena ou fécule
150 g de chocolat noir fondu ou  de la ganache (recette du dessous)
Préparation :
- Porter à ébullition le lait avec la gousse de vanille fendue, laisser infuser environ 10 à 15 minutes, racler la gousse avec un couteau pointu et mettre les grains de vanille dans le lait,
- Mélanger les jaunes et le sucre, incorporer la farine et la maïzena (ou fécule), puis du lait froid, celui de la recette (environ 60 à 80 g) pour qu’il n’y ai pas de grumeau,
- Verser le lait chaud sur le mélange, petit à petit en fouettant,
- Porter sur le feu et laisser épaissir la crème sans cesser de fouetter (sur feu doux), la crème ne doit pas prendre au fond, cuire environ 3min,
- Ajouter le chocolat fondu ou bien la ganache.
- Réserver au froid.

      

       
Gâteau ALEXANDRA (pour 6 personnes)
Ingrédients
80 g de Maïzena
20 g de farine
120 g de sucre en poudre
75 g de beurre
75 g d’amandes en poudre
100 g de chocolat
4 œufs
1 sachet de sucre vanillé
½ sachet de levure chimique
1 à 2 c. à soupe de rhum  
Préparation
Dans une terrine, mélanger la Maïzena, la farine, les sucres, la levure et les amandes avec les œufs battus en omelette, le beurre fondu refroidi, le chocolat fondu dans 2 ou 3 cuillerées d’eau et le rhum.
Travailler jusqu’à obtention d’une pâte lisse.
Verser dans un moule à manqué et faire cuire à four moyen pendant 45 min environ.

Démouler le gâteau tiède.

11/01/2006

Malade comme un chien, mais médecin.

Aujourd’hui, à l’hôpital, entre 16h00 et 17h00, ça n’allait pas.

Mais alors, pas du tout.

Une douleur épigastrique vrillante, de survenue brutale. Je me suis même demandé si je ne perforais pas un ulcère.

Ma vieille infirmière a fait le diagnostic immédiatement : « c’est la gastro, mon mari l’a eu, il s’est tordu pendant 4 heures ».

Superbe perspective.

Je me traîne à la clinique, en voiture sur l’autoroute, je manque de me vomir dessus.

Je me traîne presque littéralement à l’infirmerie.

Je murmure dans un souffle : « S’il te plait, fait moi ça en IVD », en montrant une ampoule dans l’armoire à pharmacie, à un infirmier tout juste diplômé (j’étais vraiment désespéré…).

Et hop, 20 minutes plus tard, je gambade allègrement dans les étages, et je tape ce billet, comme si ne rien n’était.

 

Plusieurs conclusions :

- pour le même résultat (en ayant de la chance), un quidam non médecin aurait attendu 4 heures aux urgences, ou 4 heures que le même produit en PO fasse effet : putain, comme c’est bon d’être médecin !

- La douleur, et bien… c’est vraiment douloureux (j’ai encore un peu mal, et j’ai du mal à élaborer).

- Johnny Hallyday veut prendre la nationalité belge (même remarque).

 

 

 

03/01/2006

Gaffe 2/2

La plus belle, il faut bien l’avouer, n’est pas de moi.

 

Il y a pas mal d’années, une surveillante de la clinique fait de la voile avec son compagnon, et un couple d’amis.

Tout le monde sait que l’homme de ce couple trompe sa femme depuis longtemps, avec une coiffeuse.

Tout le monde, sauf sa femme, bien sûr.

 

Le séjour est idyllique, et le couple d’ami roucoule, heureux.

Ils ont amené, nouveauté pour l’époque, un caméscope.

Ils demandent au compagnon de ma surveillante de les filmer.

Tout d’un coup, n’y tenant plus, ma surveillante dit à son homme ce qu’elle pense de cette situation, à voix basse, bien entendu.

Elle dit que cette fameuse coiffeuse devrait voir que ce couple est heureux ensemble…

Elle raconte tout, en le décortiquant.

 

Les vacances se terminent.

La femme trompée, appelle ma surveillante quelques jours après.

Elle lui demande si son mari la trompe.

Grand déni scandalisé, mais non, voyons, que vas-tu imaginer…

« Tu sais, les caméscopes enregistrent très bien le son…. »

Grand silence consterné.

 

J’imagine bien le visionnage des vacances sur le poste, avec peut-être les voisins, parents et amis, et une voix-off qui balance tout, bien malgré elle…