29/08/2006
L'auteur! L'auteur!
Vos commentaires (cf. note précédente) me font vraiment très plaisir.
Au début, j’écrivais pour moi (les quelques notes les plus personnelles du début), puis pour les étudiants en médecine et mes confrères (dont les colles pour Mélie). Mélie que je remercie d'ailleurs encore une fois, car ce sont ses magnifiques "Enfants Rouges" qui m'ont donné envie d'écrire (d'ou aussi le choix de mettre une couleur dans le nom de mon blog)
Puis mon blog s’est un peu équilibré, il s’est un peu diversifié.
J’ai beau essayer de me persuader que je n’écris pas pour avoir de l’audience, ou pour plaire, mais pour raconter ce qui me passe par la tête, ou ce que je vois dans ma vie quotidienne ou professionnelle, ça fait toujours un immense plaisir d’avoir un retour positif.
Je m’interroge parfois sur ce petit monde virtuel que j’entretiens comme un jardin japonais, bien à moi, mais aussi bien en vue de quiconque passe par là.
Ce blog était au début un petit exutoire, puis il s’est voulu vaguement informatif, avant de devenir une sorte de « pensine » (une façon de relativiser ce que je vois et ressens). Il est les trois à la fois, j’imagine.
C’est fou, mais quelques fois, je relis des notes plus anciennes et j’éprouve la fierté du créateur. Oh, bien sûr, je ne prétends pas avoir créé quelque chose de notable ; mais c’est mon petit monde.
Et ça suffit à mon bonheur.
Alors, bien sûr, si vous éprouvez du plaisir à me lire, vous me comblez au-delà de tout.
Merci.
Merci.
Merci.
PS : 4 notes dans la journée, attendez vous à une petite baisse de régime dans les jours qui suivent !
20:55 Publié dans ma vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (16)
Des livres et des femmes.
Je suis allé chercher ma nouvelle conquête dans la librairie du quartier.
C’est un roman édité chez « Actes Sud », la seule maison d’édition dont j’achète les bouquins sur son seul nom parfois. Comme aujourd’hui.
« Les hommes qui n’aimaient pas les femmes » est un roman de Stieg Larsson, mort d’un infarctus peu après l’avoir écrit (en 2004).
Note pour plus tard : ne pas lire ce roman en public, pour éviter des situations gênantes (« Ehh, vous êtes qui, vous ? Je ne suis pas celui que vous croyez, arrêtez de me coller comme ça ! »).
J’ai aussi acheté un livre (« Clara et la pénombre », dont j’avais déjà parlé ici) pour l’offrir à ma nièce par alliance. C’est une idée de Sally.
Curieuse idée d’ailleurs, que celle d’offrir un livre.
Conseiller, oui ; tant que le choix final reste personnel.
Mais offrir, ou même prêter !
Cet acte me semble violer l’intimité d’une relation, ou y introduire de la vénalité, alors que seule la passion devrait avoir droit de citer.
Ce serait un peu comme offrir une femme à un ami.
Ou de prêter la sienne.
J’aime les livres comme les femmes.
Depuis toujours, ils et elles font partie de moi.
On les approche timidement, on les caresse, on les feuillette, la main légère.
Certaines couvertures sont magnifiques; elles sussurent "prend moi, prend moi", mais elles sont sans charme, il suffit de quelques pages pour se rendre compte la vacuité de leurs propos.
Certaines sont modestes, banales, mais en leur sein se cachent un monde merveilleux.
Une fois la couverture passée, et la première impression bonne, vient l’épreuve de la durée de la lecture.
Certaines s’essoufflent vite, voire tournent au cauchemar, mais il est trop tard pour les reposer.
D’autres nous tiennent haletants jusqu’au bout; à chaque page, une merveille. Certaines sont enjouées ou futiles, d'autres tristes et graves. Certaines sont fines; d'autres, épaisses.
La fin peut être une libération, mais aussi une infinie tristesse.
Il faut alors reprendre sa quête.
Certains arrivent à en lire plusieurs à la fois.
Moi, j’ai mon petit livre roux, il me suffit.
12:50 Publié dans ma vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (7)
Edmund Blackadder
C’est un personnage de fiction incarné par l’acteur britannique Rowan Atkinson (RA).
Bien moins connu en France que Mr. Bean, Edmund a néanmoins fait la joie des téléspectateurs de la BBC dans les années 80.
J’ai rêvé cette nuit que RA était invité à la maison et nous faisait mourir de rire en nous racontant des histoires. De fait, je me suis réveillé le sourire aux lèvres ce matin.
Je ne tire pas d’interprétation extraordinaire de ce rêve, j’ai regardé la semaine dernière le pitoyable Johnny English à la TV.
D’où la rediffusion de RA sur canal-rêves, mais en bien mieux.
Pourquoi vous parler d’Edmund ?
Parce que c’est grâce à lui que j’ai connu RA lors d’un séjour linguistique au nord ouest de Londres, à côté de la petite ville de Leighton Buzzard (quand j’étais petit, je pensais qu’un gros oiseau charognard était perché en permanence sur le panneau à l’entrée de la ville, un peu comme le vautour de Lucky Luke).
Edmund Blackadder est un personnage vil et ambitieux ; bête et méchant sont les deux adjectifs qui viennent à l’esprit. En fait « ils » sont bêtes et méchants car la série de sitcoms représente la vie peu glorieuse de différents descendants de la même famille, à différentes époques. Au fil du temps (qui s’échelonne entre la « Guerre des Roses » et la première guerre mondiale), les Blackadder perdent inexorablement leur rang et Edmund, de prince héritier du trône termine en simple trouffion dans les tranchées.
Un épisode m’avait plus particulièrement marqué : « Beer », diffusé pour la première fois le 13/02/1986 (merci Wikipedia). Cet épisode se déroule durant le règne d’Elizabeth I (1558–1603)
Dans cette épisode, des parents de Edmund (oncle et tante Whiteadders), très puritains très riches et sans enfants, débarquent à l’improviste chez lui, alors qu’il est en plein concours de beuverie avec Lord Melchett. Ils viennent pour parler héritage et vérifier que Edmund est un bon chrétien.
Les puritains dans une pièce, les braillards dans l’autre, et Edmund qui passe de l’une à l’autre, de plus en plus aviné.
Ce qui m’avait fait hurler de rire, c’est le costume des puritains. On le voit sur la photo : chape du bure blanche, et gros crucifix pectoral en bois. Bon, rien de bien drôle pour l’instant ; mais les trois crucifix plantés sur chaque épaule et au sommet de la capuche sont du plus bel effet. D’autant qu’ils dansent et virevoltent, la colère et la boisson aidant (à la fin, les parents puritains participent à la beuverie).
Au cours de l’épisode, ils demandent à manger, que des navets crus, bien évidemment, puritanisme oblige.
Le pauvre Blackadder leur fait servir par erreur un plat de navets destiné initialement à la pièce à côté.
Un énorme navet taillé en forme de pénis arrive dans l’assiette de la tante. L’oncle et Edmund sont les seuls à savoir quelle est cette forme, d’où immense gène et confusion devant la tante tenant bien haut ce navet, et s’interrogeant sur cette curieuse forme.
Certes, ce n’est pas très très fin, mais le scénario regorge d’inventivité et de non sens.
Vivement une rediffusion sur France 3, mais je crains que les crucifix en folie et la satire ne refroidissent les programmateurs.
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« Trivia », comme on dit en bon français.
Quel est le point commun entre cet épisode, « beer », situé en pleine période élisabéthaine et Star Wars épisode IV ??
Réponse ici.
(copiez-collez le lien dans la barre d'adresse, le blog refusant le lien direct avec le mien)
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Je viens juste d’en trouver un autre entre ce même épisode et Harry Potter !
Décidemment, cet épisode est un véritable nœud ésotérique !
Tout est dans tout (et vice versa).
Réponse ici (photo du milieu et numéro 66)
09:55 Publié dans ma vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (3)