17/11/2008
Pom pom pom pom.
Si je ne suis pas coupé au montage (je me suis trouvé nul, confus et filandreux), vous pourrez m’entendre sur France Inter ce jeudi 20/11/08 entre 10h et 11h dans l’émission « Service Public » avec Isabelle Giordano et Thomas Chauvineau.
Le sujet de l’émission est « Les nouvelles stratégies de l'industrie pharmaceutique ».
"Ici Londres. Les sanglots longs des violons de l'automne bercent mon cœur d'une langueur monotone..."
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La suite ici.
16:37 Publié dans ma vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (4)
15/11/2008
Cadeau de Noel.
Pour être certain de ne pas être déçu, je me suis offert en avance un petit cadeau de Noel.
Les habitués de ce blog savent que j’aime énormément le travail de Martin Vidberg, que j’ai connu grâce à Guillaume (mes remerciements éternels !).
J’ai particulièrement aimé ce dessin.
Comme l’auteur le précise dans son blog, on peut commander des dessins originaux.
C’est que j’ai fait, et j'ai reçu cette petite merveille aujourd’hui:
C’est une aquarelle de 24*27 cm, minutieuse et drôle, comme je les aime. J’ai trouvé un cadre alu noir et sobre pour la faire ressortir, et maintenant, elle trône sur mon bureau.
15:26 Publié dans ma vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (7)
13/11/2008
La phrase du jour.
“You don't ask the barber whether you need a haircut.”
On ne demande pas à son coiffeur si on a besoin de se faire couper les cheveux.
C’est pareil pour la coronaropathie.
L'étude COURAGE, publiée le 26 mars 2007 dans le NEJM a démontré que l’implantation d’endoprothèses, coronaires, dans le cadre d’une prise en charge initiale par des procédures réglées (c’est à dire dans le cadre d’angors stables) n’améliore pas la survie, ni ne diminue le risque d’infarctus du myocarde par rapport au traitement médical.
Des chercheurs du Mid America Heart Institute de Kansas City ont cherché à savoir comment les patients qui ont bénéficié de ces procédures les ont perçues.
Ils ont envoyé 500 questionnaires entre janvier 2006 et octobre 2007. Trois cent cinquante ont répondu.
Voici les résultats :
Soixante huit pourcent des patients n’ont pas eu le choix avec une autre prise en charge. Le praticien n’a proposé une alternative médicamenteuse, qui est pourtant le traitement de référence, que dans 18% des cas.
Ce pourcentage est le même avant et après la publication de l’étude COURAGE.
Autrement dit, il y a encore des progrès à faire dans l’information délivrée au patient.
Mais veut-on réellement faire des progrès dans ce domaine ?
J’avais déjà évoqué ce problème dans une note de février 2006.
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Shelley Wood. Patients believe elective PCI prevents MI and saves lives, but who's to blame ? theheart.org. [Clinical Conditions > Interventional/Surgery > Interventional/Surgery]; Nov 12, 2008. Accessed at http://www.theheart.org/article/920657.do on Nov 13, 2008
12:10 Publié dans Prescrire en conscience | Lien permanent | Commentaires (3)