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08/04/2008

La découverte de la quinine.

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 Cinchona officinalis

J’ai la flemme ce soir (sortie de garde), et donc je ne ferai pas de résumé de la fabuleuse histoire de la découverte de la quinine.

 

Mais un certain M.R. Lee le fait très bien ici.

 

Pour les fans de la saga du traitement du paludisme, le seconde partie de l’article, concernant l’artémisine est ici.

 

J’ai plus simplement une petite anecdote.

Pendant notre voyage à Zanzibar, nous avons fait halte dans un petit village pendant un « spice tour ». Un superbe arbre se dressait au coin d’une maison, adossé à un des murs.

J’ai demandé au guide comment s’appelait cet arbre.

Il m’a répondu que les villageois l’appelaient « l’arbre aux quarante maladies », parce que son écorce pouvait en soigner 40.

J’ai fait la relation avec le paludisme et ses nombreux signes cliniques, la quinine, et donc un quinquina. j’ai mâché un peu d’écorce fraîche découpée à coup de machette, et je crois me rappeler que c’était très très amer.

Enfin, bon, comme je ne suis pas botaniste, si ça se trouve, ce n'était pas du tout ça...

 

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Quinquina ou pas? 

21:37 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (1)

Médecine légale.

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« Étant présent à l'ouverture de son corps, on lui trouva les parties nobles fort saines, seulement le poumon un peu desséché et adhérant aux côtes, ce qui était provenu de l'excessive et continuelle chaleur de la fièvre, de plus une vessie pleine d'eau dans un des reins; son cerveau fort net et épuré de sérosités; et ce qui est plus admirable et que cinq médecins, quelques chirurgiens et apothicaires, qui étaient là présents, avouèrent n'avoir jamais observé en aucun autre, ni lu, ni ouï dire s'être rencontré : c'est que son cœur qui était fort petit matériellement, indice d'un grand courage (comme l'on dit qu'était Alexandre et comme était celui du feu roi Henri IV le Grand) s'est trouvé couronné d'une couronne d'osselets et de cartilages, laquelle moi-même et notre véritable compagnon, avons manié et touché, signe à la vérité de la grandeur à laquelle il devait parvenir. »

 

Age du décès : 83 ans.

Diagnostic ?

 

 

 

 

La réponse ici (vers le bas de la page)

20:58 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (7)

La maladie créatrice.

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 Maurice Ravel au piano et George Gerschwin à l'extrême gauche

 

La plupart des maladies ne font que détruire.

D’autres, plus rares, détruisent en même temps qu’elles stimulent la création artistique.

 

Ainsi, j’ai trouvé un article très impressionnant du New York Times sur la « démence fronto-temporale », ou maladie de Pick.

Anne Adams, une scientifique canadienne décédée en 2004 et Maurice Ravel en étaient atteints.

Anne Adams était peintre, et le Boléro l'a fascinée quelques années avant le diagnostic de sa maladie, puisque le rythme de ce morceau reproduisait ses propres obsessions picturales débutantes.

Ainsi, une de ses œuvres « Unraveling Bolero », reproduit parfaitement la structure, l’intensité, et le rythme du Bolero.

 

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Unraveling Bolero. Anne Adams 1994.

 

 

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Les deux mesures répétées 169 fois au cours du Boléro

 

 

 

 

 

 

 

Je ne suis ni neurologue, ni musicien, j’ai donc survolé de très haut l’article de Brain, mais j’ai trouvé cette histoire à la fois terrible et fascinante.

 

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A Disease That Allowed Torrents of Creativity by Sandra Blakeslee

New York Times. Published: April 8, 2008

 

Seeley WW, Matthews BR, Crawford RK, Gorno-Tempini ML, Foti D, Mackenzie IR, Miller BL. Unravelling Boléro: progressive aphasia, transmodal creativity and the right posterior neocortex. Brain 2008 131(1):39-49; doi:10.1093/brain/awm270

 

Articles de Wikipedia : Ravel et son Boléro.

 

Quelques œuvres d’Anne Adams : ici et ici.

18:47 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (2)