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29/03/2006

Avertissement

Grand moment de compassion lorsque j'ai lu ce qui arrivait à Alain Korkos sur son site, la boite à images.

Pour ceux qui ne connaissent pas, l'auteur décrypte sur son blog des oeuvres d'art, des publicités, des objets graphiques avec intelligence et érudition.

 

Malheureusement, il a été rattrapé par la dure loi du capital.

 

Moralité: redoubler d'attention lorsque l'on utilise une image ne nous appartenant pas.

Le web est de moins en moins une mise en commun désintéressée de textes/images/sons…

18:42 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (1)

27/03/2006

Euuuuh, Agaaaah?

Etude publiée dans "The Times" de Londres, disponible sur le net ici.

Je sens que l'on va beaucoup en entendre parler, de ce côté çi de la Manche!

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The Times        March 27, 2006
Germans are brainiest (but at least we're smarter than the French)
By Helen Nugent
           
           
BRITAIN and France have experienced long periods of conflict and rivalry but now victory in one area can be claimed: Britons are more intelligent than the French.
A new European league of IQ scores has ranked the British in eighth place, well above the French, who were 19th. According to Richard Lynn of the University of Ulster, Britons have an average IQ of 100. The French scored 94. But it is not all good news. Top of the table were the Germans, with an IQ of 107. The British were also beaten by the Netherlands, Poland, Sweden, Italy, Austria and Switzerland.
Professor Lynn, who caused controversy last year by claiming that men were more intelligent than women by about five IQ points on average, said that populations in the colder, more challenging environments of Northern Europe had developed larger brains than those in warmer climates further south. The average brain size in Northern and Central Europe is 1,320cc and in southeast Europe it is 1,312cc. “The early human beings in northerly areas had to survive during cold winters when there were no plant foods and they were forced to hunt big game,” he said. “The main environmental influence on IQ is diet, and people in southeast Europe would have had less of the proteins, minerals and vitamins provided by meat which are essential for brain development.”
He added that differences in intelligence across Britain could be attributed to bright people moving to London over hundreds of years. Adults in England and Wales have an IQ of 100.5, higher than Ireland and Scotland, both with 97. People living in London and the South East average 102. “Once in the capital they have settled and reared children, and these children have inherited their high intelligence and transmitted it to further generations.”
The pattern is repeated in other countries, Professor Lynn claimed. In France, IQ scores in Paris were much higher than those in rural areas.
Professor Lynn has spent three decades analysing thousands of test results to scrutinise the role of evolution in IQ. He has published his findings in a new book. Britons excel in another area of Professor Lynn’s research. He found that university students had, at 109, the second-highest undergraduate IQs in the world, beaten only by their US counterparts on 110.
Professor Lynn ascribes the differences between British and French intelligence levels to the results of military conflict. He described it as “a hitherto unrecognised law of history” that “the side with the higher IQ normally wins, unless they are hugely outnumbered, as Germany was after 1942”.
A “normal” IQ ranges from 85 to 115 but exceptionally gifted people have scores starting at 145.

18:15 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (6)

Le pèlerinage.

Ce dimanche, il faisait un temps merveilleux.

Guillaume voulait voir des moulins, et on a vu des moulins.

Nous avons hésité entre Fontvieille (LE moulin de Daudet), et Fontaine de Vaucluse (moulins à eau).

Finalement, nous avons opté pour la seconde destination, et sommes partis sillonner la belle région du Lubéron, région bien connue pour ses villages, ses châteaux, ses vignes, et ses hollandais.

Arrivés à destination, première surprise : parking obligatoire à 3 euros, gardé par un préposé, le nez rouge et la clope au bec.

Avec le recul, ce type de racket est assez fréquent (aux Baux et à Roussillon, me semble t-il).

Le parking est néanmoins sympa, langue de verdure entre deux vifs cours d’eau vert émeraude. Je suis surpris en remarquant une famille pique-niquant au bord de l’eau.

 

Il y a beaucoup de monde, bien plus que je n’avais imaginé à cette époque ou les gens aiment à battre le pavé dans les grandes villes, abrités du soleil (ou de la pluie) par de grandes banderoles rouges.

Le village en lui-même est assez sympa, traversé par la Sorgue tumultueuse, et d’un vert vraiment étonnant (je me répète, mais c’est tout ce que j’ai retenu de cette visite).

Guillaume est aux anges, deux-trois moulins aux pales couvertes d’algues tournent joyeusement de-ci de-là.

La foule converge et chemine le long d’une rue bordées de nombreux commerces.

Il fait chaud, le soleil tape fort, beaucoup s’arrêtent pour déguster une glace italienne en plein soleil (elle doit être meilleure comme ça…)

Les plus courageux arrivent au bout du chemin goudronné, et crapahutent sur du gravier, puis des marches naturelles en rochers inégaux et glissants.

Nous nous rapprochons de la paroi vertigineuse (231 m).

Des stèles de marbre célèbrent les poètes Pétrarque et Mistral (pas le vent, Frédéric).

En marchant, je me serais cru en route pour un sanctuaire, tant la foule se pressait compacte. Les gens transpiraient et souriaient, heureux de sortir après l’hivernage.

Tout cela avait un air de fête.

Et puis, nous sommes arrivés au pied de la falaise.

Je m’attendais presque à trouver un temple grec antique, en ruine, nous dominant de sa certitude hautaine d’avoir franchi les millénaires.

Et bien non.

Il n’y avait

q’un trou

d’eau

verte.

 

Une bonne dizaine de mètres de diamètre, un arbre mort sur le bord.

Une adolescente s’amusait à faire des ricochets sur l’eau avec de petites pierres plates.

C’était l’attraction.

« Elle lit l’oracle dans les ronds à la surface de l’eau ? » demandais-je à mon voisin, saisi par le mystère de la Sybille de la Sorgue.

« Non, elle attend que ses copains se soient pris en photo, avant d’aller engloutir une glace à l’italienne sous le soleil ».

Ah ?

Retour à la voiture.

Je comprends mieux la famille de tout à l’heure. Manger sur le parking au bord de l’eau est la quintessence de ce lieu.

Sally a tout résumé : « Au moins, nous l’avons fait, nous n’aurons pas besoin de revenir une autre fois ! ».

L'accession au pouvoir

Je suis arrivé à la veille de la prise de pouvoir (presque) parfaitement constitutionnelle de Hitler qui eut lieu le 30 janvier 1933.

J’éprouve du mal à résumer la période qui sépare sa naissance en 1889 et cette date fatidique.

 

L’équation de son accession au pouvoir est tellement multifactorielle que je suis bien incapable d’en faire une synthèse qui ne soit pas caricaturale.

L’immense force de cet homme fut d’être illuminé, c'est-à-dire qu’il a toujours été certain de la haute valeur et de la faisabilité de ses idéaux, en dépit de tout bon sens, et de toute adversité. Aucune situation complexe, aucune impossibilité pratique ne l’a jamais arrêté.

Il a tranché tous les nœuds gordiens avec deux ou trois concepts simples répétés jusqu’à la nausée devant des foules électrisées.

 

Il n’a, à aucun moment, explicité, au cours de ses différentes campagnes électorales comment il allait arriver à réaliser ses objectifs. La réalisation pratique ne l’intéressait pas, seule l’agitation des masses et la propagande avaient de la valeur à ses yeux.

Il a su s’entourer d’hommes dévoués, qui ont su mettre en pratique ses directives, parfois nébuleuses.

  

Une phrase d’un haut fonctionnaire, citée par Kershaw, résume le fonctionnement de l’appareil hitlérien :

« Le devoir de tout un chacun est d’essayer, dans l’esprit du Führer, de travailler dans sa direction ».

  

Ne pas expliciter sa pensée, et laisser la réalisation aux autres a énormément d’intérêts : on évite les objections d’ordre pratique, et en cas d’échec, on peut faire porter la faute sur ses subalternes.

  

Qu’est-ce qu’Hitler a inventé ?

Jusqu’en 1933, pas grand-chose.

Toutes ses idées proviennent d’idéologistes nationalistes bien antérieurs à lui. Il a certes dessiné le drapeau nazi (peut-être avec l’aide d’un dentiste), mais en s’inspirant de la svatiska, symbole pluri millénaire.

Son seul apport significatif est son utilisation magistrale de la propagande à grande échelle (utilisation de l’avion pour faire ses tournées électorales, par exemple).

   

Tout le reste est difficile à exprimer.

J’ai donc repris quelques phrases de l’époque qui résument l’obscurantisme d’une population sonnée par la défaite et par la crise, et l’aveuglement des élites qui ont cru pouvoir le contrôler.

 

« Hitler n’a ni pensées ni réflexion responsable, mais il a néanmoins une idée. Il a un démon en lui. Il s’agit d’une idée maniaque d’origine atavique, qui met de côté la réalité compliquée pour la remplacer par une unité de combat primitive.

[…]

Naturellement, Hitler est un fou dangereux.

[…]

Mais si on demande comment le fils d’un petit agent des douanes de Haute Autriche en arrive à de pareilles toquades, on ne peut dire qu’une chose : il a pris l’idéologie de guerre à la lettre et l’a interprétée de manière presque aussi primitive que si l’on vivait à l’époque de la Völkerwanderung [la période des invasions barbares, à la fin de l’Empire romain]. »

Frankfurter Zeitung 26/01/1928

 

 

« Les revers économiques m’avaient fait perdre tout ce que je possédais. Au début de 1930, j’ai donc adhéré au parti national-socialiste. »

Paroles d’un militant nazi, petit commerçant ruiné.

 

« C’est nous qui l’avons engagé. »

Frantz von Papen (vice chancelier de A Hitler, conservateur non-nazi), fin janvier 1933

 

   

 

J’ai trouvé sur le net, hormis wikipedia, deux sites apolitiques totalement consacrés à Hitler.

Leur base documentaire est assez exceptionnelle.

 

http://www.adolfhitler.ws/  et http://www.hitler.org/

 

 Enfin, ici, les "25 points" du NSDAP, qui constituent la base du programme électoral du parti de Hitler.

12:25 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (3)

22/03/2006

Jours fastes.

Depuis quelques jours, ma petite vie quotidienne s’éclaire de petits plaisirs bien matériels, mais néanmoins bien agréables.

La semaine dernière : découverte d’une petite Yaris bien sympa, agréable à conduire, avec un système de déverrouillage/démarrage totalement dément (bien que totalement superflu), et un lecteur de CD intégré, qui me permet de réécouter Alanis Morissette ad libitum.

Je redécouvre même des petits détails que je n’avais jamais remarqués. Ainsi, le petit coup sec  sur la corde de la guitare pour figurer la gifle dans « You ought to know » du « MTV unplugged » :

“It was a slap in the face
How quickly I was replaced”

Je ne m’en lasse pas.

Hier soir, dîner impromptu en amoureux dans un excellent restaurant. Tellement impromptu que j’étais habillé avec un sweat shirt bleu un peu limite, tout froissé après une mêlée générale avec mes garçons. Bref, pas du tout dans le ton du restaurant.

Langoustines, homard, sole, tout était parfait sinon. Le plus étonnant : une glace au lait de brebis. Comme ça, cela semble curieux, mais c’était à se rouler par terre.

Ce matin, j’ai récupéré mon alliance. Ouf, elle va bien. C’est même plutôt confortable.

Je l’ai gardé toute l’après midi sans gêne. Finalement, après maintes réflexions, je ne vais pas la faire graver. Je sais bien qui j’épouse, et à quelle date.

En plus, en cas de changement de femme, pas besoin d’en refaire une ! (Mais non, je plaisante…).

L’aspect à mon annulaire me semble encore un peu étrange, en cette fin de journée, comme si la main ne m’appartenait pas. Je me suis fait une réflexion complètement stupide, mais qui résume bien mes sentiments : « ça fait homme marié » !

Elle rend ce futur mariage bien palpable, en tout cas bien plus que tous les préparatifs, qui sont essentiellement administratifs.

Ce matin, superbe vacation de döppler vasculaire, avec sténose bilatérale des artères rénales et occlusion de l’iliaque externe gauche à son origine chez le même patient. Une fois traité tout cela, son insuffisance rénale et sa claudication intermittente à 100 mètres devraient s’amender (vœu un peu pieu, car ses soucis extravasculaires sont déjà majeurs…).

Enfin, j’ai reçu en peu de jours 2-3 gros bons d’achats chez amazon.fr, en gratification d’études de marché que j’avais faites d’un œil distrait il y a plusieurs mois sur internet.

Je ne sais pas trop quoi prendre : DVD pour les enfants (tracteur Tom et Bob le bricoleur…), et 2-3 bouquins.

Mais je suis à la page 150 de la bio d’Hitler par Kershaw, qui comporte exactement 2462 pages !

Donc, je ne suis pas trop d’humeur à la découverte littéraire en ce moment.

20/03/2006

Web et médecine.

Deux histoires intéressantes, lue ce matin dans theheart.org.

 

La semaine dernière se tenait à Atlanta la « grand-messe » annuelle des cardiologues du monde entier.

Au cours de ce congrès sont présentés les résultats de grands essais cliniques, pouvant potentiellement changer notre pratique quotidienne.

 

Sans rentrer dans le détail, un essai (« CHARISMA ») a montré qu’une molécule, d’emploi courant en cardiologie pouvait être délétère en association avec l’aspirine chez certains patients.

Ce résultat a surpris tout le monde, cardiologues investigateurs, et simples auditeurs.

Tout le monde sauf…

Le monde de la bourse, qui connaissait déjà les résultats de cet essai le 28/02, bien avant le 12/03, jour officiel de publication dans le NEJM et de présentation à Atlanta.

En théorie, personne, à part un petit groupe, doit connaître les résultats d’un essai avant leur date de parution. Vous imaginez bien pourquoi : risque de manipulation des cours de la bourse, risque d’être tenté de modifier les résultats, et aussi révélation de résultats avant que toutes les analyses de qualité soient achevées.

A priori, la fuite provient du laboratoire pharmaceutique (français).

Il y a donc quelque chose de pourri dans le royaume de l’industrie pharmaceutique (« Something is rotten in the state of Denmark »). Les sociétés savantes et les journaux scientifiques ont bien haussé le ton, mais comme toujours, c’est celui qui a l’argent qui a raison.

 

Deuxième histoire, sur le même essai thérapeutique.

Les grandes sociétés savantes de cardiologie (Une européenne : ESC, et deux américaines : AHA et ACC) ont publié un « statement », c’est à dire une déclaration/un avertissement devant le risque que des patients arrêtent d’eux même cette fameuse molécule.

 

Il semble en effet qu’un grand nombre de patients (en tout cas bien plus que ceux qui lisent le NEJM) ait envisagé d’arrêter le traitement après avoir cherché et trouvé des informations sur le web.

 

A ma connaissance, c’est la première fois que des sociétés savantes prennent en compte le risque que les patients court-circuitent leurs médecins, pour s’abreuver directement à une source scientifique rendue facilement accessible par le web.

Problème intéressant, car destiné à prendre de plus en plus d’importance à l’avenir.

Ce n’est pas tellement préoccupant à cause d’une éventuelle perte de pouvoir du médecin, mais surtout du fait d’un risque majeur de mauvaise compréhension par le patient.

 

Enfin, on risque de se retrouver dans une situation similaire aux US, ou les grandes compagnies pharmaceutiques font directement la publicité de leur produit dans les médias. Bien évidemment, elles occultent tous les biais/effets secondaires/indications exactes de leurs produits. Après, le patient/consommateur désinformé va faire le siège de son médecin, pour que ce dernier lui prescrive la molécule miracle.

    

Il y a donc aussi quelque chose de pourri dans le royaume de la médecine...

19/03/2006

Ma Toyota est fantastique.

Vue la publicité que je vais leur faire, j’espère qu’ils vont me faire sauter une mensualité !

 

Sous l’impulsion de Sally, je me suis décidé à changer la polo datant de 1999, qui faisait office de deuxième voiture.

Que choisir ?

Finalement, notre choix s’est porté sur une Toyota Yaris, nouvelle génération.

Sa face avant toute ronde donne presque l’impression qu’elle va faire une roulade si l’on freine un peu fort !

Côté équipement, rien à reprocher. Passer de la polo, et même de la Partner à la Yaris me fait l’impression de changer de siècle.

Les deux détails qui tuent, bien que parfaitement inutiles : l’ouverture « intelligente », et le bouton de démarrage.

Plus besoin de clé, ou même de télécommande. Un simple boitier dans la poche, ou le cartable, et un simple effleurement (sensuel) de la poignée permettent de déverrouiller la voiture.

Pour la démarrer, une simple pression sur un bouton orné d’un flatteur « Engine Start Stop » suffit pour démarrer la bête.

Bien sûr, le moteur est très loin d’être celui d’un avion, c’est un bon gros diesel bien souple, comme je les aime (une collègue de travail a qualifié ma conduite de « papy »). Donc pas de regret là dessus, c'est principalement une voiture pour la ville.

Je suis tout de même allé faire ce matin un tour à Arles, ou j’en ai profité pour revoir le cloître St Trophyme.

Ahhh, le cloître St Trophyme, ou au début de notre vie commune, Sally et moi…

Euh, je m’égare.

Donc trajet bien agréable, avec Alanis Morissette « MTV unplugged » à fond.

Vous allez me dire qu’ Alanis Morissette n’est pas vraiment le genre d’artiste que l’on écoute à fond. Vous n'avez pas tord, mais le moteur diesel fait pas mal de bruit au-delà de 120 Km/h. Les concepteurs ont clairement sacrifié l’isolation phonique sur l’autel de la longueur (3.75 m).

Bon, je vous laisse.

COMMENT ? (« Ironic » à fond  + diesel>120Km/h=séquelles auditives).

OU JE VAIS ?

Je vais ouvrir et démarrer la Yaris pour la vingtième fois depuis ce matin !

13/03/2006

Le petit monstre.

C’est le dernier petit sablé, celui un peu bancal, un peu biscornu.

C’est lui que l’on façonne avec le fond de pâte.

  

Ce petit rien fait toute la différence entre l’enfance et l’âge adulte.

  

Pour nous, il n’est rien justement, une façon de ne pas « gâcher » de la pâte.

Pour un enfant, il est le plus important, sa différence fait qu’il est unique, même de goût.

  

Encore une chose que nous ne comprenons plus.

  

Sally a mangé le petit monstre hier au soir, après avoir couché les enfants.

Si ce n'avait pas été elle, je l'aurais probablement fait. Aucune illusion là-dessus.

  

Ce matin, j’ai consolé Guillaume qui ne l'a plus trouvé dans la boite.

  

J’ai voulu lui dire que je lui ferai plein de petits monstres la prochaine fois, mais je n’aurais encore rien compris.

Je lui ai donc dit qu’il aurait chaque petit monstre de chaque future fournée que nous ferons ensemble.

  

Il m’a ensuite serré très fort dans ses bras.

Préparation pour sablés.

Pour 16 sablés:

250 g de beurre mou

125 ml de sucre glace

650 ml de farine tamisée

    

    

    

Préchauffer le four à 160°C.

Battre le beurre en crème avec le sucre

Ajouter la farine, sans faire de grumeaux, la travailler à la cuillère en bois puis à la main.

Aplatir la pâte, pour arriver à une hauteur homogène de 1 cm.

Découper avec la forme de son choix (petit verre par exemple).

Mettre au four, mi hauteur, pendant 10-15 minutes.

Laisser refroidir

     

    

     

Remarques :

Les quantités de sucre et de farine sont à mesurer sur la graduation des liquides. C’est curieux, mais c’est ainsi.

J’ai utilisé un sucre roux non raffiné (« fair trade »), on gagne en saveur, et en bonne conscience, ce que l’on perd en finesse de grain.

J’ai utilisé 50% de maizena et 50% de farine.

Il faut surveiller la cuisson, et ne pas laisser brunir les sablés. J’ai mis à cuire 13 minutes, exactement.

Attention, ils sont très fragiles en sortie de four (j’en ai pulvérisé un, en essayant d’un couper un petit bout à Guillaume). D'ou l'intéret de placer sur la plaque un papier sulfurisé spécial cuisson, pour éviter le massacre des innocents!

Ils sont bien meilleurs froids.

La prochaine fois, je vais utiliser du sucre glace et de l’anis…

Bon appétit !

   

   

  

PS:

Je ne me souviens plus ou j'ai trouvé cette recette, mais pour les amateurs, le site marmiton.org est une véritable caverne d'Ali Baba (32669 recettes à ce jour)!

Katleen m'a aussi conseillé ce site: meilleurduchef.com (photos de la préparation en plus)

12/03/2006

Vin et coeur.

Esculape a posé une bonne question dans un commentaire de ma note sur le café.

Jusqu'à présent, je conseillais aux patients qui me posaient la question, de boire 2 verres de vin par jour.

Sans parler d'effet protecteur, cela ne pouvait pas leur faire de mal.

Mais, y-a-t'il vraiment un effet protecteur?

Beaucoup d'arguments indirects, dont il faut se méfier, sont en faveur, mais en fait, il n'existe aucune étude scientifique digne de ce nom.

J'ai retrouvé cette synthèse dans theheart.org, qui résume pas mal les choses.

En gros, en français, pour faire plus court: on ne sait pas....

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Experts cautious about protective effect of red wine against heart disease


Julia Rommelfanger

Tue, 23 Jan 2001 18:43:59

   

Dallas, TX - Although a large number of studies have suggested an association between moderate red wine consumption and a reduced risk for cardiovascular disease (CVD), the American Heart Association (AHA) advises physicians to downplay the popular but still unproven hypothesis that drinking red wine could benefit the heart. The AHA has published an advisory from their Nutrition Committee, Council on Epidemiology and Prevention and Council on Cardiovascular Nursing on the current scientific status about "Wine and Your Heart" in the January 23, 2001 issue of Circulation.


A glass or two of wine may be part of a heart healthy lifestyle, according to media reports:

       

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New York, NY - Although most doctors don't tell their patients to drink, some still believe that moderate amounts of wine are acceptable, according to doctors quoted in the media on January 23, 2001. Cardiologist Dr Brian Baldwin (Dallas, TX) told the Associated Press (AP) that he councils patients who drink to do so moderately, but adds: "No doctor emphasizes alcohol to their patients." "It's a very challenging situation," Dr Jeffrey Alexis (Instructor of Medicine, Mount Sinai Medical Center, New York, NY) told ABCNews.com, which adds that "Alexis says some patients do come in after hearing media reports of wine being beneficial and ask if they should start drinking. But because of the potential for negative effects and abuse, says Alexis, doctors are reluctant to recommend alcohol."
Despite the health risks of heavy drinking, moderate wine drinking does have health benefits, Dr R Curtis Ellison (Professor of Medicine and Public Health, Boston University School of Medicine, Boston, MA) told CBSHealthWatch. Ellison believes the AHA advisory is "cautious and conservative": "In my opinion, there's really no question that alcohol is related to a lower risk of heart disease." He points to long-term studies showing moderate drinking to be beneficial. Studies don't prove whether wine is better than other forms of alcohol, Ellison says, or what precisely is in wine that makes it so beneficial, CBSHealthWatch reports, adding, "Other lifestyle factors associated with wine drinking, such as drinking in moderation, drinking with meals, or having an overall healthy lifestyle could also explain some of the benefits of wine over other types of alcohol."

- Mark L Fuerst

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"Without a large-scale, randomized, clinical endpoint trial of wine intake, there is little current justification to recommend alcohol (or wine specifically) as a cardioprotective strategy," writes the advisory panel, headed by Dr Ira J Goldberg (Columbia University).

Lack of decisive evidence
Numerous population-based surveys support the hypothesis that people who drink one to two glasses of red wine per day have a lower CVD risk than nondrinkers. Moreover, in certain parts of Europe where wine is consumed frequently, CVD mortality is an estimated 50% lower than in the US, despite an otherwise similar high-fat diet. Despite this observation, a phenomenon called the "French paradox," the AHA is cautious about attributing this reduced CVD rate to red wine alone, because study data regarding its effects on the cardiovascular system have not been consistent. The supposed cardioprotective effect of red wine requires further investigation, say Goldberg et al, because "the pattern of consumption of alcoholic beverages may be a marker for other lifestyle factors related to heart disease risk." Some European populations, they say, consume diets rich in fruits, vegetables, and fish, which are readily associated with a lower CVD risk.
The best-known biological effect of alcohol on the cardiovascular system is the increase in blood levels of HDL cholesterol, with a 12% increase with 1-2 glasses per day. However, "this increase is similar to that seen with exercise programs and medications," says Goldberg. He points out that niacin therapy can result in an even greater 20% increase of HDL.
Moderate alcohol consumption has also been reported to decrease platelet aggregation. Although some evidence suggests that resveratrol and other polyphenolic compounds found in red wine might independently reduce platelet aggregation, the evidence is still insufficient for red wine to be declared more beneficial than other alcoholic beverages, the advisory team explains. Similarly, the effect of alcohol on other aspects of coagulation, such as a reduction of plasma fibrinogen levels, have been hypothesized, but not substantiated by clinical data.
Another theory suggests that red wine, as an antioxidant, could decrease the development of atherosclerotic plaque. Again, however, study results so far have been conflicting. Thus, this hypothesis also remains unproven, the experts say. In fact, recent interventional studies have failed to demonstrate a cardioprotective effect of the presumed antioxidant vitamin E. "Besides, the same antioxidants found in red wine can also be obtained from unfermented grape juice" or fresh fruit and vegetables, according to Goldberg.

Upsides may not outweigh downsides

A different question the advisory team members raise is whether the potential cardiovascular benefits associated with red wine outweigh its potential health hazards, such as fetal alcohol syndrome, cardiomyopathy, hypertention, stroke, cardiac arrhythmia and sudden death, most of which, however, are associated with long-term, heavy alcohol consumption. But, although moderate red wine intake does not appear to lead to severe adverse events, Goldberg et al advise physicians not to recommend red wine as a cardioprotective strategy until a large-scale trial has documented its benefits.