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31/08/2008

RSS+Pubmed= ?

Les applications composites, ou mashups sont à la mode en ce moment.

Peut-on utiliser ces applications pour faciliter les recherches bibliographiques dans le domaine médical ?

 

Et bien, on peut le faire, et de façon assez simple, notamment en liant une recherche sur Pubmed avec un flux RSS.

C’est Philippe Eveillard qui m’a appris à le faire au cours d’une présentation faite au MEDEC 2008 en mars dernier.

J’ai donc mis pas mal de temps à me réveiller afin d’utiliser cette possibilité !

Je crois surtout que j’avais un peu surestimé la difficulté de la manipulation…

 

Tout d’abord, il faut taper une demande pertinente.

C’est l’étape la plus importante et la plus complexe. Je ne reviendrais pas dessus, notamment car je ne possède pas le sujet qui est très vaste, et que d’autres sources en parlent très bien (je pense au blogue CISMeF, notamment).

 

Disons que je m’intéresse à la médecine 2.0 et que je recherche des articles sur le sujet.

J’ai donc tapé « medicine 2.0 web ».

 

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J’obtiens 67 résultats. J’ai essayé plusieurs mots-clefs et j’ai choisi cette alternative comme étant le meilleur compromis. Bien entendu, je peux créer autant de flux que je le désire, afin d'élargir ma veille.

En bas de page, ouvrez le menu déroulant « send to », choisissez l’option « RSS feed ».

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Une nouvelle page s’ouvre et vous pouvez créer votre lien RSS.

 

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Nouvelle fenêtre, vous trouvez le petit bouton XML tant désiré.

 

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Clic gauche dessus, et le flux s’ajoute d’emblée à ma page Netvibes (mais je présume que cela marche pour d’autres agrégateurs).

 

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Et voilà !

 

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Maintenant, Netvibes surveille pour moi tout nouvel article indexé par Pubmed en fonction de mes mots-clefs.

 

Bon, prochain article sur Yahoo Pipes, si j'arrive à l'apprivoiser!

17:19 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (4)

30/08/2008

Le troisième carnaval des blogs médicaux.

 

Je vous l’avais annoncé, il va avoir lieu.

Du moins, quand Zeclarr et moi aurons trouvé une idée de thème…

Pour l’instant, nous avons choisi le vert comme couleur dominante de cette troisième édition et la bannière :

 

 

A bientôt pour de plus amples renseignements !

 

18:41 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (3)

Changement majeur chez Kiva.

Je vous ai déjà très largement de Kiva, une organisation non gouvernementale étasunienne dont le but est de développer le micro crédit auprès de ceux qui en ont besoin, c'est-à-dire les pauvres exclus du système bancaire conventionnel.

Je ne vais pas décrire de nouveau ce système, vous trouverez sur le site de Kiva et dans la catégorie « Kiva » de ce blog toutes les explications voulues.

J’avais notamment écrit un mode d’emploi en images ici.

 

Jusqu’à présent, le prêt ne vous était remboursé qu’une fois celui-ci terminé, c'est-à-dire en général au bout de 4 à 18 mois. Et cela, même si l’entrepreneur remboursait selon des échéances mensuelles.

A partir aujourd’hui, vous récupérez vos billes à chaque échéance mensuelle honorée par l’emprunteur (information donnée en avant première ici).

 

Comme le principe est de récupérer l’argent d’un prêt, afin d’en financer un autre, cela va considérablement accélérer la rotation du système. D'ailleurs, cela a déjà commencé:

 

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Stats from Kivafriends.org

Pour vous donner une idée, lorsque je me suis inscrit à Kiva en octobre 2007, les sommes prêtées atteignaient environ 16 millions de US$, elles dépassent aujourd’hui les 40 millions de US$.

 

Enfin, Kiva rassemble une communauté importante en nombre et très soudée qui se regroupe sur kivafriends.org.

Nous n’y sommes qu’une poignée de français, n’hésitez pas à nous rejoindre !

 

11:07 Publié dans Kiva | Lien permanent | Commentaires (17)

28/08/2008

Un choix cornéen.

Imaginez la situation.

 

Un laboratoire pharmaceutique commercialise deux molécules qui, à vue d'oeil, semblent marcher sur la même maladie (la dégénérescence maculaire, en l'occurence).

L’une, celle qui a l’indication, coûte 2000 dollars par jour de traitement. L’autre, qui n’a pas l’indication entre 40 et 60 dollars.

La logique purement médicale voudrait que l’on mette en route un essai clinique afin de comparer ces deux molécules afin de savoir quelle est la meilleure, en terme de rapport coût/efficacité.

Le laboratoire traîne des pieds, ce qui est économiquement compréhensible.

Mais un comité sénatorial étasunien ne le voit pas de cet œil…

 

°0°0°0°0°0°0°0°0°

 

Study outcome won't sway company on eye drug

By Kevin Freking

The Associated Press.

The Washington Post

Wednesday, August 27, 2008; 4:49 PM

 

 

 

10:41 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (2)

27/08/2008

Le bout du bic.

Coronarien ou pas ?

Quel risque opératoire ?

Epreuve d’effort ou rien ?

Quel âge peut bien avoir la fille? Est-ce sa fille?

 

Plongé dans un abîme de réflexion derrière mon bureau en contreplaqué d’attaché-vacataire du CHU, je suçote négligemment et inconsciemment le bout de mon bic noir.

J’ai pris une grande inspiration avant de reposer une nouvelle fois les mêmes questions, mais tournées différemment.

Je n’aurais pas dû.

J’ai presque inhalé le petit bouchon, me suis redressé brutalement sur ma chaise, et me suis mis à tousser bruyamment.

Le père et la fille supposés se sont regardés.

 

Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression qu’ils étaient beaucoup moins réceptifs à ce que je leur ai raconté ensuite.

Difficile de parler de façon convaincante de risque opératoire cardiovasculaire quand on vient juste de recracher dans sa paume droite un bouchon de bic noir tout baveux avec des bruits hydro-aériques…

 

26/08/2008

Indestructible.

Ou presque.

Cette bactérie l’est : Deinococcus radiodurans.

Je ne sais pas si elle est pathogène pour l’homme.

En tout cas, il faudra peut-être s’alarmer si elle le devient.

Certains pensent même qu’elle a une origine extra terrestre, de Mars, plus précisément.

Ca ne me semble pas si fou que cela. Sur la photo, on constate clairement qu’elle est verte…

 

 

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Source: Wikipedia

Copinage et quelques réflexions.

 

Je voulais vous signaler cet article récent, « Décryptez les logos de la Toile ! » de Philippe Eveillard, publié le 03/06/08 dans la « Revue du praticien médecin générale », mis à jour le 23/08/08 et disponible gratuitement sur NePHROHUS.

Cette évolution, du payant-papier au gratuit-en ligne n’est pas sans m’évoquer cette présentation, du même auteur.

 

J’ai lu cet article en ligne arrive exactement au moment où je me suis intéressé à la syndication et au partage, c'est-à-dire ce dimanche.

Certains ont pu le remarquer, j’ai rajouté en haut de la colonne de gauche deux boutons permettant l’utilisation de sites de partage et de syndication tels que Delicious, Netvibes, Digg, Bloglines…

 

La seconde partie de l’article concerne « Creative Commons ».

 

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Vous trouverez aussi ce logo dans ma colonne de gauche. Philippe Eveillard constate que je suis le seul à l’utiliser dans la blogsphère médicale française.

Je n’en tire aucune fierté, d’autant plus que l’adhésion à ce contrat n’en est pas une.

« Creative Commons » ne réaffirme pas une « propriété intellectuelle » qui va de soi, mais précise simplement quelles sont les conditions selon lesquelles j’autorise l’utilisation des textes publiés dans ce blog.

 

Je rappelle ces conditions :

 

« Vous êtes libres de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.

 

Selon les conditions suivantes :

 

Paternité. Vous devez citer le nom de l'auteur original de la manière indiquée par l'auteur de l'oeuvre ou le titulaire des droits qui vous confère cette autorisation (mais pas d'une manière qui suggérerait qu'ils vous soutiennent ou approuvent votre utilisation de l'oeuvre).

 

Pas d'Utilisation Commerciale. Vous n'avez pas le droit d'utiliser cette création à des fins commerciales.

 

Pas de Modification. Vous n'avez pas le droit de modifier, de transformer ou d'adapter cette création. »

 

 

 

 

Je pensais que c’était assez clair, et que « Creative Commons » était assez répandu pour que tout le monde comprenne cette philosophie.

 

Mais l’article de NePHROHUS et une petite histoire qui m’est arrivée ce dimanche, décidemment chargé, m’ont fait comprendre qu’il n’en était rien.

 

J’ai remarqué qu’un lien menant sur une de mes notes provenait de la page d’un catalogue de vente de livres par correspondance.

Les auteurs de cette page ont « agrégé » les notes de plusieurs blogueurs (médicaux,, en l'occurence puisque l'agrégation est contextuelle avec les bouquins mis en vente) dont une des miennes.

 

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Copie d'écran du site le 24/08/08.

 

Aucune attribution de paternité, une utilisation commerciale, puisque adossée à un catalogue de vente par correspondance, et cerise sur le gâteau, une modification de la note initiale ("obsessionnels-inquiets" devenus "obsess").

 

J’ai donc écrit à l’administrateur qui a promis de retirer mon blog de ce flux, et m’a précisé que cette page était une page de test.

 

Peut-être que je pinaille beaucoup. En fait, je ne sais pas trop. Mais cette utilisation me gène, contrairement à celle qu'en fait par exemple Opimed et son agrégateur "Sedna" qui utilise aussi une partie de mes notes.

Cette histoire m’a fait toucher du doigt l’importance de préciser, et repréciser en cas de mauvaise compréhension mes conditions d’utilisation de mes notes (je n’utilise pas le terme «d’œuvre » que je trouve très prétentieux).

Malheureusement, il faut bien le dire, les créateurs de contenu sur le net sont une cause majeure de ce manque de considération pour le travail d’autrui.

J’en fais partie, car j’utilise souvent des œuvres sans demander d’autorisation aux auteurs, quoique j’en attribue toujours la paternité. J’essaye tout de même autant que possible de piocher dans les œuvres libres de droits, notamment dans Wikipédia.

Est-ce que le fait que je n’utilise pas ces œuvres dans un but commercial (« Grange Blanche » ne me coûte rien, et ne me rapporte rien) suffit à me dédouaner de toutes les contraintes de l’utilisation de la propriété intellectuelle d’autrui ?

Je ne le pense pas, et cette histoire d’agrégateur m’a fait réfléchir.

 

N'hésitez pas à commenter et préciser.

 

 

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Modification du 26/08/08, 10h30: petite remarque pour Philippe Eveillard, si il passe par ici,  je viens de me rendre compte qu'Opimed est aussi écrit sous licence CC.

 

09:28 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (5)

25/08/2008

Cocorico ?

Encore une publicité directe destinée au consommateur étasunien.

Mais cette fois, le produit, le zolpidem, est commercialisé par Sanofi-Aventis, un laboratoire bien de chez nous.

Un coq pour un labo français, c’est assez drôle.

 

Le site web est grandiose (presque autant que celui de "Lincoln et son castor"), je vous conseille « Play the game » en haut de la page et au centre.

Sanofi-Aventis a aussi utilisé Youtube pour diffuser son message via cette chaîne.

Dans les abonnés à cette chaîne, vous reconnaîtrez John Mack qui est l’administrateur de l’excellent Pharma marketing Blog, d’où je tiens cette histoire.

 

Finesse (2).

J’avais déjà évoqué l’histoire de ce patient.

 

Un des points cruciaux de la consultation était l’estimation en échographie cardiaque de sa pression artérielle pulmonaire moyenne, afin de savoir s’il pouvait bénéficier d’une greffe hépatique. Pas systolique, pas diastolique, moyenne.

En pratique courante, hors consultation HTAP spécialisée, comme la plupart d’entre nous (j’imagine), je ne la calcule pas.

Je me suis donc rué en pleine consultation sur Google pour retrouver la formule, avec le portable coincé entre l’épaule gauche et l’oreille ipsilatérale  pour le fameux « appel à un ami cardiologue».

Finalement, à tous les trois, nous avons retrouvé deux formules.

Ces deux formules me donnaient un même résultat : PAPmoy= 27 mm Hg.

 

J’ai bien entendu conseillé au service de greffe de faire un cathétérisme droit pour confirmer ou non ce chiffre.

 

 

J’ai trouvé ce matin un double de ce cathétérisme : PAPmoy=33 mm hg.

 

Et bien j’étais particulièrement fier de moi.

J’ai fait abstraction du hasard dont j’ai peut-être bénéficié, et j’ai poussé sous le tapis les beaucoup moins flatteurs 18.18 points de cette différence rapportée sur cent pour m’accorder 10 minutes de louanges silencieuses.

Enfin, pas tout à fait silencieuses, car je me suis de nouveau rué sur mon portable pour clamer cette bonne nouvelle à mon ami cardiologue qui a aussi contribué à ce succès. Nous étions fiers de nous.

 

Je suis content de moi, je suis cardiologue. Truisme.

 

 

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Pour les abonnés :

 

C.Selton-Suty, B. Popovic, L. Freysz, A. Chodek, F. Chabot, Y. Juillière. Intérêt de l'échocardiographie dans l'hypertension artérielle pulmonaire. Annales de Cardiologie et d'AngéiologieVolume 56, Supplement 3September 2007, Pages S112-S122

17:24 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (4)