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11/03/2008

La médecine paraclinique.

Aujourd’hui, le New York Times publie un petit chef d’œuvre d’article, rédigé par un cardiologue de Long Island.

L’auteur s’interroge sur la débauche d’examens paracliniques qui caractérise notre médecine « moderne ».

 

 

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  Source: The Commonwealth Fund

 

L’article est concis, simple, mais lumineux. Toutes les raisons de ce phénomène, à notre niveau individuel,  y sont.

J’en fais l’expérience quotidiennement :

 

  • Intérêt financier des médecins (lucre, mais aussi paiement des taxes et des charges, notamment remboursement des prêts).
  • Multiplication des examens par peur des implications médico-légales.
  • Croyance des médecins et surtout des patients que plus nombreux sont les examens, meilleur c’est.
  • Absence de coordination entre les différents acteurs du système de santé.
  • Présence d'un "tiers payeur" (assurance privée, ou publique).

 

Ne vous leurrez pas, en France c’est exactement pareil, peut-être même pire car la sécu est encore bonne fille.

 

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Many Doctors, Many Tests, No Rhyme or Reason

By SANDEEP JAUHAR, M.D.

The New York Times

Published: March 11, 2008

10:43 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (4)

10/03/2008

Carnaval numéro 2 ?

Organiser une seconde édition du carnaval des blogs médicaux me titille de plus en plus à mesure que l’on s’éloigne de ce qui a été, je le crois, une très bonne chose.

J’en ai reparlé à l'excellent Dr Zeclarr qui me semble être du même avis et qui a priori est d’accord pour recommencer.

 

Je vous en reparlerai probablement un peu plus tard, quand nous aurons un peu avancé dans nos préparatifs.

17:20 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (4)

Amours (2).

J’ai terminé hier soir « Amours » de Jacques Attali et Stéphanie Bonvicini.

Bon, pas de quoi se réveiller la nuit en sursaut pour relire un passage.

Il s’agit d’une étude sociologique sur les relations hommes/femmes et leurs différentes évolutions au cours des âges et des civilisations.

Les sociétés anciennes privilégiaient la polygynie et plus rarement la polyandrie en fonction de leur condition de vie. Il existe encore de nos jours des sociétés polyandres (l’exemple le plus connu étant les Mosuo).

Puis le catholicisme est arrivé et a imposé la monogamie, après avoir un peu mis de l’eau dans son vin, puisqu’au tout début, c’était le célibat et l’absence de sexualité qui étaient fortement conseillés par les Pères de l’Eglise (notamment Saint Paul). Je ne sais pas qui était de Dir' Com' de Saint Paul à l'époque, mais il a tout fait pour que le catholicisme reste une petite secte juive (pas de sexe, pas de plaisir, pas d'enfants...). Ils ont quand même dû le virer, étant donné l'évolution ultérieure...

Finalement, l’Eglise a mis 2000 ans pour obtenir une société globalement monogame. Et encore, c’est plutôt le mercantilisme qui est parvenu à ce résultat plutôt que les bulles fulminantes et répétées du Pape.

Le dernier chapitre qui imagine l’avenir des relations hommes/femmes est assez drôle.

Ce livre est certes agréable à lire, mais il sent un peut trop le superficiel. On dirait que leurs auteurs ont publié sur 200 pages les résultats de leurs recherches sur le net. Je sais, je suis un peu dur car la bibliographie fait quand même une page de petits caractères, mais l’ensemble manque de profondeur.

Un exemple qui résume bien cette impression. A la fin de l’ouvrage, les auteurs citent une étude américaine qui recense les 250-300 raisons de faire l’amour en fonction du sexe. Curieusement, le jour de la parution est donnée, mais absolument aucune référence…

Un livre à feuilleter tranquillement à la FNAC ou à offrir négligemment.

08:39 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0)