23/05/2006
Souvenirs, souvenirs
J’ai du refaire mes deux années tout au long de la nuit.
Comme d’habitude dans mes rêves, un détail stupide (oubli de l’heure ou du lieu de convocation) m’a empêché de passer les épreuves.
Depuis que je passe des examens ou des concours, ces rêves sont récurrents, je m’en formalise de moins en moins avec le temps.
Mais bon, ce qui est curieux, c’est que mes P1 ont considérablement plus impressionné mon inconscient que mon internat.
Je rêve très peu de ce dernier.
Pourquoi ?
Excellente question, Dr Freud.
Donc depuis mon réveil, j’essaye de reconstituer la liste de mes professeurs en P1 à Lyon-Nord en 1990-1992.
Anatomie : Neidhart et Gonon
Biostatistiques : Site (j’ai assisté à son dernier cours, alors que mon père l’avait eu comme enseignant en première année de médecine).
Biochimie : André
Embryologie et histologie (je crois) : Guérin
Physiologie : Minaire et ? (la cinquantaine, la voix de JP Marielle, celui qui le trouve aura droit à toute ma considération).
Biophysique : le regretté Lanneche, humaniste qui avait lutté toute sa vie pour l’édification d’une mosquée digne de ce nom à Lyon, et qui est décédé brutalement quelques jours avant son ouverture. Paix à son âme. Tout le monde hurlait « Boule ! » à son entrée dans l’amphi Hermann (il était chauve), mais c’était un des plus aimés. Peut après Noel, il nous gratifiait d’un « Paix sur Terre, et meilleurs vœux de réussite ». Le cœur des carrés répondait : « On t’aime, Boule !! ».
Génétique : ? (mauvais souvenir de toute façon)
En clin d’œil à tous les anciens, actuels et futurs P1 : les trous de la base du crâne !
J’ai aussi retrouvé ce matin (par pur hasard) la photo de promo 91-92. Le rigolo du centre, c’est le santard qui a été major de ma promo tous les ans (sauf peut-être une fois).
11:51 Publié dans ma vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : carablogs, medecine et web
16/05/2006
Changement d'heure.
Depuis une semaine, je ne porte plus de montre.
Et je ne m’en porte pas plus mal, au contraire. Je me sers de mon portable pour lire l’heure.
Je connais la date du jour, alors que j’en étais incapable en portant une montre à quantième (nom prétentieux de la petite fenêtre de la date).
Incroyable comme une béquille peut désapprendre à marcher !
Finie aussi ma quête de la montre idéale.
Pas bracelet cuir car allergie, habillée ou sportive ? Quel métal ? Quel mouvement ? Quelle complication ? Quelle marque ?...
Comme pour le Graal, elle était vouée à durer éternellement.
La montre absolue, ultime, est devenue in fine idéale, comme le paletot de Rimbaud.
Je ne les regarde (presque) plus dans les vitrines, je ne fais plus de « watch-spoting » dans la rue ou dans les films (la datejust de Bill Murray dans « Lost in Translation »…).
Les discussions hyper techniques dans les fora spécialisés me laissent de glace (en fait, ça a toujours été le cas).
J'ai appris des tas de choses en fréquentant ces derniers, et fait la connaissance de quelques utilisateurs devenus des amis (notamment Robert-Jan le néerlandais). De ces heures, je retiens un aphorisme qui vaut pour beaucoup de choses: "The first scratch is always the deepest" (variante du "The first cut is always the deepest").
Maintenant, je vais passer à autre chose : des maquettes de tracteurs agricoles en allumettes, une collection d’étiquettes de camembert…
Je vais voir.
20:05 Publié dans ma vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (6)
07/05/2006
Sortie du dimanche.
Ce jour, nous sommes allés à la journée « portes ouvertes » d’un régiment de blindés, non loin de chez nous.
Journée ensoleillée, des gros engins de partout, les petits étaient aux anges.
Bon, pour être honnête, c’est surtout la petite kermesse et ses châteaux gonflables qui leur ont plu.
Guillaume n’a voulu faire aucune attraction tenue par les militaires. Dommage, les petits, grimés et en tenue de camouflage faisaient des petits parcours assez sympas (tyrolienne, camouflage et infiltration, lancer de grenades (factices !) et tirs à blanc). Les militaires s’occupaient vraiment bien des gamins.
Le clou de la journée était le char Leclerc, dont le régiment est richement doté. On pouvait monter sur l’engin, et même se mettre à la place du pilote. Le moteur, énorme, est extractible comme un vulgaire poste de radio, pour en faciliter l’entretien
C’est un engin vraiment énorme, mais le plus impressionnant a été de le voir à l’œuvre.
Les militaires ont joué ce qu’on pourrait appeler une scénette de rue !
Un barrage de miliciens, quelque part en ex-Yougoslavie, de braves pioupious français pris pour cible.
Ils font appel à 2 chars Leclerc qui nettoient (on devine la voiture qui passe sous les chenilles du char lancé à pleine vitesse -je sais, la photo ne rend pas du tout cette impression- !) le barrage. Les photos sont éloquentes.
Ce qui m’a le plus impressionné, c’est la vitesse et la puissance de cet engin. Je n’ai même pas vu l’impact, bien qu’à une dizaine de mètres, et juste à l’aplomb de la carcasse.
En gros, un gros bruit de moteur, un swoooch et plus de voiture !
Bon, dans pas longtemps, ces militaires vont être déployés en Afrique et en ex-Yougoslavie pour des missions de maintien de la paix. Espérons qu’ils reviendront tous sains et saufs.
Cadeau bonus, en exclusivité : l’intérieur d’un canon de Leclerc !
18:30 Publié dans ma vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (3)