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28/12/2005

Humour lyonnais

J'ai trouvé une histoire drôle lyonnaise sur un forum.

Attention, ça va vite, et c'est pour initiés!

 

 

 

 

Un Parisien, un Texan et un Lyonnais regardent un entraînement de saut d'obstacles.

Passe une cavalière sur un cheval racé.

Le Texan s'exclame : "Quel beau cheval !".

Le Parisien répond "Et quelle belle jeune femme!".

Et le Lyonnais enchaîne : "C'est la fille de qui?"

28 novembre 1982

C’était une époque bénie, bien bien lointaine maintenant.

J’avais à peine conscience que ce  temps eût existé (j’avais 10 ans), temps ou les idées d’extrême droite étaient tellement « groupusculaires » qu’elles en étaient risibles.

On  pouvait ainsi inviter leur porte parole à une émission humoristique, sur France-Inter.

Aujourd’hui, j’ai entendu de nouveau le réquisitoire de Luis Rego, à la radio, dans ma voiture.

Claude Villers était le Président, Pierre Desproges, le procureur et Jean-Marie Le Pen, l’accusé.

Ca m’a fait un choc.

Mise au point

J’ai vécu dans un tableau de Derain pendant 2h30.

Il y a une semaine, Thomas casse mes lunettes en deux, alors que je change sa couche. Pour être plus exact, il déclipe le verre droit de la pièce centrale (si vous ne comprenez rien à la phrase, regardez donc  la photo au dessus de ces lignes !).

Je les ai un peu bricolées, mais ça n’a pas tenu.

Je me rends donc dans le centre commercial ou se situe l’opticien qui me les avait vendues.

« Oulààà, il y en a pour 2h30, au minimum, bon flou ! ».

Je suis donc prisonnier de ma myopie, incapable de déambuler dans les rues, et bien entendu de prendre ma voiture.

J’ai un souvenir assez ténu d’une soirée passée avec mon père au soir de mon CSCT. Nous remontions le Cours Gambetta, en contre sens, sur la voie de bus, non loin de la « fosse aux ours ». Il était un peu ivre, et nous étions tellement myopes tous les deux, que j’ai du descendre sur la chaussée pour lire la plaque en émail, le nez en l’air, les sourcils et le nez froncés.

Je déambule donc dans un centre commercial pavoisé pour les fêtes.

Tout est flou et vif, hormis les 15 cm devant mon nez.

Direction la FNAC, puisque je ne peux pas faire de lèche vitrine, à moins de m’appuyer dessus, à en faire tomber la vitre.

J’ai un peu musardé à la FNAC, au gré de ce que je croyais discerner.

J’ai feuilleté un dictionnaire sur le Che (je suis entrain de lire sa biographie : il n’était pas myope, lui, mais asthmatique à un stade avancé), le journal de Goebbels, sorti il y a peu, quelques bouquins sur les Valois.

Un peu plus loin, une ou deux BD (je n’en lit quasiment aucune) dont « Calvin et Hobbes » (ce n’est pas l’histoire du protestantisme genevois !), un Tintin en provençal, et, étonnamment, en polynésien (j’imagine qu’un commis de la FNAC a du se faire remonter les bretelles -pekapeka en polynésien- !).

J’ai aussi feuilleté l’annuel des montres 2006, rendu bien inutile avec l’avènement d’internet. Uhmm, je me ferais bien un petit calendrier perpétuel de « Jaeger Lecoultre ». Mon esprit musarde, j’en ai essayé un, il y a peu, chez un des bijoutiers de la ville. Sublimement discret, en or blanc. Mais 22.000 euros, totalement hors de portée.

Je termine sur quelques bouquins de peintres, ou de photographes (uhmm, elles sont floues ces photos !!!).

 

Retour chez l’opticien.

Ils m’ont retaillé les deux verres, mes lunettes étant encore sous garantie.

Je suis déjà en retard pour ma consultation à l’hôpital.

Ces petites poses « imposées » sont  bien agréables….