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28/07/2007

La course au mouton sauvage.

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Fini tout à l’heure.

Je ne vais pas paraphraser les commentaires de l’article de Wikipedia, et des usagers d’Amazon que je trouve pertinents.

Mais, j’ai beaucoup aimé les moments ou une discrète pointe d’irréel vient pimenter le triste réel de ce cadre tokyoïte, notamment l’enchevêtrement d’un Japon industrialisé, urbain, déshumanisé, d’une paire d’oreilles magiques et bien sûr du véritable héros du roman, le fameux mouton, magique lui aussi.

Les descriptions de Murakami m’ont en tout rappelé l’ambiance douce amère du blog de Remka, ses dessins et ses écrits.

 

J’attaque « Au sud de la frontère, à l’ouest du soleil ».

19:28 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (3)

La Liberté ou la Mort.

« A l’âge de 80 ans, j’ai décidé de ne plus faire que ce que je voulais » me dit en souriant la petite bonne femme pleine d’énergie à qui je fais une échographie cardiaque.

« Ce n’est pas si facile, quelque soit l'âge, le poids des contraintes sociales…. »

« Bien oui, justement, c’est pour ça que j’ai attendu 80 ans. Marre que tout le monde me dise ce que je devais faire ou dire. Mais maintenant je suis libre ».

« Et alors, comment c’est passée l’opération (un remplacement de la valve aortique) ? »

« Très bien ! Je revis, je ne me rendais pas compte que je limitais mon activité, jusqu’à ne plus rien faire les derniers temps. A 83 ans, je revis ! ».

« C’est souvent comme ça »

« Je ne voulais absolument pas me faire opérer, mais ce sont mes enfants qui m’y ont poussée ! »

27/07/2007

AHAHAHAHAH ! OH ! OH ! AH ! AH ! AH ! HI ! HI ! HI ! WHA HA ! HA !

 

 

 

(Je suis un horrible inculte, mais avant de lire l’article du 26/07/07, je n’avais jamais entendu le nom de cette grande actrice comique).

Encore une bien belle image.

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Tirée du NEJM d'hier qui a décidemment un contenu très riche.

Hormis cette image et l’histoire du chat Oscar, il y a un article sur le pronostic des dissections aortiques de type B et un autre, un peu moins passionnant (pour un cardiologue) sur l’obésité, mais qui a déjà fait couler beaucoup d’encre.

 

 

°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°

 

 

Message personnel :

L’un de vous m’a envoyé ce matin ou cette nuit un message sur ma boite hotmail titré « Demande de renseignements ». Malheureusement, à la suite d’un souci technique, je n’ai pas pu l’ouvrir.

Est-ce que l’intéressé pourrait me le renvoyer ?

Merci et désolé pour les désagréments occasionnés.

 

08:40 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (4)

Oscar le chat.

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Image tirée du site du NEJM.

 

Cette histoire a déjà été évoquée par certains medias et sur l’excellent blog de Otir. Mais  je ne résiste pas d'en dire un mot.

Je trouve cette histoire très belle mais vaguement inquiétante. C'est vrai aussi que je n'ai jamais été un admirateur inconditionnel des chats.

 

L’article du NEJM est disponible en texte complet ici.
 

08:32 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (9)

26/07/2007

Quizz personnel.

 

Femme, 50 ans, dyspnée d’aggravation progressive.

 

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21:25 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (8)

25/07/2007

De garde

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J’étais de garde hier au soir en réa de chirurgie cardiaque et on m’a appelé pour un arrêt cardio-circulatoire aux soins intensifs cardiologiques voisins. En fait, il s’agissait d’un gros malaise vagal rapidement réglé par un peu d’atropine.

En rentrant dans la chambre, le médecin de garde aux soins était auprès du patient. Je repère sur la table de nuit un gros livre relié de cuir fauve.

Un livre, un vrai, pas l’Equipe ou Voici.

Encore plus intéressant, c’est un livre d’heures. Un marque-page de métal argenté en forme de croix veille sur la dernière prière qu’il a lue avant de perdre connaissance.

Dieu est un petit peu négligent avec ses fidèles, en ce moment.

J’attends que le patient aille mieux et je lui demande le pourquoi du comment. Cet ingénieur a préparé le diaconat et a finalement renoncé à cause de sa santé défaillante.

On discute Pape (il le déteste), messe en latin, réformés et d’autres choses.

Au cours de la conversation, il s’agrippe à plusieurs reprises la poitrine.

Il voulait dédier sa vie au soutien des malades. Je lui fais remarquer que l’expérience de cette nuit pourra beaucoup lui apporter car il aura vu les deux côtés de la barrière. Il me dit avoir déjà donné, sa femme est une opérée du cœur.

Je jette un coup d’œil furtif  à l’ECG qui traine sur le placard : petit sus decalage inféro latéral.

Le médecin de garde est allé demander un contrôle coronarographique devant le malaise vagal, finalement assez rassurée par la normalité des dosages de troponine.

Peu convaincue, peu convaincante, elle revient en disant que le coronarographiste fera le contrôle le lendemain matin.

Je me permets d’insister sur le fait que la douleur est subintrante et que l’ECG est modifié, certes discrètement, mais tout de même. Il faut savoir murmurer les mots justes dans le creux de l'oreille endormie des interventionnels. Elle retourne donc au téléphone en faisant le gros dos (les coronarographistes sont parfois grognons la nuit).

Finalement elle obtient gain de cause.

Je vais me coucher.

Ce matin je retourne voir le patient, il va beaucoup mieux ; son dossier aussi : sténose serrée de l’ostium de la circonflexe stentée et de la marginale, dilatée sans stent.

Je suis content, je n’ai pas perdu trop la main. En attendant la relève, je me replonge avec délices dans "La course au mouton sauvage" de Haruki Murakami.

20:45 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (6)

L’avenir ?

Les EU sont fascinants dans le sens ou en général, les choses qui s’y passent arrivent chez nous ensuite après quelques années, ou décennies.

J’ai toujours pensé que ce pays était une formidable machine à voyager dans le futur. D’ailleurs, beaucoup de précurseurs qui ont réussi dans notre pays se sont inspiré de ce qui se passe outre-Atlantique.

Partant de ce principe, je m’efforce de lire régulièrement le NYT et le WP, notamment dans le domaine qui m’intéresse pour essayer de voir plus loin.

Et ce que je vois me glace souvent, et cet article du WP ne fait pas exception.

24/07/2007

Perspective

Une nouvelle perspective intéressante sur l’histoire des médecins terroristes dont j’avais parlé très brièvement ici.

C’est en texte libre, dans le NEJM, et c’est ici.

14:10 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (3)

L’inconnu de l’Elysée.

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J’ai terminé hier au soir ce bouquin qui se lit très bien.

Je l’avais acheté à sa parution, puis l’avais un peu prendre la poussière sur ma table de nuit.

J’avais même en effet un peu regretté de l’avoir acheté.

Une époque déjà révolue, l’impression de le connaître via le miroir de la presse, mon faible intérêt pour la politique contemporaine, tout concourait à me faire reporter sa lecture.

Et bien, je l’ai littéralement dévoré.

Péan, homme de gauche, comme il aime à le rappeler a été conquis par cet homme, et ça se voit.

Il décrit Chirac comme un homme immensément cultivé, même si sa culture est essentiellement extra-occidentale, profondément humain et humaniste. Au cours de sa vie politique, il n’a jamais répliqué contre les attaques, laissant le champ libre à ses détracteurs. Il a beaucoup donné de coups (notamment à Giscard) mais une fois à la tête de l’Etat, il n’en a plus rendus.

 

Chirac met au premier plan des thèmes qui me semblent ausi fondamentaux que le dialogue interculturel, la lutte contre l’exclusion, le racisme, l’antisémitisme, et plus récemment la lutte pour la sauvegarde de l’environnement.

 
Quand on termine le livre, on se pose tout de même une question : qu’en a t’il fait durant 10 ans ?

Péan effleure un bilan contrasté, qui de toute façon ne pourra être soupesé loyalement que dans quelques années.

 

Se posent alors d’autres questions : un sage est-il le plus à même de gouverner un pays ? Peut-on encore faire confiance à la presse, notamment celle qui se présente comme la meilleure dans notre pays ? La dictature de l’image est-elle si totale qu’elle en vient à effacer l’homme qu’il y a derrière ?

 

Je ne regrette pas qu’il soit parti. Sa fin de règne a été difficile. Plus que tout, sa place n’était ni chez nous, ni à notre époque.

Ce que je regrette, c’est que les français ne le découvriront qu’au lendemain de sa mort en lisant avidement des notices, elles aussi convenues.

08:14 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0)