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15/12/2006

Res Publica

medium_UMP.jpgAujourd’hui, j’ai adhéré à un parti politique.

 

Un peu sur un coup de tête, puisque ce matin je n’envisageais pas le moins du monde de le faire. J’ai mûri la décision entre 9h30 et 9h45 et grâce au net, à 10h00 tout était consommé.

 

Comme le disait le brave Fernand Pouillon, que j’ai déjà cité :

« Si, bien souvent, il est permis de s’étonner de la lenteur d’un projet, quelquefois aussi une tâche considérable sera rapidement conçue.
Le plus long, en ce qui me concerne, est l’attente, ensuite tout mon temps de réflexion.
Ces délais passés, le parti de l’œuvre arrêté, l’étape définitive peut être réglée en quelques jours. »

 

Je ne me suis jamais intéressé à la politique, et crois même ne jamais avoir voté.

Mais ma sensibilité est de droite depuis toujours.

Depuis quelques temps je me disais que je devrais un peu plus m’intéresser à notre vie démocratique.

A mon petit niveau, en discutant avec des patients, assez représentatifs de notre population car peu sélectionnés par leurs revenus ou leur niveau socioculturel, je sens une montée lente mais inéluctable des extrêmes.

Une impression sourde, diffuse mais bien présente et angoissante (dans le sens germanique vaguement philosophique de "die Angst").

 

Ce matin, ça m’est venu. Et je n’ai pas franchi le pas à cause de la conversation suivante avec mon compère et ami qui a sa carte depuis qu'il a une poche pour l'y glisser :

 

- "Et la cotisation est de combien ?
- 55 euros je crois… [En fait, c’est moins].
- Et ça t’a apporté quoi, d’avoir la carte et d’aller aux réunions ?
- 3 patients
- En effet, ça vaut le coup !"


 

Pas de mine dégoûtée devant tant de supposé cynisme, c’est du troisième degré !

 

 

J’ai hâte de participer aux réunions pour découvrir un monde qui m’est totalement étranger, celui du militantisme.

J’imagine que cela doit être parfois grandiose.

Et je n’hésiterai pas à faire quelques notes bien ciselées !

 

Sinon, ne vous inquiétez pas, je ne ferai absolument aucun prosélytisme.  

Ce blog restera ce qu’il a toujours été, ouvert et apolitique.

14/12/2006

Note à caractère utilitaire.

Depuis une semaine je cherche à me souvenir du titre d’un film américain datant de moins de dix ans.

Dans une des scènes, le personnage principal rêve qu’il tombe les bras en croix dans un parterre de roses rouges (ou roses).

 

Quelqu’un a une idée du titre ?

05/12/2006

Makrout Pundit.

medium_makrout.JPGJ’aime bien quand une situation surréaliste ponctue mes consultations hospitalières du lundi matin.

 

Donc hier, je fais une échographie à une jeune (et jolie) femme d’origine algérienne.

On discute, et elle me dit qu’elle travaille dans la pâtisserie de sa belle-mère.

Or, ce sujet m’intéresse, car il y a quelques semaines, j’ai aidé Sally à faire des makrouts à la mode berbère. La « recette » vient de la maman du meilleur copain de Guillaume, qui a organisé à la maison une séance de travaux pratiques en pâtisserie orientale.

Quelques jours plus tard, l’ensemble de la famille Passmore s’y est collée. Chance du débutant, ces makrouts ont été des chefs-d’œuvres (dixit le papa du meilleur copain de Guillaume).

Chance du débutant, car il n’y a pas vraiment de recette avec des proportions cartésiennes, comme dans notre pâtisserie ; tout est une affaire de « toucher » de la semoule.

Donc elle me raconte qu’elle sait tout faire, sauf les makrouts, qui se délitent dans le bain de friture.

Ni une ni deux, je lui ai prodigué les fameux conseils de Lawrence Docteur ès makrout, diplômé de la faculté de Tizi Ouzou.

A la fin de l’examen, on était écroulés de rire, et elle m’a promis de revenir avec un plat de pâtisseries orientales…