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13/03/2007

Va voir maman.

Ce matin, déambulation dans les rayonnages d’une grande librairie afin de trouver un guide de voyage et éventuellement un livre pour enfants.

Thomas (2 ans et demi) gambade de l’un à l’autre à travers le magasin.

On feuillette ensemble des livres dans le rayon des tous petits quand il annonce tout fier un « vite caca ! ».

Je me redresse et cherche Sally des yeux.

« Va voir maman » en la désignant du doigt.

Et hop, je me replonge dans les aventures trépidantes de Bernard le canard.

30/01/2007

Déjeuner avec P. dimanche midi.

"Suddenly I See"

 

“Her face is a map of the world

Is a map of the world

You can see she's a beautiful girl

She's a beautiful girl

And everything around her is a silver pool of light

The people who surround her feel the benefit of it

It makes you calm

She holds you captivated in her palm

...”

 

Le beau temps permet de manger en terrasse au bord de l’eau. L’absence de vent rend les drisses silencieuses.

 

Alors que les terrasses sont pleines, un couple quitte sa table devant nos pas. Nous nous asseyons. J’ai pris la place face au soleil. Triple erreur : je la vois mal, elle me vois bien faire constamment la grimace et le lendemain j’aurai un mini coup de soleil.

 

Comme à chaque fois elle est enchanteresse.

 

Je ne suis pas encore habitué, malgré nos 12 années d'amitié.

 

Pas de tajine aux figues, tant mieux, le repas sera une déclinaison de poissons.

 

Le repas se passe un peu comme le précédent.

 

Magie du blog, je sais ce que je lui ai raconté, j’avais relu ma note dans la semaine.

 

Ma femme m’appelle. Ils viennent de quitter la station de ski. Je lui dis que je déjeune avec P.

 

Son copain l’appelle. Elle ne lui dit rien de particulier.

 

 « Avec lui, j’ai l’impression que c’est différent… »

 

« Tu lui a dit qu’il lui restait environ un mois ? » (la durée moyenne de « survie » de ses copains : 2-3 mois).

 

Elle sourit.

 

Nous parlons de la certaine incommunicabilité qui se glisse systématiquement entre hommes et femmes.

 

Le repas se passe bien trop rapidement à mon goût.

 

 Il est 15h30-16h00.

 

Je vois apparaître sur le quai le kiné de la clinique (celui du « mariage sépharade ») avec sa petite famille. Première réaction, je suis très content de les voir, quel hasard ! Et ce d’autant plus que je n’avais jamais vu leur superbe petit premier né. Deuxième réaction : je suis mort.

 

A la clinique, il va me faire passer le carcan de m’avoir vu avec une belle blonde à la terrasse d’un restaurant.

 

Bon, il faut dire qu’à la clinique, entre lui, le généraliste, un autre cardio et moi, on transforme les repas, notamment du vendredi, en joyeuse foire d’empoigne, ou chacun à son tour on subit les plaisanteries des autres. En général, comme je suis dans la vraie vie assez inodore et incolore, j’étais relativement épargné. Je pensais « Maintenant, ma tranquillité est finie » quand apparurent le généraliste, sa femme et leurs deux enfants au même endroit que le kiné 5 minutes plus tôt. Gros sourires. Le généraliste me fait comprendre que je suis en effet mort et que je vais devoir payer à vie le repas « KFC » rituel du vendredi midi. Monsieur et Madame généraliste ont assisté à mon mariage en juin. Je suis un peu gêné de ce que pense Madame généraliste.

 

On forme maintenant une petite troupe au milieu du quai, les petits piaillent, les deux compères me regardent rigolards du coin de l’œil, P. discute avec Mme généraliste, et moi je me dis que vendredi prochain, ça va être ma fête…

 

Résumé de ma femme quand je lui raconte l’histoire : « Si tu trompes vraiment, tache d’être plus discret ! ».

 

 

 

Edition 11h46: corrections minimes 

24/01/2007

Vers l’infini et au-delà.

Voila la suite et fin de ma quête du cartable parfait.

 

Je suis donc allé chez Hermès hier.

5 vendeurs et vendeuses pour moi tout seul.

Accueil courtois à défaut d’être chaleureux. Jusqu’à présent, je n’avais rien acheté chez eux à part deux cravates et mon eau de toilette.

Je demande à voir les serviettes pour hommes. Petite précision de la vendeuse, ici on nomme cela un « sac à dépêches ».

J’aime bien un peu le nom suranné, mais une petite lampe s’allume au fond de mon cerveau. En général, plus les noms sont choisis pour avoir l’air d’être polis par le temps et plus ce qu’ils désignent est cher.

Mais ne parlons pas d’argent d’abord.

Elle me montre un cartable à un soufflet puis deux, qu’elle est allée faire chercher dans les combles.

Le cuir est « liégé » à la main (une deuxième petite lampe s’allume), ce qui donne son aspect à la fois granuleux et étonnamment souple.

La fermeture est assez imposante, du genre qui ne se casse pas.

A l’intérieur rien, strictement rien. Aucun rangement, ni poches pour stylos, ni poches à fermeture éclair.

Une pièce épurée en somme.

Et non, il n’y a pas d’autres modèles car celui-ci est « intemporel ».

Je fini par demander le prix.

Accrochez vous, car j’ai quand même été surpris.

4000 euros pour le 2 soufflets et 4900 euros pour le 3.

Mazette !

Mais on me précise que la maison offre la gravure de la serrure « gracieusement ».

Ah ! Ca change tout !

Non, je plaisante…

Je quitte cette gracieuse assemblée avec en main une petite carte de visite ou s’étale le nom de la vendeuse : une « machin du machin ».

 

Direction Louis Vuitton

5 vendeurs et vendeuses pour moi tout seul (il pleut)

Accueil courtois qui devient assez rapidement chaleureux.

Elle me déballe un cartable deux soufflets qui semble être dans le même cuir grainé que celui que j’ai déjà vu.

A l’intérieur, un myriade de petits rangements et deux soufflets généreux « dont un pour l’ordinateur portable ».

Le cuir est un cran en dessous, car bien moins souple.

La fermeture me semble aussi un peu « fluette ». Mais en comparaison de celle du « sac à dépêches » d’Hermès, toutes ont l’air bien fragiles.

Belle pièce, mais un peu "froide", orientée nettement vers la fonctionnalité.

Prix ?

1470 euros.

Mais c’est donné !

Non, je plaisante aussi.

Hermès ferait presque passer Louis Vuitton pour le ED du coin si les niveaux de prix n’étaient pas aussi stratosphériques.

 

Je suis donc reparti avec une deuxième petite carte, anonyme celle-là.

 

Dés que j’ai un moment, j’irai porter mon cartable chez Lancel…